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Le blog de Bernard SARLANDIE

N'importe quoi.

16 Mars 2013, 18:21pm

Publié par Bernardoc

         Il est des endroits où il est permis de dire n’importe quoi ; l’Assemblée nationale est l’un de ceux-là. En ce moment est discutée la loi PEILLON de refondation ( ?) de l’école. Un des articles vise à instaurer l’enseignement d’une langue dès le CP. Et voici ce qu’a osé dire M. MYARD, député de la droite populaire (c’est-à-dire la droite extrême de l’UMP) : « L’anglais, ça s’apprend quand on est en âge de fréquenter des petites Anglaises. »

         J’ignore si la pratique des langues anglaises - je ne parle pas de celles qui sont dans la bouche des petites Britanniques, mais de celles, reste de la colonisation, qui sont pratiquées sur les cinq continents – est une qualification acquise par ce député, mais je ne vois nulle part mentionné dans la loi qu’il est question de l’anglais. C’est un raccourci audacieux au moment où l’on nous parle de favoriser le multilinguisme.

         Il me plaît à nouveau de penser qu’un jour les langues de nos régions républicaines ne seront  plus tabou en maternelle, et qu’à l’entrée au CP tous les enfants auront accès à l’Esperanto, dont la valeur propédeutique n’est plus à démontrer et qui facilite grandement la communication entre les peuples, du fait de sa neutralité.

         Après, lorsqu’ils arriveront en 6ème, ayant déjà trois moyens de communication (langue de la région, du pays et universelle), les enfants, en partenariat avec leurs parents, pourront choisir la langue qui leur parlera peut-être le plus : portugais, norvégien, japonais, et pourquoi pas anglais…en fonction de leur situation familiale, géographique, ou de l’avenir qu’ils envisagent.

         Comme nous l’ont montré deux Anglais (outre la reine) célèbres : Tony BLAIR et Boris JOHNSON, qui s’expriment en français lorsqu’ils sont chez nous, on peut très bien se faire comprendre dans le monde en utilisant une autre langue que l’anglais.

Et ce n’est pas fini…

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Devoirs.

15 Mars 2013, 07:46am

Publié par Bernardoc

         Dans l’Humanité d’hier, seul journal à ne pas parler du pape, Catherine CHABRUN, rédactrice en chef du Nouvel éducateur (ICEM-Pédagogie Freinet), indiquait que dans la future loi Peillon « l’interdiction des devoirs à la maison est réaffirmée ». Elle rappelait aussi que ceci est interdit depuis 1956, interdiction confirmée en 1964.

         Mais alors, pourquoi le mentionner encore une fois ? Eh bien, parce que plus de 50 ans, après les textes ne sont toujours pas appliqués. Et certains parents en redemandent ! Je me souviens, lorsque j’étais parent d’élèves, comment certains parents essayaient de ruser pour que leurs rejetons aillent dans une école « sérieuse », avec suffisamment de devoirs à faire à la maison. Ce serait sûrement les parents d’aujourd’hui qui ne trouveraient que du bien à la semaine de quatre jours.

         Pourtant, quelle source d’inégalités que ce travail à faire en dehors de l’école. Entendons-nous bien : apprendre des poésies et les tables de multiplication n’est pas ce que je considère comme des devoirs, mais un pas vers la culture. De même lorsque j’étais enseignant dans ce qui s’appelait à l’époque un CET (Collège d’Enseignement Technique), je savais que tout ce que les élèves retiendraient devait être fait en classe, ce qui n’empêchait pas les leçons à la maison (eh oui, les verbes irréguliers anglais, il fallait bien les apprendre) et une fois par quinzaine une rédaction. Et c’était suffisant. Alors que l’on cesse de nous faire croire que ce qui était possible avec des ados de 15-16 ans ne l’est pas avec des gamins de 8-10 ans, qui ont besoin de jouer après leur longue journée d’école. Si nous nous sommes battus pour les 35 heures, c’est bien que l’on trouvait les journées et la semaine trop longue, nous autres adultes.

         Alors espérons que cette fois-ci la loi soit appliquée une bonne fois pour toutes.

Et ce n’est pas fini…

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Debout l'Europe !

14 Mars 2013, 13:29pm

Publié par Bernardoc

         Enfin ! Le parlement européen a décidé de montrer qu’il existe, et c’est très important, car c’est la seule instance élue, contrairement à la commission ou au conseil des ministres où ne siègent que des représentants désignés par les gouvernements, mais sans l’appui des peuples.

         Cette prise de position, un peu plus d’un an avant les prochaines élections encouragera peut-être les citoyens à se rendre aux urnes lors du prochain scrutin, car ils se rendront peut-être compte que leur vote est important, et qu’il permettra de contrer les directives néfastes qui n’arrêtent pas de pleuvoir pour tenter de mettre les peuples à genoux. Ainsi, souvenons-nous du 1,4 milliard d’euros sabré dans les fonds accordés à l’aide alimentaire, ce qui avait conduit le président du Secours populaire à annoncer, qu’au XXI° siècle, en France, des gens allaient à nouveau mourir de faim.

         Il y a déjà plusieurs années que les syndicats ont entamé des convergences au niveau européen, avec une revendication, celle d’aligner les conditions de travail vers les plus favorables existantes.

         Si le parlement se remet à vouloir jouer un rôle qui lui a été interdit jusque-là, il serait bon, dans un souci démocratique de revenir au mode d’élection au suffrage universel tel qu’il existait au début, c’est-à-dire avec une circonscription unique. En effet, le système actuel n’a qu’un but, celui de laminer les « petites » listes qui, si elles avaient des chances d’obtenir des élus sur une liste unique au niveau national, voient leurs « chances » sérieusement réduites dans les circonscriptions telles qu’elles existent actuellement.

         Encore un effort pour plus de démocratie !

Et ce n’est pas fini…    

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Impôts locaux.

13 Mars 2013, 16:26pm

Publié par Bernardoc

         Intéressant article dans le dernier numéro de Marianne, intitulé « Ce que vos élus font de vos impôts », où l’on se rend compte que ce n’est ni la taille des villes, ni la couleur de la municipalité gestionnaire qui font la différence.

Trois tableaux sont particulièrement parlants : le premier concerne la dette par habitant. Et là, on a peine à croire que l’on parle de la même chose : entre deux municipalités socialistes de la même région, Villeurbanne et Saint-Etienne, cette dette varie de 25 € à 2 264 €. Or, la dette est le résultat d’emprunts pour des investissements au service de la population. Il faut donc croire que Villeurbanne est plus riche que Saint-Etienne et que ses investissements sont autofinancés. Le même tableau indique aussi que, juste derrière Saint-Etienne, la ville la plus endettée est une ville gérée depuis de nombreuses années par la droite : Marseille, avec 2 103 € de dette par habitant.

Le deuxième tableau révèle les taxes foncières, et là encore Villeurbanne est la ville où elle est la moins chère, avec une augmentation qui ne dépasse pas l’inflation (1,8%), augmentation similaire à celles de Saint-Etienne et Marseille. En revanche, c’est une autre municipalité socialiste, celle d’Argenteuil qui a fait faire un bon de 7,6% à cette taxe ; volonté d’accélérer son désendettement car elle se classe juste après les deux précédentes pour la dette, avec plus de 2 000 € par habitant ?

Le troisième tableau concerne la taxe d’habitation : Villeurbanne est encore bien classée, bien que ce soit Paris qui perçoit la moins chère. Et c’est une ville socialiste Caen, pourtant endettée à moins de 1 000€ par habitant, qui augmente sa taxe d’habitation de 7,4%, alors qu’elle est déjà en haut du tableau pour la taxe foncière.

Je suppose qu’il doit y avoir des explications pour toutes ces disparités, mais pour le moment, elles ne provoquent chez moi que des interrogations sans réponse.

Et ce n’est pas fini…   ocaux.

 

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Indécent !

12 Mars 2013, 15:56pm

Publié par Bernardoc

         cent !Je ne vois pas d’autre mot pour qualifier la publicité qui envahit la radio à longueur de journée ainsi que des pages entières de nos journaux. De quoi veux-je parler ? Mais du « Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi », vous savez ces 20 milliards de cadeaux au patronat sur deux ans, et sans espoir de remboursement : rien à voir avec la dette !

         Comment en cette période de « crise » du capitalisme triomphant trouve-t-on les ressources pour financer cette mesure ? Facile : on s’en prend aux petits contribuables à l’impôt sur le revenu. Et pour ce paragraphe de la loi de finances, le gouvernement (puisque c’est lui qui paie cette pub) a bien fait attention de ne pas se faire retoquer par le conseil constitutionnel. Donc, on gèle le barème, ce qui va provoquer une augmentation des impôts chez bon nombre de nos concitoyens, on augmente la TVA, qui, je le répète, n’a rien à voir avec l’augmentation prévue par Fillarkozy, on maintient le Smic au même niveau, on augmente la CSG,…Et ponctionner les bas revenus pour alimenter les caisses du patronat entraînera, mais jusqu’à quand, beaucoup moins de résistance que s’attaquer au grand capital qui se prétend à l’agonie.

         J’étais à une réunion syndicale ce matin, et une responsable faisait remarquer que depuis que le SPD allemand avait pris des mesures antisociales, il n’avait plus été réélu. Et apparemment certains parlementaires qui voteront comme un seul homme la future loi ne sont pas très confiants en un avenir serein. Heureusement pour eux ils n’auront pas à aller devant le peuple pour les municipales, non-cumul des mandats oblige. Comment ça ? Ce n’est plus d’actualité ? On nous aurait menti ? On ne peut donc plus faire confiance aux politiques ? Quelle déception !

Et ce n’est pas fini…

 

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Un p'tit coup d'pouce pour aider au changement...

11 Mars 2013, 17:47pm

Publié par Bernardoc

COSS 33 Coordination Santé Solidarité Gironde

8 Rue de la Course 33000 Bordeaux 0614555478

Membre de la COORDINATION NATIONALE

des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité

ABOLITION DES FRANCHISES ET DES

DEPASSEMENTS D’HONORAIRES MEDICAUX !

En hommage à Bruno-Pascal CHEVALIER président de l’association Ensemble pour une Santé Solidaire, décédé le 17 décembre dernier, notre rassemblement de ce mercredi 13 mars 2013 à Bordeaux, organisé dans le cadre du mouvement national NOTRE SANTE EN DANGER, est pour nous l’occasion d’exiger à nouveau : « Accès à la prévention et aux soins pour toutes et tous, partout ! » et de le rappeler à notre gouvernement qui semble avoir la mémoire courte… !

Alors que le Parti Socialiste avait lutté avec nous contre les « franchises sarkozy » apparues début 2008 (0,50 € sur chaque boîte de médicament et sur les actes paramédicaux, 2 € sur chaque transport sanitaire), il a refusé de valider les propositions législatives visant à les supprimer.

Concernant le dossier des dépassements d’honoraires, il a fait passer l’intérêt des médecins dépasseurs avant la lutte contre les difficultés d’accès aux soins pour nos concitoyens (cf. adoption de l’avenant conventionnel en octobre dernier, qui a laissé les choses quasiment en l’état pour les pratiques en structures privées) ; c’est de très mauvais augure pour la future règlementation de l’activité libérale à l’hôpital… En conséquence le renoncement aux soins pour raison financière touche une partie grandissante de la population.

Nous refusons toutes ces mesures de taxation des malades. Nous vous appelons à rejoindre notre mouvement de résistance.

A Bordeaux rassemblement de 11h30 à 13 h devant la 

Préfecture de Mériadeck, côté Tram.

 

Et ce n’est pas fini…

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Merci France ô !

10 Mars 2013, 07:44am

Publié par Bernardoc

         Quelle bonne idée d’avoir programmé la veille de la journée internationale des femmes le film de 2008 consacré à Louise Michel ! C’est Sylvie TESTUD qui incarnait cette grande communarde anarchiste. Le film commence par un gros plan de l’actrice qui est en train de répondre à ses juges à la fin de son procès, puis c’est l’arrivée en Nouvelle Calédonie. Merveilleux paysages, très bien filmés, mais aussi caractères finement brossés en deux coups de caméra…

         Deux moments très forts vers le début du film : lorsque trois Kanaks arrivent et répondent en chantant aux chansons de la Commune que chantaient les déportés. Puis, un peu après l’enterrement d’une femme dont le cercueil, avant d’être recouvert de terre, sera enseveli sous des morceaux de chiffons rouges que jetteront ceux qui restent. Tentative d’intrusion du curé qui sera fermement repoussé. Tout cela sur fond de tir de carabines : on fusillait beaucoup.

         Et la vie continue d’être très dure ; le premier gouverneur, qui possédait une once d’humanité, est remplacé par un autre beaucoup plus dur, et la cohésion du groupe s’effrite. Alors que les tribus kanak se révoltent, il va même se trouver des déportés pour faire front avec l’armée pour les combattre. Ce qui donnera lieu à deux scènes poignantes où des cadavres des deux camps joncheront le sol. Pourtant, Louise continue inlassablement d’écrire en France, notamment à Clémenceau, pour réclamer l’amnistie.

         Finalement, Louise, dont les combats ont fait blanchir les cheveux,  sera appelée comme institutrice à Nouméa, lieu propice pour éduquer ses élèves, filles d’Européens, à la générosité et aux valeurs de fraternité portées par la Commune.

Et ce n’est pas fini…

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Journée Internationale des Droits des femmes.

9 Mars 2013, 07:53am

Publié par Bernardoc

         En ce 8 mars, jour décrété par Yvette ROUDY Journée Internationale des Droits des Femmes (avec la fête de la musique, une des créations socialistes du gouvernement Mauroy qui auront fait date), le conseil régional organisait une journée au Rocher de Palmer. Vacances obligent, j’y étais en tant que représentant de l’URPEP ; du coup Rose s’y est inscrite en tant que Présidente de l’Adosen. Nous y étions donc à parité, mais l’assistance était composée au moins à 90% de femmes. D’ailleurs Allain ROUSSET, qui nous avait invités, n’était pas là.

         En fait nous n’y sommes restés que la matinée, et j’ai eu l’impression que c’est ce qui était voulu, une vice-présidente du Conseil général ayant déclaré que la journée se poursuivrait au CG. Et avant le cocktail déjeunatoire, fort bon, comme à chaque fois au conseil régional, l’animateur de la « sieste musicale » est venu nous prévenir que seules trente personnes seraient admises, si bien que nous n’avons pas tenté notre chance.

         Nous avons donc assisté à une table ronde avec des intervenantes de haut niveau : trois universitaires : Eliane VIENNOT de Saint Etienne, qui nous a parlé de : « Le sexe du pouvoir : histoire d’une confiscation » : une lecture revisitée et ébouriffante de l’histoire de France. Lui succéda Mariette SINEAU, du CNRS/Sciences Po, qui nous entretint, toujours sur le sexe du pouvoir, mais en le resituant dans la période contemporaine : « Vers la fin d’un monopole ? ». Enfin, Réjane SENAC, encore du CNRS/Sciences Po, fit un brillant exposé sans notes sur le thème : « Partage du pouvoir : du sexisme constituant à une parité inachevée ? ». Et, cerise sur le gâteau, une intervenante qui ne figurait pas au programme : Anne CADIOT-FEIDT, la toute nouvelle bâtonnière du barreau de Bordeaux, élue huit ans après sa première tentative, malgré le machisme virulent de certains de ses confrères ; cette dernière a bien précisé qu’elle intervenait en tant que citoyenne, et qu’elle était prête, comme chacun de nous à saisir les politiques pour faire bouger les lignes.

         Quelques photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/201303088Mars2013?authuser=0&authkey=Gv1sRgCJL-lZqOguS5gwE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini… 

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8an de Marto : Komuna deklaro.

8 Mars 2013, 18:26pm

Publié par Bernardoc

CCOO UGT   CGIL CISL UIL  CGT  DGB  OPZZ Solidarnosc

 

            La soci-ekonomika krizo havas pli fortegajn efikojn sur la situacio de  virinoj, labore aŭ vive, plifortigitaj pro la « kontraŭ-krizaj antaŭrimedoj.»

            Niaj sindikatoj, el 5 Eŭropaj regionoj, deziras atentigi pri tiu realeco.

            Laboraj Komisionoj kaj UGT el Valencio, Hispanio, CGIL/CISL/UIL el Emilio Romanjo, Italio, CGT Akvitanio, Francio, DGB el Hesselando, Germanio, Solidarnosc kaj OPZZ el Pollando, funkciantaj kiel partneroj, estas starigantaj, ekde 2008, komunan projekton pri egaleco inter viroj kaj virinoj, kun, ene de ĉiu regiono, la startigo de observatorio de egaleco kadre de la partnerado.

            Tio estas loko por :

-         Vigle atenti pri la evolo de la laboro ĉe la virinoj kaj ankaŭ pri la kolektivaj konvencioj kaj la naciaj aŭ regionaj leĝoj ;

-         Ellabori komparajn diagnozojn pri viroj/virinoj, nombre kaj laborkondiĉe (horaroj, labortipoj, salajroj, akordiĝo inter familia- kaj profesia-vivo) ;

-         Precize situigi la obstaklojn, kiuj kaŭzos neegalaĵojn, kaj eĉ diskriminaciojn ;

-         Proponi sindikatajn agojn favore al vera kaj efektiva egaleco  pri salajro kaj ŝanco koncerne virojn kaj virinojn ĉe labor-merkato kaj sekve en siaj vivoj.

Niaj sindikatoj, konsciaj, ke la ekonomika krizo frapegas ĉiujn Eŭropajn salajrulojn – eĉ en la landoj kie okazas kreskadeto, la nombro de malriĉaj laboristoj plialtiĝas – deklaras, ke grava atento devas esti dediĉita al la ĉefaj malprofitaj konsekvencoj por virinoj. Ĉiuj informoj kolektitaj dum la ARIADNA projekto devas esti aktualigitaj.

La misharmonioj viroj/virinoj, la neegalaĵoj dum profesia kaj familia vivo, antaŭekzistantaj en la socio, plifortigas la efikojn de la krizo kaj pligravigas la virinajn vundeblecon kaj marĝeniĝon.

En 2008/2009, la viroj estis la unuaj atingitaj de senlaboreco pro tio, ke devigaj maldungadoj okazis ĉe industrio kaj konstruistaro. Ek de 2010, la virina proporcio de senlaboreco estas pli alta pro tio, ke la publikaj servoj, kie ili estas pli altnombraj, bridadiĝis.

La Internacia Labor-Organizo, la Eŭropa Parlamento, la OCDE, substrekas la  superan nombron de virinoj ĉe la senlaboruloj…precipe koncerne la « portempan senlaborecon ».

Ĉar la recesio kaŭzis :

-         Kreskon de portempa laboro, amase trudita ĉe virinoj ;

-         Multobligon de nuligeblaj kontraktoj, ĉefe ĉe virinoj, kiel atestas rezolucio de la Eŭropa Parlamento « pri la portempa laboro ĉe la laboristinoj » (n.2018/2010), kiu substrekis la seksan naturon de la portempa laboro ;

-         Mallongajn kaj netipajn horarojn kun malaltaj salajroj, kiuj estas universalaj propraĵoj de virinlaboro.

La emeritiĝ-reformoj, en ĉiuj el niaj landoj, pli suferigas virinojn, ĉar ili devas haltigi siajn karierojn. Mona malsolideco kondukas pli kaj pli da virinoj ĉesi sin flegi, iri al preventaj konsultoj kaj ekzamenoj, tial ke ili malsaniĝas.

La nombro de virinoj solaj kun infanoj, kiuj devas iri al manĝdisdonado, estas ĉiam kreskanta. La senlaboreco devigas la junulojn reveni ĉe siajn gepatrojn, la malaltiĝo de la familiaj enspezoj devigas maljunajn dependajn homojn resti hejme. La hejmaj ŝarĝoj kreskas, suferitaj de la virinoj.

Recesio kaŭzas grandegajn ondojn da migrantoj. Virinoj estas precipe direktitaj al neformala laboro, ofte hejmaj taskoj, infanvartado, flegado.

La malfacileco por pagi luprezon favoras « interŝanĝon de servoj » postulitaj de la junulinoj la posedantoj. La pligraviĝo de mizeraj situacioj nutras la disvolviĝon de prostituadaj retoj.

            La rimedoj altruditaj por malgrandigi la krizon plifortigas la neegalecajn situaciojn inter viroj kaj virinoj.

La devigo por la ŝtatoj malgrandigi siajn publikajn deficitojn, necesigas malgrandiĝon de la publikaj servoj, kun drasta malpliigo de la dungebloj. Kaj tie, la plej multnombraj salajruloj estas virinoj.

            Ĉar la publikaj servoj ne plenumas la prestaĵojn, ili estas plenumendaj de la virinoj, laŭ ilia tradicia rolo, tial plifortigantaj ilian eksigon.

            La reformaj rimedoj proponitaj de la mastraro ĉe la labor-merkato rekomendas la kreskon de portempa laboro, la malaltiĝon de la salajroj, la malaltiĝon de la labor-daŭro, eĉ por la portempaj horaroj : rimedoj, kiuj plifortigas la neegalecan situacion ĉe la virinoj.

La krizo, ekonomia, financa, kultura, detruas la egalecajn valorojn, kaj devigas regreson koncerne al la pozicio de la virinoj en la socio, kadre de reveno al reakciaj ideoj : la loko de virinoj estas hejme. Perdo de la kapableco socie konstrui sin pere de profesio, instigas virojn montri viran bildon hejme : la nombro de familiaj perfortoj kontraŭ virinoj krekas en multaj el niaj landoj. 

Niaj sindikatoj ne rezignos. Tra la partnerado, iliaj gemilitantoj daŭrigos la batalon por egaleco inter viroj kaj virinoj, kiaj ajn estos la situacioj. Tiucele, niaj organizoj devontigas sin :

*- regule bilanci pri la evoluo de la virin-laboro en ĉiuj el niaj regionoj ;

- adopti, en niaj organizoj, rimedojn favorajn al virinaj engaĝiĝoj kaj prikonsideroj de iliaj specifaj problemaroj kaj postuloj ;

- trakti transverse en ĉiuj projektoj, la komparan situacion de viroj kaj virinoj.

* Daŭrigi la interpelacion de la regionaj estraroj, petante de ili :

- ebligi la konon de la situacio de la virinoj koncerne  al laboro kaj formado, tra statistikoj  kiuj estu dispartigitaj laŭ seksoj ;

- firme atenti pri la respekto de la rimedoj koncerne  al egaleco jam validitaj en la leĝaroj ;

- subteni efikajn politikojn pri formado kaj interesigo ebligantaj ŝanĝiĝajn kondutojn kaj agmanierojn ligitajn kun kliŝoj koncerne  al la sociaj roloj de viroj kaj virinoj ;

- krei, disvolvi publikajn subkonstruaĵojn por infanvartejoj, infanetlernejoj, vartado kaj flegado de dependaj homoj ;

- batali kontraŭ la disvastigo de bildoj plumontrantaj  virinojn en siaj tradiciaj roloj, aŭ traktantaj ilin kiel objektojn ;

- apliki rimedojn por antaŭeviti, kontraŭbatali kaj forigi homan seksan ekspluatadon kaj ŝakradon.

* Daŭrigi la interpelacion de la regionaj mastraroj por :

- batali kontraŭ la perforto de virinoj sur la labor-lokoj ;

- obteni, ene de la firmaoj, la starigon de ĉiuj rimedoj entenitaj en la konvencioj pri profesia egaleco inter dungistoj kaj sindikatoj, unue koncernante la diagnozojn pri la profesia kaj salajra situacioj inter viroj kaj virinoj ;

- ĉesigi la masivan uzon de portempaj laboroj, nuligeblaj kontraktoj kaj malaltiĝo de salajroj, pretekste, ke okazas ekonomia krizo : la virinoj en malfortaj sociaj situacioj, kiuj kapablis adaptiĝi, tiam neeviteble elektas desperajn rimedojn ;

- instali interagadajn rimedojn por malhelpi, trakti kaj malaperigi seksan turmentadon dum la laboro.

Niaj sindikatoj daŭrigos la batalon por ke la salajroj ne plu pagu la konsekvencojn de la krizo, por ke la virinoj ne pagu krome la efikojn de la genra diskriminacio.

Et ce n'est pas fini...

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Quelle "Equipe" ?

7 Mars 2013, 12:10pm

Publié par Bernardoc

         Je n’ai jamais été lecteur de ce quotidien national : je préfère pratiquer, à mon rythme et à mon niveau, les activités sportives en vrai, plutôt que le cul sur un fauteuil, lisant un journal ou devant la télé, voire les deux simultanément, comme ces gens au stade qui consultent leur intelliphone plutôt que de regarder ce qui se passe sous leurs yeux.  

         Ce billet est donc inspiré par ma lecture de Marianne, qui mettait dans un entrefilet deux photos de la une du même numéro du journal, mais avec deux titres différents :

         « PARIS MET L’OM A GENOUX » et

         « L’OM MERITAIT MIEUX ».

         Inutile de vous dire que les lecteurs n’avaient pas le choix entre ces deux couvertures : non, simplement l’un était vendu autour de Paris et l’autre autour de Marseille. Bel exemple de courage pour un journal qui n’ose pas prendre parti officiellement, mais qui surtout cherche à ne pas choquer ses lecteurs en fonction de leur localisation géographiques avec les engagements supposés que cela implique.

         Dans le genre, Libé, qui était un journal de gauche à l’époque, avait proposé deux éditos et une couverture regardable dans les deux sens lors des présidentielles de 1974, avec Mitterrand ou Giscard en haut selon le sens dans lequel on regardait le journal. Il s’agissait d’un clin d’œil assumé, contrairement à ce que vient de faire le quotidien sportif.

         Vous avez dit déontologie ?

Et ce n’est pas fini…

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