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Le blog de Bernard SARLANDIE

Maigre soutien aux hospitaliers.

30 Juin 2020, 18:08pm

Publié par Bernardoc

C'est ce qui nous a frappés en arrivant place Pey-Berland à Bordeaux. On était loin des 7 à 8 000 personnes de la dernière fois ; je dirais environ 10 fois moins. Les Ultramarines étaient 3 000 l'autre jour : le foot à Bordeaux est plus important que l'hôpital. A part les hospitaliers (tous corps confondus) en grève dans les différentes structures hospitalières publiques ou privées, il y avait surtout des retraités. Un camarade postier remarquait l'absence de son syndicat, et je lui disais qu'il en était de même pour le mien, même s'il n'y avait quasiment que la CGT (un seul drapeau de Sud) et c'est tout. A noter une présence importante (compte-tenu du nombre) du PCF et de LO.

Heureusement il y a eu quatre prises de paroles fortes, appelant à continuer la lutte et surtout à imaginer une action en boycott du 14 juillet présidentiel qui veut faire défiler au pas les soignants. C'était toujours plus parlant que les chorégraphies qui font sans aucun doute plaisir à ceux qui y participent, mais ne font pas avancer, à mon humble avis, les justes revendications.

Je suppose que la venue de la nouvelle équipe municipale bordelaise aurait été appréciée, mais je n'ai vu qu'un élu « Bordeaux en Lutte » (le gilet jaune qui a eu la main emportée par une grenade policière) et il ne s'est pas exprimé.

Les applaudissements sont terminés, le soutien continue.

Et ce n'est pas fini...

 

Maigre soutien aux hospitaliers.
Maigre soutien aux hospitaliers.
Maigre soutien aux hospitaliers.
Maigre soutien aux hospitaliers.
Maigre soutien aux hospitaliers.
Maigre soutien aux hospitaliers.
Maigre soutien aux hospitaliers.
Maigre soutien aux hospitaliers.
Maigre soutien aux hospitaliers.
Maigre soutien aux hospitaliers.
Maigre soutien aux hospitaliers.
Maigre soutien aux hospitaliers.
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Maigre soutien aux hospitaliers.
Maigre soutien aux hospitaliers.
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Maigre soutien aux hospitaliers.

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Les retraités avec les soignants le 30 juin.

29 Juin 2020, 09:13am

Publié par Bernardoc

Les retraités et les personnes âgées ont payé un lourd tribut à la pandémie du Covid-19. Neuf personnes décédées sur dix avaient 65 ans et plus. Le nombre de décès lui-même est singulièrement élevé : près de 30 000. Le virus n’est pas seul en cause, le manque d’anticipation, la gestion chaotique de la crise et surtout la pénurie de moyens en sont la principale cause.

En 15 ans, 69 000 lits ont été supprimés dans nos hôpitaux et 100 000 postes de soignants en 8 ans. La recherche du « moindre coût social » a rendu la France dépendante des productions étrangères de médicaments. L’insuffisance des lits de réanimation et de soins intensifs a conduit certains établissements à opérer un tri parmi les malades et à condamner les plus âgés et les plus fragiles.

Les salaires des infirmières et infirmiers français sont parmi les plus bas d’Europe, 6 % de moins que la moyenne européenne et leurs rémunérations place la France au 33e rang des pays de l’OCDE ! Le ministre de la Santé a annoncé un budget de 6 milliards pour la revalorisation des salaires alors qu’il faudrait pour une juste revalorisation et l’embauche de personnels suffisants près de 30 milliards.

L’investissement dans notre système de santé doit être prioritaire. La santé en France ce sont des dépenses, mais aussi 13 % de la richesse créée, avec des enjeux industriels majeurs.

Le Gouvernement a ignoré les alertes et les revendications exprimées par les personnels soignants, obsédé qu’il était par la réduction des dépenses de santé. Cette gestion comptable de notre santé a rendu inévitable une longue période de confinement qui a suspendu l’activité économique du pays. Il est donc comptable de l’ampleur de la crise économique et de son coût pour la société et dans l’obligation d’éviter qu’une telle situation se reproduise.

Les retraités, comme l’ensemble de la population, ont besoin d’un système de santé correspondant aux défis démographiques et sanitaires de notre temps.

Pour l’accès à des soins de qualité dans un hôpital public doté de moyens en personnels et en matériels suffisants et à un hébergement digne et sécurisé dans les EHPAD, nous soutenons et participerons nombreux aux manifestations des personnels soignants le mardi 30 juin.

A Bordeaux, 11h30, place Pey Berland

Et ce n'est pas fini...

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Mounaques vensacaises.

28 Juin 2020, 18:25pm

Publié par Bernardoc

Après une escapade au mobile-home où nous avons pu admirer le soleil couchant embraser la canopée, nous nous sommes arrêtés avec bonheur à Vensac pour voir les mounaques de 2020 dont le thème cette année était "Planches de vie". Quel plaisir de voir ce village décoré chaque été ! Chaque année les "mounaqueurs " laissent libre cours à leur imagination, et c'est toujours une réussite.

Bravo à tous les créateurs qui ne se sont pas laissés abattre par le confinement.

Et ce n'est pas fini...

Mounaques vensacaises.
Mounaques vensacaises.
Mounaques vensacaises.
Mounaques vensacaises.
Mounaques vensacaises.
Mounaques vensacaises.
Mounaques vensacaises.
Mounaques vensacaises.
Mounaques vensacaises.
Mounaques vensacaises.

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En revenant de la boulangerie.

26 Juin 2020, 11:32am

Publié par Bernardoc

C'est toujours agréable de longer les fleurs de la piste cyclable...

Et ce n'est pas fini...

En revenant de la boulangerie.En revenant de la boulangerie.En revenant de la boulangerie.

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Et pendant la pandémie...

25 Juin 2020, 18:13pm

Publié par Bernardoc

...les catastrophes climatiques continuent...

Extrait d'un article de la newsletter Unicef

S’ajoutant à la pandémie de coronavirus et des mesures de confinement mises en place dans de nombreux pays, le changement climatique pourrait rendre les vagues de chaleur, les tempêtes tropicales et les incendies plus meurtriers cette année.

Le cyclone Amphan en Inde et au Bangladesh, le cyclone Harold aux îles Fidji et Vanuatu ou encore la tempête tropicale Amanda au Salvador et au Honduras ont affecté des centaines de milliers de familles.

Début avril, le cyclone tropical Harold a eu des effets dévastateurs dans les îles du Vanuatu, les îles Salomon, les îles Fidji et le Royaume de Tonga. Causant la destruction d’habitations, d’écoles ou encore de centres de santé, le cyclone a aussi endommagé de nombreuses réserves d’eau potable et de nourriture.

Les îles du Vanuatu ont été les plus affectées par le cyclone, avec plus d’un tiers de la population et près de 20 000 enfants vivant dans une zone fortement touchée. Dans la seule province de Sanma, 90% des habitants ont perdu leur maison et 60% des écoles ont été détruites ou endommagées.

La tempête tropicale Amanda a touché le Salvador dès le 31 mai. Deux jours de pluie intense et continue ont causé le décès de 20 personnes dans la région dont un enfant, et affecté près de 23 000 familles, dont celle de Nidia Esmeralda Solano. Au Salvador, 8 000 personnes ont perdu leur maison ou ont dû fuir en raison du danger, et sont hébergées dans des centres d’accueil d’urgence.

« Il est difficile d’imaginer une situation plus compliquée que la catastrophe du coronavirus, à laquelle s’ajoute le désastre d’un cyclone tropical », a déclaré le Représentant d’UNICEF dans la région du Pacifique, Sheldon Yett.

Le changement climatique intensifie la fréquence des événements climatique extrêmes. Les températures plus élevées en raison des émissions de carbones augmentent les risques d’apparition de cyclones, de vagues de chaleurs et d’incendies.

« Dans le contexte actuel du Covid-19, le cyclone Amanda a exacerbé les besoins et les vulnérabilités de nombreux enfants, qui vivent désormais dans la rue et ont perdu ce qu’ils possédaient, notamment leurs fournitures scolaires », a déclaré la Représentante d’UNICEF Yvette Blanco.

Dans les îles du Pacifique, UNICEF a travaillé avec les gouvernements pour atteindre les familles situées dans des zones difficiles d’accès, et a acheminé des fournitures essentielles dont de l’eau potable, des kits d’hygiène ou encore des équipements médicaux. Afin de garantir l’éducation de milliers d’enfants et leur permettre de retrouver une vie normale le plus rapidement possible, des livres et matériels scolaires ont été fournis.
Au Salvador, 80 centres d’hébergement ont été mis en place pour venir en aide à des centaines de familles sans maisons. Aujourd’hui, UNICEF travaille pour que les enfants les plus vulnérables aient accès à l’eau, à l’hygiène et à l’assainissement afin d’être protégés du coronavirus et de ses conséquences.

Et ce n'est pas fini...

 

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Vous avez réfléchi ?

24 Juin 2020, 17:32pm

Publié par Bernardoc

Eh bien, on s'en fout ! C'est en substance ce qu'a répondu le premier ministre au président du groupe communiste à l'Assemblée.

La question venait après la remise des 149 propositions de la convention citoyenne tirée au sort pour réfléchir sur le climat. Ils avaient droit à 150, mais ils ont retoqué celle qui était vraiment significative : la semaine de 28 heures.

La réponse du premier ministre était très pédagogique et il expliquait qu'il dirigeait un gouvernement et que la légitimité ne reposait que sur les élus. Et je ne peux l'en blâmer. C'est pareil dans toutes les assemblées, qu'elles soient municipales, départementales ou régionales. Une fois élus, le seul guide semble toujours être « mort aux vaincus » (symboliquement, bien entendu).

Mais où je continue à en vouloir à ce gouvernement, comme aux deux précédents, c'est qu'il brasse du vent et nous éloigne toujours plus de la démocratie, puisque les parlementaires ne servent pas à grand chose : ils lèvent le doigt quand ils sont dans la majorité et on ne les écoute pas quand ils sont dans l'opposition.

J'ai eu l'occasion d'écrire plusieurs fois à mon député et aux sénateurs de mon département ; seule une sénatrice de droite m'accuse réception de temps en temps.

Cette convention reprenait en format réduit le fameux « grand débat » qui n'a débouché sur rien comme les travailleurs ont pu le constater. Je prends le pari qu'il en sera de même. Et je ne pense pas que le sort des premiers de corvée (boulangers, épiciers, éboueurs, facteurs,...) ait été évoqué au cours de ces séances de travail.

Enfin les 150 auront passé quelques fins de semaine aux frais de la princesse sous les ors de la République, tant mieux pour eux, mais les autres seront encore contraints de descendre dans la rue pour tenter de résister au démantèlement de notre système laborieusement bâti au cours des conquêtes de 1936, 1945, 1968.

Et ce n'estpas fini...

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Colonies apprenantes : un démarrage timide.

23 Juin 2020, 15:00pm

Publié par Bernardoc

Extrait d'un article du JDD de ce jour.

 Le gouvernement ambitionne de faire partir cet été 250.000 jeunes dans des séjours combinant activités ludiques et pédagogiques.

L’objectif est ambitieux : l’an passé, selon l’observatoire des vacances et des loisirs d’enfants, 36% des jeunes de 5 à 19 ans ne sont pas partis en vacances. Le 6 juin dernier, pas moins de trois ministres (Education, Jeunesse et Ville) se sont réunis pour présenter des mesures exceptionnelles pour aider les jeunes à partir en vacances cet été. Parmi elles, les "colonies apprenantes" destinés à 250.000 enfants, de 3 à 17 ans, vivant en priorité dans les quartiers politique de la ville*. Des congés pour lesquels ce public prioritaire n’aura pas à débourser un centime, l’Etat prenant en charge 400 euros du séjour et les collectivités locales 100 euros.

Mise en ligne cette semaine sur le site du ministère de l’Education et de la jeunesse, une plateforme recense maintenant les séjours labellisés. Des offres censées combiner, selon les directives du gouvernement, des activités ludiques et pédagogiques. Au choix donc : "des vacances dans le cartable", "anglais au château", "la tête et les jambes" mais aussi, plus classique, "cap voile et glisse" "stages de foot" ou "passion poneys". Le site affichait samedi soir 637 colos apprenantes. L’équivalent de 60.000 places selon le secrétariat à la Jeunesse.

Chacun a dû s’adapter au protocole sanitaire (une nouvelle version, allégée, a été publiée vendredi) : "son application génère 10 à 15% de coûts supplémentaires", calcule-t-on à la Ligue de l’Enseignement. Et il faut repenser son offre pour prétendre au label. "Les organisateurs ont maintenu 70 à 80% des séjour, mais certains ont jeté l’éponge", soupire Anne Carayon, la directrice générale de l’association Jeunesse en Plein Air qui milite pour qu’un maximum d’enfants aient accès aux colonies de vacances.

A l’heure actuelle, ces enfants ont besoin de s’aérer, pas d’essayer de rattraper je ne sais quoi", juge Méhadée Bernard, l’adjointe au maire d’Ivry-sur-Seine (Val de Marne) chargée de l’éducation.

"Comme on dit : 'partir, c’est grandir'. On apprend en vivant au contact des autres, en découvrant de nouvelles choses", plaide l’un. "On ne va pas mettre les enfants assis sur une chaise derrière un bureau. L’idée, c’est plutôt de les amener à retrouver leur place dans un groupe", ajoute un autre. Une façon de se remettre dans le bain pour la rentrée scolaire.

Trois ministres pour présenter des colos « apprenantes ». Visiblement, ce n'est pas leur monde : l'un des trois a-t-il été colon ? Moniteur ? Econome ? Directeur ? Sinon, ils sauraient que les colos ont toujours été un monde éducatif qui a toujours laissé des traces positives à ceux de moins en moins nombreux dont les parents peuvent se permettre de leur payer un séjour. Ils visent 250 000 alors que dans ma générations, nous étions plusieurs millions à participer à ces vacances collectives, pédagogiques et fructueuses. J'ai été formé par les CEMEA dont la revue s'intitulait Vers l'Education nouvelle, terme apparu pour la première fois lors de la Commune, c'est dire que ce n'est pas nouveau. Le seul point positif est la gratuité. En attendant la colo pour notre fille handicapée ne pourra pas ouvrir ; c'est pourtant une chose à laquelle elle aspire chaque été.

Et ce n'est pas fini...

 

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Adiu l'amic !

22 Juin 2020, 11:20am

Publié par Bernardoc

Et ce n'est pas fini...

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Gloire au 17ème

21 Juin 2020, 11:20am

Publié par Bernardoc

Avec un jour de retard dans la commémoration.


Paroles: Montéhus. Musique: Raoul Chantegrelet, Pierre Doubis   1907

Légitime était votre colère
Le refus était un devoir
On ne doit pas tuer ses père et mère
Pour les grands qui sont au pouvoir
Soldats, votre conscience est nette
On n'se tue pas entre Français
Refusant d'rougir vos baïonnettes
Petits soldats, oui, vous avez bien fait

(Refrain)
Salut, salut à vous
Braves soldats du 17ème
Salut braves pioupious
Chacun vous admire et vous aime
Salut, salut à vous
A votre geste magnifique
Vous auriez en tirant sur nous
Assassiné la République


Comme les autres, vous aimez la France
J'en suis sûr même, vous l'aimez bien
Et sous le pantalon garance
Vous êtes restés des citoyens
La patrie c'est d'abord sa mère
Celle qui vous a donné le sein
Et vaut mieux même aller aux galères
Que d'accepter d'être son assassin

(au Refrain)

Espérons qu'un jour viendra en France
Où la paix, la concorde règnera
Ayons tous au coeur cette espérance
Que bientôt ce grand jour viendra
Vous avez j'té la première graine
Dans le sillon d' l'Humanité
La récolte sera prochaine
Et ce jour-là vous serez tous fêtés

(au Refrain)

Et ce n'est pas fini...


 

 

 

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Pour une information éducatrice.

20 Juin 2020, 12:38pm

Publié par Bernardoc

Les patrons ont eu gain de cause, mais pas qu'eux. On nous gave depuis des semaines de l'annulation de « charges », de défiscalisation des primes, voire des heures sup'.

Ce n'est pas nouveau, déjà Sarkozy avait utilisé cette méthode avec sa formule « travailler plus pour gagner plus », ce qui confirme bien que ce gouvernement n'est ni de gauche, ni de gauche, ce qui est un euphémisme car pour moi il s'agit d'un gouvernement de droite extrême (attention, je n'ai pas écrit extrême droite).

Déjà il est important d'apporter une correction sémantique : il ne s'agit pas de « charges », mais de « cotisations » sociales, qui font partie intégrante du salaire. Donc si l'on supprime les « charges », il s'agit en fait d'une baisse de salaire déguisée.

Mais à quoi servent donc ces « charges » ? Principalement à alimenter la sécurité sociale, c'est à dire, entre autres, l'assurance maladie et la future retraite. Il serait donc important de dire clairement que quand on supprime ces « charges », on choisit délibérément de creuser le fameux « trou de la sécu ». Nous aurions ainsi droit à une information honnête qui amènerait peut-être les salariés à réfléchir et à se battre davantage pour cette part de salaire socialisé.

Les personnels hospitaliers dans leur majorité l'ont bien compris, qui refusent les primes et demandent une revalorisation de leurs salaires à hauteur de l'engagement qu'on exige d'eux, et qu'à l'instar des enseignants ils sont prêts à assumer avec une extrême bonne volonté.

Alors, mesdames et messieurs des médias, cessez d'être les porte-voix du gouvernement et présentez honnêtement les faits dans leur totalité, sans en occulter une grande partie.

Et ce n'est pas fini...

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