Jusqu'à quand ?
Un peu en décalage, mais je tiens à assurer le peuple palestinien de mon total soutien dans ses démarches de reconnaissance auprès des peuples du monde. En fait non pas des peuples, là je pense que c’est fait, mais auprès des états. Et pour le cas je dois dire que je ne suis pas fier d’être européen. Pour une fois la France n’a pas été à la remorque de l’Allemagne, qui a sûrement encore à se faire pardonner la Shoah, et c’est pour cela qu’elle soutient la démarche réactionnaire de l’état d’Israël. Non, la France a pris la bonne décision en soutenant l’admission de la Palestine à l’Unesco. Que n’avait-elle fait de même à l’Onu, au lieu de proposer une demi-mesure hésitante ?
Mais en face, Obama vient de révéler son vrai visage : « Yes, he can ! ». Mais he can quoi ? He can étrangler cet organisme international pour l’éducation et la culture en le privant d’un cinquième de ses revenus en refusant de continuer à verser la cotisation solidaire qui lui est demandée.
S’en prendre à l’éducation et à la culture ? Quoi de plus mesquin et de plus dangereux ? Est-ce pour compenser les dépenses engagées sur les terrains militaires du monde entier ? Pour commencer à alimenter les caisses pour le futur soutien à Israël si ce dernier met à exécution son plan vis-à-vis de l’Iran ? Mais jusqu’à quand la communauté internationale va-t-elle se laisser impressionner par ce pays en déclin qui continue à se prendre pour le maître du monde ?
Dans un an les Etats unis d’Amérique auront changé (ou renouvelé) leur président. Le camp républicain aligne des candidats tous plus réactionnaires, pour ne pas dire tordus, les uns que les autres. Mais souvenons-nous tout de même que c’est un président républicain, Richard NIXON, qui a mis un terme à la guerre du Vietnam dans laquelle s’étaient embourbés ses deux prédécesseurs démocrates, Kennedy et Johnson. Alors faut-il souhaiter la chute d’Obama ou son remplacement par un autre démocrate, noir ou blanc, mais adepte de la paix et capable de tenir ses engagements ? La réponse est presque dans la question.
Et ce n’est pas fini…