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Le blog de Bernard SARLANDIE

Epuisé, vidé, vanné

30 Avril 2022, 18:38pm

Publié par Bernardoc

Première journée théâtre depuis avant les confinements. Ce fut long, mais nous avons bien progressé pour notre spectacle Vitale,  au Haillan le 2 juillet (notez bien la date sur vos agendas ! ).

J'espère qu'après une bonne nuit de repos, je serai en forme pour la manifestation de défense des droits des travailleurs, prélude à la grève générale reconductible du 20 juin ? Je vous en ferai le récit illustré demain.

Et ce n'est pas fini...

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En est-on rendus là ?

29 Avril 2022, 11:52am

Publié par Bernardoc

« La Société des Nations est très efficace quand les moineaux crient, mais plus du tout quand les aigles attaquent ». Mussolini

Dans l’entre-deux-guerres, trois pays (l’Allemagne nazie, ainsi que le Japon en 1933, et l'Italie en 1937) quittent la SDN.

 

 « J'appelle à un cessez-le-feu mondial immédiat aux quatre coins du monde. » Antonio GUTERRES, secrétaire général de l'ONU, le 4 avril 2020 !

Cette dernière déclaration, pleine de bon sens, avait été prononcée au moment du pic de la pandémie, soit bien avant le conflit européen actuel.

 

Le bombardement de Kyiv par l'armée russe alors que le secrétaire de l'ONU était sur place est une véritable provocation : Putin se situe ainsi dans la droite ligne fasciste mussolinienne. Combien de temps la Russie va-t-elle encore rester au sein de l'ONU ? La prochaine fois y aura-t-il une frappe chirurgicale plus précise pour tenter d'éliminer le représentant de la plus grande organisation internationale ? L'ONU a-t-elle vécu ? Le monde a-t-il déjà tout oublié et se prépare-t-il à accélérer sa disparition ?

Habituellement, je suis plutôt optimiste (j'avais espéré qu'il y ait une alternative pour le deuxième tour de nos élections présidentielles!), mais là, je commence à douter, et même à avoir peur.

Et ce n'est pas fini...

 

 

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Ça continue.

28 Avril 2022, 11:33am

Publié par Bernardoc

In 20minutes.fr

« Narbonne : Une directrice d’école et une principale agressées en quelques jours

Les trois mises en cause sont poursuivies pour « violences volontaires sur personne chargée d’une mission de service public au sein d’un établissement scolaire » dans deux affaires distinctes. Elles sont toutes trois placées sous contrôle judiciaire et convoquées en septembre 2022 devant le tribunal correctionnel de Narbonne. »

 

Il y en a marre ! Agressions en avril, convocations au tribunal en septembre. Que va-t-il se passer entre temps ? Comment les collègues agressées parviendront-elles à se reconstruire ? Quelles aides apportées par le ministère de tutelle ? La Mgen et le PAS, mais est-ce suffisant ?

Ce genre de grave délit devrait être jugé en comparution immédiate et de lourdes sanctions prononcées. Cela fait également partie de la revalorisation de la fonction.

Un enseignant n'est pas un citoyen lambda : il a reçu une mission de service public, celle de former des citoyens responsables, et tout doit être mis en œuvre pour lui permettre d'accomplir cette mission dans la sérénité. Il en va de l'avenir de la République dont la pérennité ne saurait être mise en cause par des parents d'élèves voyous. Les valeurs que porte et transmet l’Éducation nationale ont besoin d'être défendues par tous les moyens, y compris (hélas!) judiciaires.

Et ce n'est pas fini...

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Des transports fossiles à diminuer… mais soutenus

27 Avril 2022, 17:18pm

Publié par Bernardoc

Extrait d'un article de Nicolas Desquinabo

Plus de 90 % des transports consomment du pétrole et sont responsables de 30 % des émissions de gaz à effet de serre (seul secteur en hausse depuis 1990). Ceci expose la France à plusieurs problèmes majeurs :

  • une forte dépendance stratégique auprès de pays parmi les moins sûrs (ex-URSS, Moyen-Orient, Golfe du Niger, etc.) ;

  • une perte économique allant de 30 à 60 Mds € par an pour les seuls transports, soit la grande majorité du déficit commercial et l’équivalent d’au moins 500 000 emplois « perdus » ;

  • des dommages sanitaires divers, en particulier 4 000 morts/an liés aux accidents et au moins 50 000 morts/an liés aux pollutions des véhicules thermiques.

Objectifs : réduire la consommation des moyens de transport et augmenter la part « modale » des transports « non fossiles » avec comme cibles :

  • 25 % des voyages (en « voyageurs x km ») en transports collectifs non aériens en 2020 (contre 18 % en 2008), en augmentant les infrastructures de transports collectifs (trains, trams, bus en voie propre) ;

  • 25 % des marchandises (en « tonnes x km ») en ferroviaire et fluvial en 2022 (contre 13 % en 2008).

Les résultats sont très décevants. En effet : 

Les « inversions » : quasiment rien pour le ferroviaire, sur-soutien du fret routier et malus dérisoires ne sont pas la solution.

Et ce n'est pas fini...


 

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1er mai 2022

26 Avril 2022, 10:37am

Publié par Bernardoc

Agir pour le progrès social et la paix !


La CGT appelle l’ensemble du monde du travail, chaque salarié, privé d’emploi, retraité ou étudiant à se mobiliser largement le 1er mai prochain à l’occasion des manifestations et rassemblements qui seront organisés partout en France. À cette occasion, nous porterons l’exigence du progrès social, dans une société soucieuse de l’avenir de la planète et d’un monde de paix.
La première préoccupation des Français est de mieux vivre des fruits de leur travail. À l’heure où l’économie mondialisée crée en France et à travers le monde un accroissement sans précédent des inégalités sociales et où les prix des produits de consommation comme le prix de l’essence explosent, celles et ceux qui n’ont que leur travail pour vivre subissent de plein fouet un système économique au seul service des intérêts du capital, des actionnaires dont les dividendes franchissent chaque année de nouveaux records.
L’argument qu’il ne faut pas augmenter les salaires, les pensions et les minima sociaux sous couvert de conjoncture économique difficile se fracasse sur la réalité d’un enrichissement indécent et sans précédent des ultras-riches !

C’est la conséquence des choix économiques et sociaux des gouvernements successifs, ce sont donc d’autres choix qu’il nous faut imposer par la mobilisation sociale, tant dans la rue qu’au sein des entreprises et des services publics !

Comme jamais les questions environnementales sont au cœur des préoccupations sociales : elles appellent à un durcissement des sanctions en
direction des entreprises qui ne respectent pas les normes environnementales, à une conditionnalité d’attribution des 200 milliards d’aide public, elles doivent aussi contraindre le nouveau gouvernement à agir et à respecter les textes et accords internationaux sur le climat.

Parce qu’il n’y a pas de progrès social possible sans l’assurance d’un avenir durable pour la planète, il n’y aura pas non plus de combat contre la « fin du monde » sans se préoccuper dans le même temps de la « fin du mois ».
Depuis l’après-guerre et tout particulièrement ces deux dernières années, l’utilité et l’efficacité des services publics ont été démontrées. Qu’en aurait-il été de la gestion de la crise sanitaire sans des services publics et des agents répondant présents ? Qu’en aurait-il été de l’approvisionnement énergétique, des transports et de leur régulation, des télécommunications, de l’enseignement et de la culture sans des salariés et agents résolument engagés dans leurs missions et des modes de financements publics ?
Qu’en aurait-il été des entreprises du secteur privé sans des financements publics de plusieurs milliards permettant de les soutenir en période d’arrêt de la production ?

Vous ne voulez pas en rester là! Ensemble, dans le syndicat, nous serons plus forts.

L’heure est bien à la reconnaissance de la valeur « travail », à la juste rémunération de celui-ci et de notre système solidaire de protection sociale
par le salaire brut. Toute augmentation du salaire net par l’abaissement des cotisations sociales est à combattre, car c’est l’ensemble de notre protec-
tion sociale qui s’en trouverait fragilisée (retraite, assurance chômage, santé).
Agir et se mobiliser ce 1 er mai, c’est porter l’exigence sociale et environnementale au cœur des politiques publiques à mettre en œuvre. C’est agir pour notre système de protection sociale, gagner le retour à une retraite à taux plein à 60 ans et avant pour les métiers pénibles, c’est gagner un Smic à 2000 € brut et l’augmentation des salaires et des pensions en proportion... Bref, c’est agir tant en direction du gouvernement que du patronat pour gagner un monde de progrès social et de paix !

Parce que rien ne nous sera donné, il faut nous organiser pour agir au sein de nos entreprises de nos services ou de nos lieux de vie.
Agir ensemble pour obtenir satisfaction sur nos revendications, c’est possible en s’organisant au sein de la CGT. Pour cela, il faut se poser la question de son adhésion à la CGT ! Quelle belle occasion que la date du 1er mai pour cela !

Pour mieux vivre des fruits de son travail dans un environnement durable et un monde de paix, le 1er mai 2022, mobilisons-nous.

 

A BORDEAUX

10H30

PLACE DE LA REPUBLIQUE

Et ce n'est pas fini...

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Carte blanche ?

25 Avril 2022, 11:25am

Publié par Bernardoc

Ca y est, le méprisant de la République est reparti pour un dernier tour. Je m'attends au pire, car même si nous l'« obligeons », je l'imagine mal changer d'attitude, surtout s'il a un parlement à sa botte. La radio vient d'annoncer que c'est lui qui validerait les candidatures de son parti pour les législatives ; donc cela serait surprenant qu'il accepte de voir plusieurs têtes (des frondeurs ? Ahahah!).

Avant même d'annoncer sa candidature, il nous avait parlé des « Jours heureux » sans donner la référence historique, et surtout sans dire que depuis qu'il sévissait il s'appliquait à détruire ce que nos valeureux prédécesseurs avaient construit.

Assez inquiet entre les deux tours, il avait dit que « nos vies valent mieux que leurs profits », mais bien entendu, cela n'a rien à voir avec la suppression de l'ISF. Toute honte bue et sans citer ses sources, il nous annonce une planification écologique afin de bâtir un avenir en commun. Comme s'il allait appliquer une politique sociale pour ce second quinquennat !

Alors oui, effectivement, votons pour imposer la mise en place de ces idées aux législatives...dans l'UNITE !

Et ce n'est pas fini...

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Le ticket de caisse, c’est bientôt fini.

24 Avril 2022, 14:57pm

Publié par Bernardoc

Je me demande, mais je ne suis pas un spécialiste, s'il n'y a pas d'autres économies à faire. En tous cas, je continuerai de demander mes tickets.

Extrait de radins.com

La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire prévoit que le ticket de caisse ne soit plus imprimé d’office.

Il faudra prendre l’habitude de ne pas se voir délivrer de ticket de caisse… sauf si on le demande. C’est en effet au 1er janvier 2023 que la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire fixe la fin de l’impression systématique du ticket de caisse. L’argument du législateur : un hypermarché consomme chaque année 10.600 rouleaux de papier thermique pour l’impression des tickets de caisse. En délivrer moins permettrait donc d’utiliser moins de papier.

Dans leur exposé des motifs pour faire adopter cet amendement, les députés Patricia Mirallès et Gilles Le Gendre et la ministre Barbara Pompili citaient par ailleurs plusieurs études selon lesquelles les bisphénol F et S, qui sont venus remplacer le bisphénol A dans la composition de tickets de caisse, n’étaient pas sans danger. Les deux substances étaient qualifiées de perturbateurs endocriniens par des chercheurs japonais. Pour la même raison, une autre étude recommandait d’éviter de faire manipuler des tickets de caisse à des hôtesses de caisses enceintes.

Peut-on parler de la fin des preuves d’achat ? Pas vraiment. Tout d’abord, le client pourra toujours demander l’impression du ticket de caisse. Ensuite, de nombreux magasins proposant une carte de fidélité ont, sur leur site et application, un « Espace fidélité » où le client peut visualiser l’ensemble de ses tickets de caisse. Le ticket de caisse ne disparaît donc pas, il est aujourd’hui plus durable encore que la traditionnelle facturette papier.Certains enseignes anticipent d’ores et déjà cette nouveauté législative. Carrefour et les magasins U ne délivrent plus de ticket de caisse par défaut depuis avril 2021. « On sait aujourd’hui que les 30 milliards de tickets de caisse imprimés chaque année en France sont à l’origine de l’abattage de 2,5 millions d’arbres et du gaspillage de 950 millions de litres d’eau », mettait en avant Carrefour au moment de la mise en place de cette disposition.

Et ce n'est pas fini...

 

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Eh oui, j'ai connu ça.

23 Avril 2022, 19:02pm

Publié par Bernardoc

Extrait de planet.fr

Un petit verre de rouge à la cantine ? Si aujourd’hui l’idée paraît complétement absurde, jusque dans les années 50, servir du vin aux enfants dans les établissements scolaires était la norme. Le vin était alors considéré comme une boisson nutritive, fortifiante et avec d’indéniables vertus pour la santé.

À l’époque, le vin faisait partie du quotidien des Français, et ce, dès le plus jeune âge. "Le comité national de propagande en faveur du vin, qui était placé sous l’égide de l’État, faisait tout pour promouvoir la consommation de vin dans les écoles et l’une de ses cibles prioritaires était les enfants", raconte Stéphane Le Bras. Pour autant, les plus jeunes n’attendaient pas forcément l’heure du déjeuner pour boire leur premier verre. "Des cas d’enfants arrivant saouls à l’école primaire ont été répertoriés. Leurs parents leur servaient généralement du vin aux alentours de 8 ou 9 degrés coupé à l’eau au petit-déjeuner", relate l’historien.

Les enfants n’étaient toutefois pas les seuls à subir ce lavage de cerveau. "En plus de leur salaire, les ouvriers avaient droit, tous les jours, à deux ou trois litres de vin dans leur panier-repas, détaille Stephane Le Bras. La France était considérée comme la nation du vin dans le monde. En dehors de l’aspect culturel, cela suppose qu’il y avait de forts enjeux économiques derrière la consommation de cet alcool".

Il faudra attendre l’arrivée au pouvoir de Pierre Mendès France pour que le vin soit interdit, en 1956, aux enfants de moins de 14 ans dans les établissements scolaires. "Au début des années 50, il y a eu un renouveau du mouvement antialcoolique. Au même moment, une nouvelle génération de médecins a émergé et a mis en garde contre l’alcoolisme. L’argument majeur était que soigner les alcooliques coûtait trop cher à l’État", explique Stéphane Le Bras.

Afin d’habituer les plus jeunes à une autre boisson, Pierre Mendès France a eu l’idée de remplacer le vin par le lait dans les établissements scolaires. "Les enfants devaient développer de nouveaux goûts afin de se tourner vers le lait plutôt que le vin lorsque leurs parents servaient le petit-déjeuner. Le lait était également censé permettre un meilleur développement physique. De plus, la filière laitière produisait énormément de lait et il fallait en écouler les stocks", développe l’historien.

Ce n’est toutefois qu’en 1981 que le vin fût interdit dans tous les établissements scolaire pour les mineurs. Jusqu’au début des années 2000, les élèves majeurs pouvaient, eux, encore boire du vin dans certains internats. "De son côté, la filière viticole a opéré une montée en gamme en passant du gros rouge à des vins de qualité, précise Stephane Le Bras. Aujourd’hui, les Français en boivent environ 40 litres par an et par habitant contre 130 dans les années 50". Une petite révolution.

Et ce n'est pas fini...


 

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L’Éducation nationale et l’extrême-droite main dans la main contre l’école.

22 Avril 2022, 10:13am

Publié par Bernardoc

Communiqué de l’équipe enseignante de l’école Pasteur de Saint Denis

Nous, les dix-neuf enseignant·es de l’école élémentaire Louis Pasteur à Saint-Denis, venons d’appendre ce lundi 4 avril que six d’entre nous allions subir une mutation « dans l’intérêt du service », dans les jours à venir.

Cette décision des services départementaux de l’Éducation nationale (DSDEN 93) est la suite d’une série de maltraitances institutionnelles que nous subissons depuis des années, notamment pour notre attachement au fonctionnement collégial de l’école.

A la rentrée 2021, après une année sans direction d’école où l’équipe a dû porter seule les charges administratives, une nouvelle directrice a été nommée par la direction académique.

Très rapidement, celle-ci a mise en place des pratiques managériales allant contre le fonctionnement collectif et coopératif de notre équipe et ne prenant jamais en compte l’intérêt des enfants. empêchements à travailler (rétention d’informations, non accès au matériel et aux locaux), autoritarisme (non respect des décisions du conseil des maître·sses, interdiction de sorties) pressions psychologiques, humiliation devant parents et élèves, mensonges , diffamation et propos calomnieux, incitation auprès de parents d’élèves à produire des écrits ou même porter plainte contre des enseignant·es pour motifs calomnieux, et autres fautes professionnelles graves , comme la falsification des élections de parents d’élèves.

Alors que nous avons alerté notre hiérarchie de tous ses agissements et de la souffrance que cela engendrait au quotidien, la seule réponse de l’administration a été de diligenter une enquête administrative pour "climat scolaire dégradé" en décembre 2021. Nous avons alors dû subir, tout au long de celle-ci, des entretiens humiliants et à charge.

Nous avons appris par la suite que la directrice entretenait des relations avec l’extrême-droite, ce qui a été confirmé par un article publié dans l’Incorrect (journal d’extrême-droite), en janvier 2022 dans lequel elle diffame les collègues de l’école.1

Aujourd’hui, l’institution au lieu de nous protéger comme il est de son devoir (nos demandes de protection fonctionnelle sont restées par ailleurs sans réponse), nous réprime violemment et ;collabore ainsi avec l’extrême-droite !

En prenant cette décision de muter de force des collègues investi·es auprès de leurs élèves (certain·es enseignant·es sont en poste depuis plus de dix ans dans l’école) sous prétexte d’une volonté de retour à la « sérénité de l’école » , l’administration prive les élèves de six classes de leur maître·sse en plein cours de l’année scolaire et désorganise ainsi le service public d’éducation.

Loin de nous apporter « sérénité », cette décision attise notre colère envers l’institution qui nous méprise. Nous nous mobiliserons collectivement, avec détermination et par tous les moyens possibles pour empêcher ces mutations.

On touche pas à nos collègues !

1 G. Robin, « Gauchisme à l’école. Le niveau monte », L’Incorrect, n° 49, janvier 2022.

Et ce n'est pas fini...

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MRIFEN, ça vous parle ?

21 Avril 2022, 09:43am

Publié par Bernardoc

« Face à des évolutions économiques de plus en plus fortes et imprévisibles, nous sommes aujourd’hui convaincus que l’UMR ne peut rester isolée. C’est pourquoi nous avons entamé un processus de rapprochement financier avec le groupe VyV, dont nous étions partenaire depuis sa création en 2017. Si l’Assemblée générale du 30 juin confirme ce choix et ses modalités, nous bénéficierons dès 2023 de tous les avantages d’appartenir au plus grand groupe mutualiste français. »

Voici la fin d'un message du président de l'UMR, dernier avatar (ou avorton ?) de l'antique Mutuelle Retraite des Instituteurs et des Fonctionnaires de l'Education Nationale. Des erreurs de gestion ont amené cette dernière à une quasi disparition, et les questions que nous, les « boomers », posions à nos anciens à l'initiative de cette belle œuvre, ont toujours été balayées d'un revers de main. Plusieurs fois la MGEN est venue au secours du Cref (autre nom intermédiaire) pour le renflouer ; elle a même diffusé pendant quelques années le Corem (nom actuel) avant de jeter l'éponge.

Or voici qu'on nous annonce un « rapprochement financier » avec le groupe VyV, dont, si je ne m'abuse, la Mgen est un des deux piliers. Que faut-il entendre par ce « rapprochement » ? Pas grande explication.

Ce n'est pas sans me rappeler le rachat de la Camif par la Maif (d'où elle était issue) que j'ai évoqué plus haut.

On est bien loin de ces œuvres mutualistes crées à l'origine par la puissante Fédération de l'Education Nationale (qui prônait la réunification syndicale au sein de la CGT) et il semble que les syndicalistes n'ont vraiment plus leur mot à dire dans la gestion de ces monstres.

Et ce n'est pas fini...

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