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Le blog de Bernard SARLANDIE

voyages

La Guadeloupe

9 Mars 2010, 00:04am

Publié par Bernardoc

         Carte+Guadeloupe+copie  Toussaint 1994 : vingt ans de mariage. Je propose que nous allions découvrir la Guadeloupe, d’autant qu’un collègue y était Proviseur-adjoint d’un Lycée Professionnel, et qu’il nous avait invités. Comme les enfants avaient insisté pour venir avec nous, nous avions choisi d’aller dans une résidence hôtelière images-copie-11du Gosier et un pack de visites organisées qui nous occupaient un jour sur deux, ce qui nous laissaient la moitié du séjour pour nous retrouver avec Michel. En ces temps anciens où internet était encore dans les limbes, la communication était épistolaire, et quelques jours avant notre départ nous reçûmes une lettre dans laquelle il nous souhaitait un bon séjour, mais que lui serait en Métropole pendant ces vacances. Ce fut un choc ! et je me suis senti trahi. J’ai mis du temps à m’en remettre, mais, et surtout maintenant qu’il nous a quittés, je pense à son excellente cuisine, aux nombreux tableaux qu’il nous a offerts, et surtout à la merveilleuse petite graine qu’il avait semée en moi et qui a germé une vingtaine d’années plus tard.

         Nous avons malgré cette déception beaucoup aimé la Guadeloupe, avec ses couleurs qui nous rappelaient celles de BoraBora, les balades dans une jungle aux senteurs africaines, et bien entendu la plage et la mer dont la température était…tropicale. Pour compléter, nous avons effectué une balade en bateau à fond de verre pour admirer coraux et poissons. Là encore, les souvenirs envahissaient nos têtes.

         images-copie-7Nous avons été surpris de voir la façon dont les Guadeloupéens briquaient leurs tombes en ces temps de Toussaint, et nous avons même dû patienter un jour en voiture derrière un enterrement avec orchestre en tête : j’imagine que cela ressemblait à ce qu’on peut trouver en Louisiane, même si c’est un pays dans lequel je ne suis jamais allé.

         images-copie-8Enfin, sans doute le point d’orgue de notre séjour, notre visite aux Saintes, îles protégées des voitures, même si elles sont surtout dédiées à l’accueil des touristes. Nous avions une guide d’origine européenne et ça faisait tout drôle de l’entendre passer du français que nous pratiquons vous images-copie-10et moi au créole : le bilinguisme existe vraiment, et les gens ont beaucoup de chance de pouvoir maîtriser également deux langues. Et nous avons eu le bonheur de visiter le Fort Napoléon avec un guide local qui possédait un humour dévastateur.

         Après cette courte période « estivale », il était temps de retrouver les brumes automnales bordelaises.

Et ce n’est pas fini…

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Le Danemark

8 Mars 2010, 14:26pm

Publié par Bernardoc

         carte-danemarkVisité en deux fois : en « montant » et en « redescendant ».

         images-copie-5A l’aller, avant de nous embarquer à Frederikshavn, en route pour Oslo, nous n’avons pas manqué de visiter « Legoland » à Billund, dont nous avions beaucoup entendu parler, et dont un certain nombre d’éléments jonchaient habituellement le sol de la maison. Cela n’avait rien à voir avec Disneyland de Los Angeles que nous avions visité en rentrant de Polynésie, histoire de couper le long voyage de retour, mais nous y avons pris du plaisir (et nos enfants également !).

         Un peu plus au nord, je me souviens d’Århus, comme d’une ville à la fois artistique et touristique (je ne suis pas allé vérifier sur une encyclopédie, ma mémoire est-elle bonne ?) se prélassant sous un soleil estival très chaud.

         images-copie-4Le retour se fit par le bac entre Helsingborg (Suède) et Helsingor (Danemark). Ca ne vous dit rien ? « To be or not to be ? », c’était là ! Et avec des sauts de puce entre plusieurs îles, nous aboutîmes à Copenhague. Le camping se trouvait à l’extérieur de la ville, mais une bonne liaison ferroviaire nous y images-copie-6conduisait en quelques minutes. Tout de suite, visite de la ville, avec, évidemment, la petite sirène ; c’était la deuxième fois que je la voyais et j’étais toujours aussi déçu que la première fois. Et pourtant, que de monde ! Un séjour à Tivoli s’imposait : parc d’attractions délicieusement kitsch où nous avons passé une bonne journée.

         Les soldes commençaient à Copenhague, et nous en avons donc profité pour faire du magasinage et renouveler une partie de notre garde-robe.

         Il fallait maintenant songer à regagner nos pénates, via l’Allemagne, car nous voulions faire une halte en Alsace pour contacter des amis que nous n’avions pas revus depuis BoraBora.

         Nous traversâmes la frontière à un autre endroit qu’à l’aller, et bien entendu, quelle fut la voiture arrêtée ? La nôtre !

Et ce n’est pas fini…

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La Suède

7 Mars 2010, 01:22am

Publié par Bernardoc

         Carte-suede  Nous étions au moment où Renault avait épousé Volvo, et partout en Suède les garages Volvo affichaient le panonceau Renault en taille équivalente. La réciproque était loin d’être vraie en France. Notre voiture ayant besoin d’une révision périodique, nous profitâmes d’un garage à proximité d’un terrain de camping pour la faire exécuter.images-copie-3

         IKEA, qui affiche les couleurs suédoises en France, n’a pas besoin de cela dans son pays d’origine, et là, toutes les enseignes sont rouges.

         cercle-polaireNous avions retrouvé l’été et nous nous sommes même baignés en eau vive lors d’une halte, je ne me souviens plus si c’était au nord ou au sud du cercle polaire, dont le passage est beaucoup moins frappant que du côté norvégien : pas de microclimat ni de grande structure, juste un petit immeuble qui peut vous délivrer un certificat de passage.

         images-copie-61Nous avons beaucoup apprécié Stockholm, son métro, lesimages-copie-1 balades en bateau, et c’est là que nous fîmes une rencontre surprenante. Nous étions montés dans la tour de la télévision pour avoir une vue d’ensemble sur la capitale. Et là-haut, alors que je faisais le tour, je suis tombé sur trois asiatiques (un homme et deux femmes) qui parlaient entre eux une langue que je connaissais : l’esperanto. Bien entendu, nous entamons tout de suite une conversation, et la première question que m’a posé le Chinois (les deux filles étaient japonaises) fut : « Est-ce que vous voyagez au moyen de l’esperanto ? » (Je traduis, la langue apparaîtra sans doute plus tard sur le blog). Moi qui avait pas mal bougé avant la Scandinavie, on ne m’avait jamais demandé « Est-ce que tu voyages au moyen de l’anglais (ou du français) ? » C’est qu’il existe plusieurs annuaires mondiaux d’espérantistes qui se déclarent prêts à accueillir et à faciliter la prise de contact avec le « vrai » pays, c'est-à-dire pas le pays réservé aux touristes. Et le meilleur moyen de se comprendre entre deux Japonaises et un Chinois à Stockholm, et bien c’était la langue-pont anationale, l’esperanto. Nous avons pris ensemble l’ascenseur pour redescendre et nous étions tant occupés à nos échanges que pas un d’entre nous n’avait pensé à appuyer sur le bouton !images-copie-2

Et ce n’est pas fini…

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La Laponie

6 Mars 2010, 00:33am

Publié par Bernardoc

         images-copie-54  drapeauElle se trouve à cheval sur trois pays scandinaves : la 4236952772 0a5ba9f26f mNorvège, la Suède et la Finlande. Il paraît que c’est le pays du Père Noël, c’est pour cela que son traîneau est tiré par des rennes. noel-laponCet animal, central pour les Lapons, leur fournit à peu près tout ce dont ils ont besoin. Il y a vingt ans, il était déjà concurrencé par les scooters des neiges en hiver, voire les 4x4 en été. Mais je suppose que le téléphone mobile de maintenant ne fait pas partie de ses rivaux. 

         ImageVaultHandlerMais avant de quitter la Norvège, il me faut quand même rappeler deux spécificités qui nous ont étonnés : les églises en bois debout et les maisons au toit végétalisés, qui, avant le maison-typique« développement durable », n’étaient pas connues en France.

         Nous quittons donc la Norvège, pour rejoindre la Suède en passant par la Finlande. Nous étions juste en transit et nous n’avons rencontré aucun douanier ni garde frontière entre la Norvège et la Finlande. Nous nous arrêtâmes juste une fois dans ce pays pour satisfaire des besoins naturels, et nous regagnâmes bien vite notre voiture car, dès que nous avions mis le pied dehors, nous fûmes assaillis par des hordes de moustiques agressifs. Fort heureusement, sous ces latitudes, ils n’étaient pas porteurs du paludisme.

         L’entrée en Suède, qui marquait le début de notre redescente vers le sud, se fit sans encombre, et lorsque nous nous arrêtâmes dans le premier terrain de camping, nous fûmes agréablement surpris de voir que les douches chaudes étaient gratuites, et que les prix étaient sensiblement inférieurs à ceux pratiqués en Norvège.images-copie-59

         Nous en étions à notre quatrième pays scandinave, et je peux dire que contrairement à ce qui est généralement colporté, tous les Scandinaves ne sont pas bilingues (leur langue + l’anglais). Lorsque nous arrivions dans une ville, nous nous dirigions vers l’Office du Tourisme local et je m’adressais en français à l’hôtesse (nous y avons rarement vu des hommes) ; soit la réponse était en français, soit j’avais droit à des excuses en français me disant qu’elles ne maîtrisaient pas assez notre langue pour me donner les explications nécessaires. Je continuais alors par : « Ĉu vi parolas esperanton ? », et hélas, la réponse était immanquablement « No ». Je consentais alors à utiliser la langue de Thatcher et Reagan et adaptais le niveau de langue en fonction de celui de mon interlocutrice.

Et ce n’est pas fini…

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En route pour le Nord

5 Mars 2010, 17:00pm

Publié par Bernardoc

         Après Oslo, direction le Nord. Le Guide du Routard ne nous conseillait pas vraiment d’aller jusqu’au Cap Nord, décevant disait-il, et où la population autochtone était fort peu présente. Nous nous contenterions donc de passer le cercle polaire arctique pour aller à la rencontre des rennes de Laponie.

         images-copie-35  Plus nous progressions vers le nord, plus la vie était chère, et bien entendu, les tunnels et l’eau chaude dans les campings étaient payants. Mais le paysage était vraiment superbe. J’ai regretté pendant ce voyage de n’avoir pas de caméscope pour immortaliser notre voyage, et nous nous sommes donc contentés de photos. Mais pour avoir été commissionné plus tard pour filmer un concert du groupe espérantiste frison Kajto, mes regrets se sont envolés, car lorsqu’on se branche une caméra devant les yeux, on perd toute une dimension de la vie. Reste maintenant à numériser les photos. Et ce blog sert aussi à faire revivre des mémoires toujours vives, mais ô combien sélectives !

         images-copie-51Nous traversâmes donc le cercle polaire avec l’arrêt images-copie-57obligé et la visite du centre touristico-culturel qui s’y trouve. Le Guide du Routard ne nous avait pas menti, et alors que nous étions en short et tricot depuis notre arrivée en Norvège, nous avons revêtu pantalon, pull, chaussettes lors de cet arrêt, car en quelques kilomètres nous étions retournés en hiver. Ce micro-climat s’est prolongé pendant quelques kilomètres au-delà du cercle, puis nous nous sommes redéshabillés : l’été était revenu ; mais quelle drôle d’impression !

         Poursuivant notre voyage, nous croisons des Girondins en train de pique-niquer au bord de la route. Nous nous arrêtons pour les saluer ; ils nous parlent des îles Lofoten, que nous n’avions pas l’intention de visiter avec notre attelage. Ils furent très convaincants et donc nous prîmes le bac pour ces îles. Nous allions y rester deux « nuits », mais en fait ne devrait-on pas parler d’un seul jour puisque c’est là que nous avons pu découvrir et apprécier le soleil de minuit, but de notre découverte ?800px-Soleil de minuit aux Lofoten

Et ce n’est pas fini…

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Oslo

4 Mars 2010, 21:51pm

Publié par Bernardoc

         carte scandinavie  Première étape en Norvège. Après avoir débarqué du ferry, nous nous dirigeons vers une poste pour envoyer un télégramme à nos cousins américains qui se mariaient. Nous nous arrêtons dans le plus grand terrain de camping de la capitale : une véritable ville de toiles, caravanes et camping-cars. Nous faisons sensation avec notre ClipCar et nous apprécions d’avoir acheté notre raccord électrique en Allemagne. Accueil spontané en français à la vue de notre carte internationale de camping. Mauvaise surprise : tous les « extras » - y compris les douches chaudes – sont payants ! Nous avions l’intention de rester trois nuits à Oslo, histoire de visiter la capitale.

         Deuxième (mauvaise) surprise : il n’y a pas que les tunnels qui sont payants, mais également les routes d’accès à la cille. Et avec mon sens inné de l’orientation, nous nous sommes retrouvés une deuxième fois au même péage, tout en étant restés sur la route sans nous arrêter ; et bien entendu, pas question de négocier quoi que ce soit.

         3231069397 eb82e3859e  Nous étions au début de l’été, avec des journées très ensoleillées et très longues. Nous en avons passé une dans le parc Vigeland, près de la mairie, images-copie-56véritable musée de la sculpture dédié au sculpteur norvégien mort en 1943. Des dizaines de statues monumentales trônent dans ce parc, éloge de l’érotisme et inspiratrices de nombreuses prises de vue.

         images-copie-34Mais n’oublions pas que la Norvège était le pays des vikings et un musée leur est consacré, à la fois maritime et intérieur. La reconstitution des drakkars exposés nous ramenait des décennies en arrière, lorsqu’à l’école primaire nous apprenions comment ces géants venus du nord remontaient la Seine, semant la mort sur leur passage, en quête de pillage. C’est sans doute pour cela que la présence d’un ou plusieurs gardiens noirs, s’exprimant parfaitement en norvégien, nous surprenait également. On imagine bien l’origine des noirs en France, en Angleterre, au Portugal,…pays qui ont colonisé l’Afrique, mais au pays des vikings, leur présence méritait une explication. Sans doute l’état des droits de l’homme dans leur pays d’origine n’était-il pas étranger à leur présence en Scandinavie. Et de nos jours, qui sait si nos immigrés charterisés ne finissent pas par aboutir dans un pays plus accueillant, car c’était vraiment le cas de la Norvège.

Et ce n’est pas fini…

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La Scandinavie

27 Février 2010, 01:23am

Publié par Bernardoc

         Comme nous étions riches en rentrant de Polynésie, nous avions acheté un ClipCar et un break Volvo, et nous avions décidé de, peut-être, voir le soleil de minuit.

         Nous étions allés tester le ClipCar au camp GCU de Lacanau, et nous avions sollicité les camarades du GCU correspondants pour l’Allemagne, le Danemark, la Norvège, la Finlande et la Suède afin de recevoir des tuyaux pour préparer notre voyage. Le Guide du Routard devait compléter nos informations.

         Partis de Lormont, en passant par Las Brunhas, nous fîmes escale à Châtelguyon en Auvergne pour voir des copains, puis Vittel pour voir des cousins. Le ClipCar tenait la route !

         Puis, nous traversâmes l’Allemagne, en nous arrêtant une nuit le long d’un canal où la navigation ne cessait pas. Nous eûmes la joie ( ?) de découvrir les prises européennes pour se brancher sur l’électricité, prises qui n’avaient pas encore atteint la France. Nous fûmes donc délestés de quelques marks (c’était avant l’euro !) car on nous vendit un câble adaptateur au prix fort. Mais c’était un investissement utile et nécessaire.

         En traversant la frontière avec le Danemark, la police des frontières allemande arrêta une seule voiture : la nôtre (cf. plus haut mon arrivée en Irlande !). C’est vrai qu’un couple en camping, pas encore trop décati, avec trois enfants sur le siège arrière dont le plus petit tétait son biberon, avait tout l’aspect de dangereux terroristes dignes de suppôts de la bande à Baader !

         Nous ne nous attardâmes pas au Danemark, nous devions être à l’heure pour prendre le ferry qui assurait la traversée jusqu’en Norvège, après avoir récupéré nos billets qui étaient censés nous attendre au bureau de la compagnie. Et là, big surprise : ils n’y étaient pas. Je n’avais pas l’intention de les payer une seconde fois. En insistant auprès de l’employée, elle consentit à se renseigner pour finalement les retrouver. Ils étaient arrivés, et en sécurité depuis plusieurs jours. Ouf !

Et ce n’est pas fini…  

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Le réveillon du 31 décembre 1987

26 Février 2010, 14:21pm

Publié par Bernardoc

         images-copie-53Nous étions à Rotorua, centre maori de l’île nord.

         images-copie-38Quand on arrive dans cette région, ce qui frappe d’abord c’est l’odeur de soufre qui envahit l’atmosphère : nous sommes à un endroit où les entrailles de la terre images-copie-47viennent à la rencontre du sol. Cela se manifeste par des fumerolles que l’on voit s’élever dans le paysage, des lacs de boue bouillonnante dont les bulles viennent crever la surface, des geysers qui peuvent être très images-copie-50impressionnants et des sources d’eau chaude parfois aménagées en une sorte de hammam. images-copie-52

         Ce 31 décembre, nous avions décidés de nous arrêter dans un terrain de camping pour bénéficier des installations. J’ai voulu tester les sources chaudes, et peu habitué, j’ai failli tourner de l’œil tant la chaleur et l’odeur étaient oppressantes.

         Nous avions fait les courses avant d’arriver, car nous souhaitions fêter dignement l’arrivée de la nouvelle année, 24 heures avant la France. Et nous avions choisi du champagne Daniel LAURENT, en fait un vin néo-zélandais élevé selon la méthode champenoise, ce qui veut dire qu’il coûtait trois fois moins cher que du champagne, mais qu’il était tout aussi bon. En voici l’explication : ce Daniel LAURENT était le fils d’un viticulteur champenois qui avait épousé une néo-zélandaise venue vendanger chez son père. Lorsqu’il la suivit en Nouvelle Zélande, il se rendit compte que le terroir ressemblait beaucoup au sien. Il fit donc venir aux antipodes des plants des cépages de son père et fit prospérer son exploitation…pour notre plus grand bonheur, car la bouteille fut juste suffisante pour accompagner notre réveillon.

         images-copie-48Lorsque nous arrivâmes à Auckland, nous prîmes images-copie-49beaucoup de plaisir à visiter l’aquarium, qui avait ouvert peu de temps auparavant, juste avant le décès de son concepteur. C’était la première fois que nous avions la possibilité d’utiliser des tunnels de verre qui nous donnaient l’impression de nager au milieu de tous ces poissons exotiques. Depuis, le concept a été largement réutilisé par d’autres aquariums.

         Nous arrivions quelques mois après l’attenta contre le Rainbow Warrior et les faux époux Turenge purgeaient leur peine en Polynésie française, mais au cours de notre périple nous n’avons pas ressenti la moindre animosité à notre égard.

Et ce n’est pas fini…  

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La nouvelle Zélande en été

25 Février 2010, 17:38pm

Publié par Bernardoc

         Comme annoncé, je suis revenu en famille en Nouvelle Zélande, mais pendant les vacances de Noël, c'est-à-dire en été. Nous avions décidé de louer un camping-car et nous avions utilisé les services touristiques d’Air New300px-Logo Air NewZealand.svg Zealand. Ce « guichet unique » nous a grandement facilité la préparation de notre voyage. C’est le seul moment où Guilhem, contrairement à ses sœurs a eu droit au Kangourou, quand il n’était pas dans son couffin.

         Ce furent trois semaines resplendissantes. Nous avons commencé par l’île sud et nous fûmes invités au barbecue de Noël chez Lloyd, qui accueillit même un autre couple de Tahiti qui ne connaissait personne en Nouvelle Zélande à part nous59640x480.

         Nous avons beaucoup aimé notre première (et jusqu’à maintenant la seule) expérience en camping car. Une nuit sur trois nous fréquentions un camping et le reste du temps, nous nous arrêtions sur des aires propres et bien aménagées, généralement au milieu de nulle part, mais dans un site splendide. Tout était fait pour attirer les touristes dans ce pays

         images-copie-46Après Noël, direction l’île nord. La traversée de Picton au sud jusqu’à Wellington au nord se déroula à bord d’un ferry fort confortable au milieu de collines qui évitaient la monotonie. Nous restâmes peu à Wellington, assez froide capitale administrative, pour prendre la direction d’Auckland à travers le cœur du pays maori et de la région volcanique.

         images-copie-40Bien sûr, depuis que nous étions en Polynésie française, nous baignions dans une ambiance mao’hi, mais nous découvrîmes une autre facette que nous avions pu entrevoir, et faire entrevoir à mes parents et à ma sœur et sa famille, en 1985, à Tahiti, lors du festival des arts du Pacifique. Nos enfants furent choyés par les Maoris, et chacun d’entre nous a eu droit au baiser traditionnel nez images-copie-41contre nez. Les spectacles auxquels nous avons assistéétaient sans doute faits pour les touristes, mais après tout, n’était-ce pas pour cela que nous avions entrepris ce voyage ?

Et ce n’est pas fini…

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L'île sud

24 Février 2010, 00:54am

Publié par Bernardoc

         Les élèves étaient disséminés dans de nombreuses écoles, pas toutes dans Christchurch. Je fus donc amené par deux fois à louer une voiture pour rendre visite aux élèves. Chaque fois l’accueil était éminemment chaleureux et dans le hall de chaque école figuraient en bonne place les portraits des anciens élèves devenus All blacks. images-copie-45La première question portait immanquablement sur le rugby : j’arrivais après une tournée du XV de France qui ne s’était pas soldée par un succès, mais on me complimentait toujours sur la qualité de jeu de notre équipe, qui aurait au moins mérité de gagner un test match.  Puis j’étais mis en contact avec le professeur de français, ou plutôt la personne responsable du suivi de l’apprentissage du français dans l’école. En effet, parfois il n’y avait que deux ou trois élèves qui apprenaient notre langue, et l’enseignement se faisait donc à distance, supervisé par un enseignant qui n’avait rien à voir avec la discipline. En fallait-il du courage à ces élèves des antipodes pour vouloir apprendre la langue de chez nous !

         images-copie-44Dans l’hémisphère austral, juillet et août sont les mois d’hiver, ce qui constituait un choc pour nos jeunes tahitiens habitués à des températures plus clémentes. Mais ils s’acclimataient bien et n’hésitaient pas à participer à des sorties au ski dans les Alpes néo-zélandaises avec leurs écoles au moment des vacances de mi-trimestre.

         Et moi j’en profitais pour découvrir les paysages. Il n’y avait pas trèsimages-copie-43 longtemps que j’étais allé au Québec, et parfois les vastes étendues où l’on roulait pendant des heures en ne voyant qu’un homme, un mouton, un mouton, un mouton, un mouton, un mouton, un mouton, un mouton, un homme, un mouton,…me rappelaient un peu le continent nord américain, avec cette différence essentielle que lorsque l’on arrivait enfin à une ville, elle avait un aspect européen, anglais pour la plupart, écossais pour Dunnedin, toujours dans l’île sud. Il existe même un village qui s’appelle « Erehwon » (Nowhere – nulle part – à l’envers), ce qui indique bien les déserts que l’on peut traverser.

         images-copie-42Le réchauffement climatique n’était pas à la une de l’actualité il y a vingt cinq ans, mais j’avais été très choqué de voir le recul des glaciers locaux depuis un siècle.

Et ce n’est pas fini…

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