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Le blog de Bernard SARLANDIE

voyages

Ca a failli être Hampton Court...

2 Avril 2010, 19:03pm

Publié par Bernardoc

         Ayant prévenu mes collègues que je serai un poil en retard, je me pointe dès l’ouverture à neuf heures à la Barclays, où l’on me dit de repasser après-midi car ils n’avaient pas la clé du distributeur. Détail cocasse cependant : le guichetier me dit que lorsque la carte ne fonctionne pas dans un distributeur, il faut tenter sa chance dans un autre ; difficile à faire lorsque ce dernier ne vous a pas rendu votre bien !

SNB11572         SNB11586Retour au car où Caroline me déclare qu’on a failli partir sans moi (ce fut la seule fausse note de son accompagnement), et en route pour Kew SNB11596gardens que je ne connaissais pas. Très beau jardin, sans doute un peu tôt dans la saison pour pouvoir l’apprécier pleinement dans toute sa splendeur. Tout d’abord une grande serre victorienne (un peu le Grand Palais en blanc et en plus petit), mais surtout la (moderne) serre de la Princesse de Galles, inaugurée par Diana, qui me replongeait dans l’ambiance de mes voyages tropicaux. Un seul reproche : la discrétion des fougères arborescentes de Nouvelle-Zélande.

         Transport en car jusqu’à Hampton Court ; mais pourquoi avoir choisi un pub espagnol (mais sans tapas) pour le repas ? J’avais prévenu le groupe et Caroline que je les quitterais après le repas pour retourner à Londres par le train pour tenter de récupérer ma carte.

  SNB11602       Le trajet vers la gare m’autorisait à passer devant le palais, voisin de la Tamise. En arrivant à la gare, je vis qu’un train pour Londres partait trois minutes plus tard. Le guichet était fermé et le distributeur de billets en panne. Sur le quai j’avisai le chef de train et lui expliquai. Il me dit de monter et qu’il viendrait me vendre un billet après le départ. Il me proposa pour ₤ 7.5 un billet pour des transports gratuits en bus et métro jusqu’à la fin de la journée, ce que j’acceptai.

         Je me rendis à la banque, où l’on me déclara que ma carte avait été détruite. Le pauvre guichetier n’y pouvait rien, et bien qu’énervé j’ai réussi à me contenir pendant les vingt minutes où j’ai occupé le guichet.

Et ce n’est pas fini…

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Oxford

1 Avril 2010, 21:15pm

Publié par Bernardoc

         C’était la troisième fois que je m’y rendais. C’était mieux cette fois-ci que la dernière fois, lorsque j’y étais avec des collégiens qui n’en avaient rien à cirer, mais mon meilleur souvenir demeurera toujours ce week-end du printemps de 1972, quand j’avais été invité par Pete BUTLER, un ancien élève d’Adams’ Grammar School, qui était Président de son collège et qui fêtait son vingtième anniversaire. J’avais vraiment senti la vie universitaire à ce moment-là, si différent de ce que nous avions en France, ne serait-ce que par le cadre, mais différent également des autres universités britanniques, ce qui a fait dire à un autre de mes anciens élèves, étudiant dans une autre université : « Mais dis-moi, Pete, il vous arrive de travailler ici ? » J’ai souvenir d’un samedi passé à tenter de faire descendre une barge le long d’un canal qui ne fut pas triste. But that’s memories, let’s go back to the present.

         SNB11511SNB11510Le mercredi entier fut donc consacré à la visite de la ville, après un bref mais complet historique narré par Caroline dans le car qui nous y emmenait. La ville est donc centrée autour de son université, répartie entre plusieurs dizaines de « colleges », tous mixtes depuis peu. Nous commençâmes par la bibliothèque de Bodley à l’architecture qui SNB11516tranchait avec le gothique de la plupart des bâtiments historiques, puis nous fîmes une courte marche qui nous conduisit jusqu’au pub (le moins typique de tous ceux que nous avons visités) après avoir pu admirer leur pont des soupirs.

SNB11527         SNB11538L’après-midi était consacré à la visite de Christchurch College, qui se développe, comme tous les autres, autourSNB11539 d’un « quadrangle », une cour rectangulaire recouverte d’une immense pelouse « anglaise ». Nous avons été éblouis devant l’immense salle à manger des étudiants et des maîtres, qui cependant me rappelait furieusement celle d’Adams’ Grammar School : mêmes tables de bois, même disposition des maîtres sur une estrade face aux, étudiants même si la taille était plus modeste à Newport.

SNB11541         Comme ma carte Visa n’avait pas fonctionné dans une librairie où je faisais l’acquisition d’aimants citant des injures shakespeariennes (alors que je n’avais eu aucun problème la veille au soir chez Harrods), je me dis qu’il serait bon d’avoir de l’argent liquide pour le cas où cela se reproduirait. Je me rendis donc, un peu avant dix-neuf heures à un distributeur Barclays qui me dit de reprendre ma carte, qu’elle ne fonctionnait pas dans ce distributeur. Le hic, c’est qu’elle n’est jamais ressortie !

Et ce n’est pas fini…

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La Tour de Londres

31 Mars 2010, 13:08pm

Publié par Bernardoc

SNB11494

         Le lendemain de notre visite en car de Londres, nous entamions notre découverte par la tour de Londres. Je me retrouvais quarante quatre ans en arrière. En effet, lorsque j’étais hôte payant dans une famille de Walthamstow en juillet 1964, ce fut ma première visite. La tour n’a pas bougé, mais en quarante ans le mode de découverte a changé, un gros effort ayant été fait pour l’accueil des groupes, notamment de jeunes.

         SNB11461La visite commence à l’extérieur par SNB11464l’observation de la « Traitors’ gate », par laquelle arrivaient ceux qui allaient être exécutés. Un nouvelle sculpture, un coussin de verre, symbolise d’ailleurs l’endroit où avaient lieu les mises à mort.

         SNB11477La tour de Londres est en fait un palais royal, surveillé par des gardes comme le palais de Buckingham, et des gardiens, les « Beefeaters » (d’anciens soldats britanniques), qui n’hésitent pas à se transformer en guides pour expliquer la vie à la tour. Il n’y a pas qu’une seule tour, mais un certain nombre, chacune avec son originalité, reliées entre elles par des remparts crénelés qui étaient sensés en assurer la défense. La plus visitée, au milieu de l’enceinte, est sans conteste la tour dans laquelle sont exposés les bijoux de la couronne, débauche d’or et de pierres précieuses qui ne peut que questionner nos sentiments républicains.SNB11472

         Après cette visite en grande partie à notre rythme, deuxième repas dans un pub, celui-ci agrémenté par les passages du métro aérien au-dessus de nos têtes. Mais la voute a tenu : aucune brique n’échoua dans notre assiette !SNB11501

         Nous poursuivons notre journée par la découverte de la National Gallery. Je n’y étais allé que deux fois, mes pas me conduisant généralement plutôt vers la Tate Gallery. Et là, je dois rendre hommage à Caroline qui, en choisissant quelques tableaux remarquables, a réussi à m’intéresser et à intéresser la quasi-totalité du groupe à cette visite.

  Au retour, il nous fut proposé de nous arrêter au magasin Harrods et comme je n'y avais jamais mis les pieds, j'ai fait comme la majorité d'entre nous. Je n'ai pas pris de photo à l'intérieur, mais je ne fus pas déçu du spectacle à la sortie.SNB11609

Et ce n’est pas fini…

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Le tour de Londres

30 Mars 2010, 21:08pm

Publié par Bernardoc

         SNB11396Mauvaise surprise le matin : nous n’avions droit qu’à un petit déjeuner continental ; si l’on souhaitait un « English breakfast », il fallait rajouter trois livres : les traditions se perdent…

         Dès neuf heures, nous embarquâmes avec Caroline pour un tour de Londres qui serait plus complet que ce qui était prévu à l’origine puisque nous disposions de la journée complète.london-map-tourism

         SNB11398Après avoir admiré les belles maisons victoriennes dans les rues adjacentes à celle de notre hôtel (qui n’avaient rien à voir avec la vue que j’avais de ma chambre !), nous fîmes un premier arrêt pas très loin de l’hôtel, au Royal Albert Hall, qui se trouve en face de l’ »Albert Memorial », témoignage d’amour de la reine Victoria à son défunt mari. Autour se trouvent les universités des arts plastiques et de musique.SNB11402SNB11400

         SNB11630En reprenant le car, nous sommes passés devant le grand magasin « Harrods », symbole du luxe international, dans lequel il n’est pas rare de croiser des tchadors. Poursuivant notre chemin, après être passés à Hyde Park Corner, nous débouchons sur Piccadilly Circus (en plein travaux). De là, nous obliquons vers Trafalgar Square, débarrassée de ses pigeons (et non, ce n’est pas Napoléon qui est sur la colonne, c’est l’amiral Nelson, qui perdit la vie lors de cette bataille), en remarquant au passage la National Gallery, un de nos objectifs du lendemain.

         SNB11416Nous nous arrêtons pour déjeuner SNB11415dans un pub, The Prince of Wales, jouxtant le siège de la Grande Loge d’Angleterre et à proximité du marché de Covent Garden.SNB11420

         Nous passons devant Downing Street, mais pas devant le n°10 bien loin derrière les grilles avant d’effectuer un petit tour autour de Parliament Square, avec ses campeurs et ses hommes célèbres (le plus récent étant, me semble-t-il Nelson Mandela), nous permet de vérifier que Big Ben est toujours là. Puis, en route le long de Victoria Embankment, sur lequel se dresse Cleopatra’s needle (ridicule par rapport à notre obélisque de la Concorde), traversée de la City et arrivée à la tour de Londres et Tower Bridge, avant d’aller explorer le nouveau quartier résidentiel de Wapping qui a succédé depuis une vingtaine d’années aux docks du XIX° siècle.

         Puis retour par Marble Arch et Speakers’ corner, l’endroit où chacun peut venir haranguer les badauds le dimanche, en longeant le nord de Hyde Park et en contournant le palais de Kensington.

Et ce n’est pas fini…

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Londres 2010

29 Mars 2010, 22:30pm

Publié par Bernardoc

         A l’origine, ç’aurait dû être Londres 2009, mais ce fut annulé because la grippe. Je ne m’en plains pas, car alors que les inscriptions devaient être closes au 31 mai, le 27 avril le voyage était complet, d’où des défections qui m’ont permis d’en faire partie.

         SNB11380Le départ était prévu le lendemain des régionales, mais…le personnel navigant commercial de British Airways avait décidé d’un mouvement de grève. Nos organisateurs de la section girondine de l’Amopa ont négocié comme des chefs (et ce fut rude paraît-il !) avec Fram (le voyagiste) et nous partîmes tous ensemble par le même vol du dimanche après-midi, ce qui m’empêcha de tenir mon rôle habituel au bureau de vote, et je me contentai simplement de voter.

         Surprise en montant dans l’avion : j’étais en SNB11386business class, comme quelques autres membres du groupe, et j’eus donc droit à un repas. L’hôtesse me proposa du champagne, que je déclinai, car la dernière fois que je volais sur Air France, cette boisson était payante. Mais certains acceptèrent et donc, lorsqu’on me proposa un pousse-café, j’acceptai bien évidemment ; et pour me mettre dans l’ambiance, j’optai pour un « Bailey’s cream on ice ».

         Vol sans problème jusqu’à Gatwick, mais nous trouvâmes le temps très long en bus pour rejoindre notre hôtel de Kensington. Je me demandais même si le chauffeur ne rallongeait pas à plaisir le trajet, car plusieurs fois nous vîmes des panneaux « South London », mais nous continuions néanmoins sur l’autoroute. SNB11395

         Nous n’eûmes pas le temps de défaire nos bagages avant le repas, préparé pour nous aux frais de British Airways pour 19h30. Ce fut la première des rares fois où ma connaissance de la langue fut sollicitée par le groupe, car dès le lendemain nous fîmes la connaissance de Caroline, notre guide franco-écossaise et donc parfaitement bilingue.

Et ce n’est pas fini…

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Coimbra

17 Mars 2010, 08:58am

Publié par Bernardoc

carte portugal-2-20a20         Nous y sommes allés deux fois à Pâques pour rendre visite à Guilhem qui fréquentait la superbe fac, dans le cadre des échanges nécessaires à son inscription à la section intégrée franco-portugaise.

         La première année, nous sommes restés à Coimbra, dans la pension de famille conseillée à Guilhem par Anne-Marie ROUDIER, sa prof de portugais de Kju. Depuis six mois Guilhem était devenu un étudiant portugais typique et, entre ses cours il nous a accompagnés pour visiter les environs. Je me souviens notamment d’une anecdote à Conimbriga, où nous souhaitions déjeuner dans le restaurant qui se trouvait dans l’enceinte des ruines romaines, une excellente table selon le guide du routard. Las ! il était fermé. Nous allâmes donc en ville et nous nous installâmes dans un restaurant. Nous avons, demandé après la traduction de la carte par Guilhem, qu’il se renseigne sur un des plats proposés, ce qu’il fit, en portugais, bien entendu. Et lorsqu’il eut les explications Rose lui demanda de traduire, et avant qu’il ait pu dire un mot, la patronne nous a expliqué à toute vitesse en français ce qu’elle venait de lui dire. Visiblement, ce devait être quelqu’un qui était revenue au pays après la P7280001révolution des œillets. C’est au cours de cette visite que nous avons offert à Guilhem son costume d’étudiant, mais quelle histoire pour arriver à trouver suffisamment d’argent liquide, car le petit morceau de plastique bleu était fort peu usité.

         Nous sommes retournés au Portugal deux ans plus tard, avec Maeva, et là nous avons été hébergés chez les parents de Catarina…et heureusement que Guilhem est venu nous chercher sur une petite route car nous n’aurions sûrement pas trouvé. Après une virée par Coimbra, où les rives du fleuve Mondego étaient toujours aussi agréables, nous avons fait un court séjour SNB10776SNB10787dans la banlieue de Lisbonne, au bord de la mer, et Cat nous a fait visiter Sintra et Lisbonne, où, à l’invitation du directeur, nous avons déjeuné à l’Alliance Française, qui était le lieu de stage de Guilhem. J’avais reçu deux profs de cette ville à Langevin, mais elles n’avaient jamais donné suite à notre offre d’échange. Il faut dire que vu l’état de délabrement dans lequel le propriétaire SNB10815avait laissé sombrer le collège, il ne correspondait pas aux critères bourgeois de la ville de Sintra. SNB10839Et c’est peu après que nous eûmes la douloureuse surprise de voir notre voiture fracturée, à Cabo Esbichel, au sud de Lisbonne, ce qui entraîna la disparition du téléphone mobile de Guilhem, nos cartes d’identité et la carte Visa de Rose. Lorsque nous avons porté plainte auprès de la gendarmerie, ils SNB10841n’ont pas été étonnés, car cela arrivait régulièrement. Je l’ai signalé au Guide du Routard, mais il n’a pas intégré cette donnée. Au retour, j’ai voulu faire refaire la carte d’identité, mais lorsqu’on est pénalisé par le vol de ses papiers, il faut payer pour les refaire : il s’agit de toute évidence d’une double peine. Alors pour le moment, nous nous passons de CNI, en nous disant que peut-être un jour elle va revenir.SNB10849

         Nous attendons le mois de juillet pour notre prochain voyage : ce sera Cuba !SNB10868

Et ce n’est pas fini…

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Comenius, etc...

16 Mars 2010, 08:00am

Publié par Bernardoc

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         Dès que je fus devenu personnel de direction, j’ai eu envie de participer à différents programmes européens. J’avais plusieurs critères de choix : ils ne devaient pas se dérouler pendant les vacances, ils devaient être organisés dans un pays (ou une région) que je ne connaissais pas et une des langues de travail devait être l’anglais, que j’avais de moins en moins l’occasion de pratiquer.

         Parallèlement, je proposais d’accueillir chaque année des « assistants Comenius ». Successivement, il y a eu une Espagnole, puis une Italienne, une Hongroise et une Grecque ; même une Portugaise est venue faire quelques heures à Langevin.

         Ma première expérience fut un stage à Evora, au Portugal. J’y découvris que les Portugais de ma génération préféraient parler le français plutôt que l’anglais, et je dus servir d’interprète plusieurs fois.  C’est dès ce moment-là que je décidai d’inscrire dans chacun de mes rapports : « Si tous les participants suivaient pendant six mois avant le stage deux heures de cours d’esperanto par semaine, la compréhension serait largement suffisante pour permettre d’échanger sans passer par le truchement d’un traducteur ». Une grosse surprise, dans un coin perdu près de la frontière espagnole, je fus accueilli par un parent d’élève en tahitien : c’était un ancien de la légion étrangère qui avait épousé une Marquisienne et qui était rentré au pays avec sa famille à la fin de son contrat.

         Je participais aussi à un stage assez long à Weimar, en Allemagne. Là, il y avait deux langues de travail : le français et l’anglais. L’équipe organisatrice avait embauché une prof de langues à la retraite pendant trois jours. Comme tout le monde n’était pas devenu bilingue, on me sollicita pour lui succéder. Je n’avais jamais fait ce genre de boulot, et je dois dire que je ne me souviens pas avoir jamais été aussi attentif lors d’un stage. Ma prestation a plu, puisque je fus sollicité pour faire partie de l’équipe lors du deuxième stage six mois plus tard. Je profitai de ce stage pour monter un projet avec une collègue de Pologne et un collègue de Madère…Et c’est cette année-là, après avoir obtenu une entrevue au ministère, que j’ai enfin eu ma mutation. La Pologne, Madère, ce n’aura pas été pour moi, mais le projet que j’avais initié à Goya a vécu pendant une demi-douzaine d’années. C’est à Weimar que j’ai découvert l’opéra : Don Giovanni. Je m’étais sapé, comme j’aurais pu le faire en France, et je me suis rendu compte que jeans et baskets convenaient parfaitement. Weimar, c’est aussi la ville de Buchenwald, et en visitant le camp de concentration en ce mois de janvier, après avoir longé la rue Marcel PAUL, vu la plaque « Henri KRASUCKI », alors qu’il m’était impossible de parler tant la pression émotionnelle était forte, résonnait dans ma tête la chanson de Jean FERRAT (qui vient de mourir samedi dernier) Nuit et Brouillard.

         Autre visite « Arion » : Iglésias, au sud de la Sardaigne, organisée par des francophones, pour une majorité de francophones, mais avec nécessité de traduire en anglais (qui était censé être la langue de travail) la plupart des interventions effectuées en français ou en italien. Mais cette fois-ci, ils se sont passés de moi. Une merde à l’aéroport à Paris m’a donné le plaisir de revoir James qui a accepté de m’héberger pour une nuit. Suite à ce séjour, le collège Paul Langevin a reçu Paul, le Proviseur d’un lycée slovaque pour mettre en place un échange Comenius avec l’Italie comme troisième partenaire. Et bien, la Slovaquie, qui avait accordé une bourse de mille euros à ce collègue pour venir en France mettre en place le projet, a été le seul des trois pays à le refuser ensuite ! C’était décidément du grand n’importe quoi !

         Je voulais repartir une dernière fois et je remplis donc un dossier de la même façon que j’avais remplis tous les autres. Et deux « donneurs d’avis » ont refusé mon dossier en des termes insultants. Je n’ai pas tendu l’autre joue, mais j’ai envoyé un courriel qui, paraît-il, a circulé à l’agence Socrate, dont une employée m’a fait dire que cela faisait du bien de voir que tout le monde ne se mettait pas à plat ventre devant les bureaucrates éducatifs européens.

         Arrivé à Zola, j’ai proposé aux collègues de se lancer dans de tels projets, mais comme j’étais en froid avec Socrates, je leur ai dit que je les aiderais, mais que je ne serai pas l’initiateur. Donc, il ne s’est rien passé.

Et ce n’est pas fini…

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Notre croisière

13 Mars 2010, 13:59pm

Publié par Bernardoc

         Septembre 2003 : le Club Camif annonce pour la Toussaint 2004 la dixième croisière du Club. Toussaint 2004 ? Mais ce sera notre trentième anniversaire de mariage ! Nous décidons donc de nous faire ce plaisir. Club Camif sous-traite avec « Taitbout voyages » qui achète des places à « Costa croisières ».

         Sur tous les bulletins d’inscription figure une ligne : « date du mariage ». J’avais entendu dire qu’en ces occasions on ne manquait pas de fêter ça sur les navires, et donc nous nous apprêtions à faire la fête.

         En attendant, nous nous embarquâmes donc à Savone, un port italien spécialement construit pour cette entreprise touristique, après avoir débarqué du train à Nice, d’où nous étions pris en charge. Dès l’embarquement nous fûmes pris en photo et ce n’était que le début, car tout est organisé sur le bateau pour vous faire dépenser votre argent, et on ne vous présente la facture qu’à la fin du voyage. Il faut donc être très prudent si l’on ne veut pas subir de désagréables surprises.

         Notre croisière devait nous emmener jusqu’à Istanbul après différentes escales en Italie, en Sicile et en Grèce. Nous avions réservé les excursions dès le départ, et nous ne fûmes pas déçus de nos choix. Enfin, plusieurs années après nos enfants, nous découvrîmes nous aussi Pompéi (à l’aller) et Rome (au retour). L’escale à Palerme nous conduisit jusqu’à Taormina, cité perchée et très touristique. Une journée en mer nous amènera à Istanbul, où nous avons failli nous perdre dans le bazar après avoir visité la ville. Je fus content de remonter sur le bateau après le repas du soir dans un restaurant animé par des danseuses orientales, car le spectre de l’attentat n’avait cessé de me hanter. Fort heureusement, il n’en fut rien.

         Après une escale sur l’île volcanique de Santorin, dont la structure n’était pas sans nous rappeler celle de BoraBora, où nous nous fîmes des frayeurs en gravissant la montagne à dos d’âne, notre bateau fit une escale en Grèce, et après deux heures de route nous arrivâmes à Kalambaka, au pied des Météores, pour découvrir un panneau « LE HAILLAN », qui est sa ville jumelle. J’étais loin de m’imaginer alors que quatre ans plus tard je serai Conseiller municipal délégué aux jumelages et aux relations internationales et que Kalambaka deviendrait bien plus familier.

         Lors d’une nuit en mer, nous passâmes au large du Stromboli, ce qui fut également un spectacle très impressionnant.

         Tout au long des excursions nous étions « encadrés » par des jeunes gens dont le seul but était de nous compter et de lever une pancarte pour nous inviter à les suivre, et je me disais que, même s’ils étaient payés avec un lance-pierres, c’était tout de même une agréable façon de voyager qui ne m’aurait pas déplu.

         Lors de la première réunion des passagers dans la salle de théâtre, il nous fut bien recommandé de surtout ne pas importuner le personnel pour lui rappeler un anniversaire, une fête,…Bien discipliné, nous avons respecté la consigne…et fûmes bien déçus de ne voir rien arriver le 31 octobre, alors que tout au long de la croisière les anniversaires de naissance étaient célébrés en grande pompe. Je questionnais les accompagnateurs le lendemain, qui me demandèrent si j’avais rappelé la date. A ma réponse négative, il me fut répondu que c’était un oubli et que j’avais eu tort de respecter les consignes.

         Les bulletins d’inscription comportent toujours une ligne pour la date de mariage, et lorsque j’ai écrit pour dire que ça ne servait à rien vu notre expérience personnelle, je n’ai jamais reçu la moindre excuse ni la moindre offre de compensation.

         Il est possible que nous refaisions une croisière, mais nous tâcherons d’éviter ces trois coorganisateurs que sont « Club Camif », « Taitbout voyages » et « Costa croisières » : mauvaises adresses !

Et ce n’est pas fini…

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La Guadeloupe

9 Mars 2010, 00:04am

Publié par Bernardoc

         Carte+Guadeloupe+copie  Toussaint 1994 : vingt ans de mariage. Je propose que nous allions découvrir la Guadeloupe, d’autant qu’un collègue y était Proviseur-adjoint d’un Lycée Professionnel, et qu’il nous avait invités. Comme les enfants avaient insisté pour venir avec nous, nous avions choisi d’aller dans une résidence hôtelière images-copie-11du Gosier et un pack de visites organisées qui nous occupaient un jour sur deux, ce qui nous laissaient la moitié du séjour pour nous retrouver avec Michel. En ces temps anciens où internet était encore dans les limbes, la communication était épistolaire, et quelques jours avant notre départ nous reçûmes une lettre dans laquelle il nous souhaitait un bon séjour, mais que lui serait en Métropole pendant ces vacances. Ce fut un choc ! et je me suis senti trahi. J’ai mis du temps à m’en remettre, mais, et surtout maintenant qu’il nous a quittés, je pense à son excellente cuisine, aux nombreux tableaux qu’il nous a offerts, et surtout à la merveilleuse petite graine qu’il avait semée en moi et qui a germé une vingtaine d’années plus tard.

         Nous avons malgré cette déception beaucoup aimé la Guadeloupe, avec ses couleurs qui nous rappelaient celles de BoraBora, les balades dans une jungle aux senteurs africaines, et bien entendu la plage et la mer dont la température était…tropicale. Pour compléter, nous avons effectué une balade en bateau à fond de verre pour admirer coraux et poissons. Là encore, les souvenirs envahissaient nos têtes.

         images-copie-7Nous avons été surpris de voir la façon dont les Guadeloupéens briquaient leurs tombes en ces temps de Toussaint, et nous avons même dû patienter un jour en voiture derrière un enterrement avec orchestre en tête : j’imagine que cela ressemblait à ce qu’on peut trouver en Louisiane, même si c’est un pays dans lequel je ne suis jamais allé.

         images-copie-8Enfin, sans doute le point d’orgue de notre séjour, notre visite aux Saintes, îles protégées des voitures, même si elles sont surtout dédiées à l’accueil des touristes. Nous avions une guide d’origine européenne et ça faisait tout drôle de l’entendre passer du français que nous pratiquons vous images-copie-10et moi au créole : le bilinguisme existe vraiment, et les gens ont beaucoup de chance de pouvoir maîtriser également deux langues. Et nous avons eu le bonheur de visiter le Fort Napoléon avec un guide local qui possédait un humour dévastateur.

         Après cette courte période « estivale », il était temps de retrouver les brumes automnales bordelaises.

Et ce n’est pas fini…

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Le Danemark

8 Mars 2010, 14:26pm

Publié par Bernardoc

         carte-danemarkVisité en deux fois : en « montant » et en « redescendant ».

         images-copie-5A l’aller, avant de nous embarquer à Frederikshavn, en route pour Oslo, nous n’avons pas manqué de visiter « Legoland » à Billund, dont nous avions beaucoup entendu parler, et dont un certain nombre d’éléments jonchaient habituellement le sol de la maison. Cela n’avait rien à voir avec Disneyland de Los Angeles que nous avions visité en rentrant de Polynésie, histoire de couper le long voyage de retour, mais nous y avons pris du plaisir (et nos enfants également !).

         Un peu plus au nord, je me souviens d’Århus, comme d’une ville à la fois artistique et touristique (je ne suis pas allé vérifier sur une encyclopédie, ma mémoire est-elle bonne ?) se prélassant sous un soleil estival très chaud.

         images-copie-4Le retour se fit par le bac entre Helsingborg (Suède) et Helsingor (Danemark). Ca ne vous dit rien ? « To be or not to be ? », c’était là ! Et avec des sauts de puce entre plusieurs îles, nous aboutîmes à Copenhague. Le camping se trouvait à l’extérieur de la ville, mais une bonne liaison ferroviaire nous y images-copie-6conduisait en quelques minutes. Tout de suite, visite de la ville, avec, évidemment, la petite sirène ; c’était la deuxième fois que je la voyais et j’étais toujours aussi déçu que la première fois. Et pourtant, que de monde ! Un séjour à Tivoli s’imposait : parc d’attractions délicieusement kitsch où nous avons passé une bonne journée.

         Les soldes commençaient à Copenhague, et nous en avons donc profité pour faire du magasinage et renouveler une partie de notre garde-robe.

         Il fallait maintenant songer à regagner nos pénates, via l’Allemagne, car nous voulions faire une halte en Alsace pour contacter des amis que nous n’avions pas revus depuis BoraBora.

         Nous traversâmes la frontière à un autre endroit qu’à l’aller, et bien entendu, quelle fut la voiture arrêtée ? La nôtre !

Et ce n’est pas fini…

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