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Le blog de Bernard SARLANDIE

esperanto

Retour à Ha noi.

30 Août 2012, 07:08am

Publié par Bernardoc

         Pour la première fois, nous avons pu être aux premières places, toujours très convoitées, du car. C’était parfois stressant lorsque l’on voyait apparaître un gros camion face à nous ou que le chauffeur  traversait allègrement la double ligne blanche. Mais cela nous permit de voir quelques exemples de chargement sur bicyclettes, motos ou camionnettes, qui ressemblaient à ces voitures immatriculées en Belgique et qui descendent vers le bled chaque début d’été !

         En arrivant à Ha noi, nous avons longé pendant plusieurs kilomètres la plus logue mosaïque du monde, créée en 2010 pour célébrer le millénaire de la ville.

         Puis nous nous dirigeons vers le mausolée de Ho Chi Minh, que nous ne visiterons pas ce soir-là, mais au cours de la semaine. Cette esplanade, que Binh comparaît aux Champs Elysées, fut le lieu de la proclamation de l’indépendance par l’oncle Ho le 2 septembre 1945. C’est imposant et très socialiste (ou très imposant et socialiste ? ), et l’on est tout étonné de pouvoir arpenter ce lieu jusqu’à l’ancien palais du gouverneur général d’une discrète ( ?) couleur ocre.

         Juste à côté nous nous rendons à la pagode du pilier unique, censée représenter un lotus, qui date du XI° siècle, mais qui fut détruite par les Français en 1954 avant d’être reconstruite en béton ; le coin est charmant et très touristique. Il paraît que sa fréquentation peut conduire à l’enfantement. Mais non, il ne s’agit pas de fornication dans les jardins mais de prières en direction de la déesse Quan Am.

         Sur le chemin de l’hôtel on perçoit l’intensité de circulation, ainsi que l’utilisation intelligente des larges trottoirs pour jouer au badminton : les contours des terrains sont peints sur le sol.

         Nous prenons possession d’une grande chambre confortable et élégante avec son cachet ancien, avant d’aller prendre notre dernier repas commun avant le congrès.

         Les photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/RetourHaNoi?authuser=0&authkey=Gv1sRgCKy6vY7tncPpCw&feat=directlink

Et ce n’est pas fini… 

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La baie d'Ha Long.

29 Août 2012, 09:46am

Publié par Bernardoc

         Nous nous embarquons donc à bord du Victory le jeudi 26 juillet vers midi pour une croisière de 24 heures. La jonque était gréée, mais nous n’avons navigué qu’au moteur et nous n’avons croisé qu’une jonque toutes voiles dehors. On nous a dit que ce n’était que pour les photos. Et nous voici donc au milieu de ce spectacle irréel et toujours changeant constitué de 3 000 îles qui tombent à pic dans la mer, la plupart inhabitées. J’ai pris plusieurs films panoramiques ; peut-être un jour les mettrai-je en ligne également.

         Comme sur tous les bateaux, on essayait de nous faire dépenser nos ndhongs, et Rose s’est laissé tenter par une séance de manucure.

La cabine était très confortable, et la salle de bain était similaire à celles que l’on trouve habituellement sur les bateaux. Notre navigation nous a amenés jusqu’à une île dans laquelle se trouvait la grotte dite « de la surprise », grotte inventée en 1901 par un explorateur français (Cocorico !). C’était vraiment une grande attraction et nous avons été obligés de faire la queue, mais ça en valait la peine, et du sommet nous avions une vue différente de la baie. Après avoir dépassé ce qui semblait être un village flottant, il fut temps, de retour à la jonque, de piquer une tête dans la baie d’Ha Long, en faisant comme si elle n’était pas polluée.

Au cours du repas, comme il est de coutume, le cuisinier vint se faire applaudir ; peut-être espérait-il un pourboire, mais nous n’avons pas compris (ou voulu comprendre ?).

La nuit nous n’étions pas seuls au mouillage, mais cela ne nous a pas empêchés de dormir du sommeil du juste. Je me suis même laissé dire que certain(e)s avaient dormi à la belle, sur le pont.

Et le lendemain, nous remontions dans notre car, retour vers Ha noi ; les choses sérieuses allaient commencer avec l’ouverture du congrès.

Des images de la baie sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/HaLong?authuser=0&authkey=Gv1sRgCN-e05Ke6ovsoAE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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En route pour la baie d'Ha Long.

28 Août 2012, 12:34pm

Publié par Bernardoc

         Les trois heures de voyage en car vont nous donner l’occasion de traverser des paysages divers que vous découvrirez dans les photos jointes.

         Déjà, en quittant Ha noi nous remarquons de nouveau, juste devant notre hôtel, les kakemonos annonçant le 97ème congrès universel d’esperanto (si, si, ça existe encore !...). Ha noi signifie « la ville en deçà du fleuve ; nous allons donc passer au-delà. Nous passons devant un cimetière avant de longer de nombreuses rizières dans un état productif plus ou moins avancé. Dans les premiers champs on peut voir des paysans au chapeau conique (ce n’est pas seulement un objet touristique) en train de repiquer les plans dans les champs inondés ; plus loin, les champs sont plus vert : le riz est en train de bien pousser et lorsque le vert est encore plus dense, il s’agit d’une pépinière où l’on va chercher les plants.

         N’oubliez pas que le canard laqué fait partie de la cuisine traditionnelle et le long de la route, jalonnée de bornes kilométriques qui n’ont rien de différent par rapport à celles que nous avons l’habitude de voir, nous avons pu croiser un nombre d’élevages impressionnants de ces animaux : contrairement aux nôtres, élevés pour le foie gras, ceux-là sont tous blancs et petits.

         J’ai pu prendre, hélas à travers la vitre, plusieurs maisons typiques vietnamiennes, qui mesurent environ trois mètres de large, avec des murs aveugles de chaque côté et trois, voire quatre étages : les grands-parents au rez-de-chaussée, les parents au premier, les enfants au second,…Sur chaque maison trône une ou plusieurs cuves en inox : c’est le château-d’eau individuel, qui ne donne malheureusement pas d’eau potable au robinet.

         Rose et Estelle n’ont pas vu les panneaux originaux de début et de fin d’agglomération, occupées qu’elles étaient à reposer leurs yeux.

         Quelques affiches de propagande et de nombreux drapeaux rouges, ne laissent aucun doute sur le régime, quoique lorsque l’on voit les concessionnaires automobiles, on se dit que l’ouverture vers le capitalisme est en bonne voie. Et quel contraste avec les petits étals où l’on vend des ananas, entiers ou découpés dans des petits sacs !

         Avant d’arriver à la baie d’Ha Long, nous avons traversé plusieurs passages à niveau, mais sans voir de train, qu’ils appellent TGV, pour « Très Grandes Vibrations » : un moyen de transport loin d’être rapide.

         Lorsque nous découvrons la baie, ce qui nous frappe c’est l’abondance de jonques-hôtels, toutes là pour attendre les touristes. Allions-nous avoir la même circulation qu’en ville ?

         Vous le saurez demain après avoir consulté les photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/EnRoutePourHaLong?authuser=0&authkey=Gv1sRgCPyD-eiv-7DZoAE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

  

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La cité impériale.

27 Août 2012, 09:07am

Publié par Bernardoc

         Prévue lors de notre arrivée, la visite de la cité impériale ne put se dérouler que le lendemain, à cause de notre vol retardé.

Capitale du Vietnam de 1802 à 1945, Hué vit se succéder treize empereurs Nguyen. Comme Bordeaux, elle est inscrite au Patrimoine Mondial de l’Humanité. Entourée de fortifications « à la Vauban », elle fut l’objet de multiples attaques lors de la guerre américaine. La défense du fortin sur lequel flotte le drapeau de la république (rouge avec une étoile jaune) provoqua des dizaines de morts lors de l’offensive du têt. Les douves sont remplies de carpes rouges dont j’ignore si on les pêche. C’est du belvédère des cinq Phénix qui surplombe la porte du midi que l’empereur présidait les cérémonies. Fort opportunément, une gravure dépeint la façon dont se déroulaient ces manifestations. On peut voir, à l’intérieur d’un tambour de cérémonie, que même en ce lieu les vandales n’hésitent pas à montrer leur ignorance et leur bêtise. Nous sommes partis visiter la cité à pied, mais d’autres ont préféré utiliser une voiturette électrique pour s’économiser ; elles n’ont pas osé utiliser le cheval ou l’éléphant ! La cité est en perpétuelle rénovation : il s’agit de lutter contre l’usure du temps, mais surtout d’effacer les traces des bombardements iconoclastes américains des années 1960-70. Mais certains éléments ne pourront être reconstruits : on voit simplement les traces de fondations au sol. A l’intérieur de la cité se trouve une magnifique salle de théâtre, encore en activité. Pour les spectacles impériaux, les membres de la famille ou de l’entourage arrivaient des différents quartiers qui leur étaient réservés à l’intérieur des murs. Bien entendu, comme partout dans ce pays, des lieux de dévotion agrémentaient les divers espaces citadins ( ?!!).

Ensuite, nous eûmes droit à notre tour de cyclo-pousse, diversement apprécié. Il était payé, mais je n’ai pas du tout aimé la façon dont le pédaleur prétendait choisir les billets du pourboire, se faisant carrément payer la course une deuxième fois.

Le dîner, au Royal Park, nous permit une fois de plus d’apprécier les décorations qui accompagnaient les plats ;

         Les images sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/Hue3?authuser=0&authkey=Gv1sRgCKa0kcyxpIv1Kg&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Première matinée à Hué.

25 Août 2012, 08:59am

Publié par Bernardoc

         Ce n’est que le soir que nous pourrons goûter à la piscine de l’hôtel Festival, dont la construction date très certainement de la période coloniale. Après le petit-déjeuner, nous allons visiter le tombeau de Minh Mang. Nous avons eu du mal pour y arriver, car des travaux avaient occasionné un bel embouteillage.

         En fait de tombeau, il s’agit d’un mausolée arrangé selon un plan très précis, avec différentes cours reliées entre elles par des porches à trois portes symboliques, et dont celle du milieu ne pouvait être utilisée que par l’empereur. La première cour est entourée de statues de pierre : ce sont tous les personnages qui formaient la cour de l’empereur : mandarins, soldats, animaux réels ou imaginaires,…Cette enfilade n’est pas plate ni uniforme, et de nombreuses marches devront être gravies pour s’approcher du tombeau. Au passage, on jette un coup d’œil à la stèle à la gloire du souverain, bien abritée dans son pavillon, sauvegardé avec l’aide de American express (tiens donc, auraient-ils quelque chose à se faire pardonner ?). Un magnifique jardin s’étend entre la dernière cour et le tombeau proprement dit, mais on ignore l’endroit précis où l’empereur a été enterré, pour éviter toute tentative de pillage.

         C’est au retour que je me laisse tenter par un chapeau conique et que, n’ayant pas la somme exacte, je me fais refiler deux billets de 10 000 ndongs n’ayant plus cours. Duc, notre guide, a prétendu qu’il ne savait pas s’ils avaient toujours cours.

         De là nous nous dirigeons vers le mausolée de Khai Dinh. Il paraît qu’il est de style occidental. Bon, moi je veux bien, mais il répond cependant aux mêmes critères de construction que celui que nous avions vu plus tôt. La différence est qu’il se trouve sur une colline, et les escaliers en ont découragé plus d’un. Dommage pour eux car la décoration du tombeau méritait quelques efforts.

         Avant de rejoindre le restaurant An Phuoc, nous faisons une halte dans un village spécialisé dans la préparation de bâtons (ou spirales) d’encens : un régal pour les yeux.

         C’est à la fin du repas que j’ai voulu utiliser mes billets « différents », qui m’ont été refusés. Je l’ai plutôt mal pris , mais finalement cela s’est arrangé dans le car.

         Les images de cette matinée en suivant le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/Hue2?authuser=0&authkey=Gv1sRgCLygvO3LlPKiRw&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Arrivée à Hué.

24 Août 2012, 14:29pm

Publié par Bernardoc

  Mi petas pardonon por la malfrua aperigo de tiu artikoleto, sed hieraù mi feriis.

         Ce n’était pas 11h30 comme prévu, mais 11h45 (voir plus haut) ; donc, le programme prévu fut bouleversé, et ce n’était pas la première fois que nous pouvions expérimenter la grande faculté d’adaptation de nos guides pour se plier aux nouvelles conditions qu’ils ne maîtrisaient pas.

         Donc, dès que nous quittâmes l’aéroport, en car, bien sûr, au grand dam des taxis qui attendaient le client, nous nous dirigeâmes vers la Pagode de la Dame céleste (Thien Mu). Atteindre la tour octogonale de sept étages demandait quelques efforts, et tout le groupe n’a pas suivi, car les marches étaient suffisamment abruptes et dépourvues de rampes. Cette pagode dominait la rivière des Parfums, sur laquelle nous allions naviguer pour nous rapprocher de la ville, ancienne capitale impériale.

         Dans cette pagode est religieusement conservée une relique, la voiture utilisée par un bonze le 11 juin 1963 pour aller se faire brûler à Sai gon en protestation contre le sort fait aux bouddhistes par le gouvernement vietnamien de l’époque. Nous avons pu également y voir des novices s’entraîner au badminton à pied.

         Périlleuse descente ensuite jusqu’au bateau, sur lequel, bien entendu nous serons proposés divers objets. Je me suis laissé tenter par une chemise pour Chœurs et musique tandis qu’Estelle, après un long marchandage, finit par acheter une tenue typique.

         L’hôtel Festival fut une bonne étape et le restaurant Y Thao se fit un plaisir de nous présenter les plats au milieu de somptueux décors (à ne pas manger !).

         J’ai profité de ce séjour à Hue pour terminer et faire partager la lecture de Passeport pour Hué (éditions Elytis, avril 2011, 9,9 €), un récit de Dominique ROLLAND qui nous parlait davantage une fois que nous avions commencé nos visites.

         Des photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/Hue1?authuser=0&authkey=Gv1sRgCOmnj-WJg9GfOA&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…  

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Derniers moments à Sai gon.

17 Août 2012, 08:22am

Publié par Bernardoc

         En quittant Can Tho, une visite s’imposait à la maison des orchidées de M. Du’o’ng Minh Hiên, dans le village de Binh Thuy. Elle servit de décor il y a vingt ans pour le tournage du film L’amant (de Marguerite DURAS) par Jean-Jacques ANNAUD. Elle porte bien son nom vu le jardin qui l’entoure, et on a même pu y voir des fruits du dragon sur leur plante.  Mais le décor en lui-même mérite bien la visite : tout semble s’être arrêté à la fin du XIX° siècle (c’est en 1870 qu’a commencé sa construction) : richesse du mobilier, colonnes et murs ouvragés, porcelaines,…tout ne pouvait qu’être admiré, et en plus la propriétaire nous a accueillis en français.

         Restaurant au bord du Mékong, puis retour le long des rizières (plusieurs récoltes par an dans le sud – au moins trois) parfois agrémentées de tombes plus ou moins inondées et entretenues. L’autoroute, gratuite pour les motos, qui disposent d’une voie spécifique,  est aussi accompagnée d’immenses panneaux publicitaires, non pas politiques comme à Cuba, mais reflétant bien le capitalisme triomphant dans ce pays ; à titre d’exemple, Lynh, notre guide, a lourdement insisté sur le fait qu’il n’y a pas moins de quinze hôtels 5 étoiles à Sai gon. Au cours du trajet nous eûmes droit à une des rares averses tropicales de notre séjour, mais celle-ci n’empêche nullement les motos de circuler, chacun mettant le poncho qui ne le quitte pas avant de reprendre la route.

         Retour à Sai gon, ses gratte-ciel et ses boutiques de luxe qui n’ont rien à envier aux capitales européennes : ce sont les mêmes ! Et après une douche à l’hôtel, nous partons pour le dîner d’adieu sur le bateau Indochine, sur lequel nous avons pu apprécier un spectacle traditionnel aménagé pour des Français (encore une fois les chansons importées du temps de la colonisation), et même, pour certains, y participer.

         Le lendemain, debout aux aurores pour aller prendre notre avion pour Hué, qui devait décoller à 10h10. Las, un buffle avait tué une vieille femme sur l’aéroport de Hué et il n’avait pas encore été maîtrisé. Notre départ était reprogrammé à 14h25. Nous sommes donc partis visiter la pagode Giac Lam (prévue le premier jour mais remplacée par la pagode des tortues). C’est dans ce très grand complexe que l’on peut voir la vente de moineaux qui devraient permettre, selon les superstitions locales, la réalisation de vœux. Vinh nous a laissé entendre que c’était un commerce très lucratif, car les ailes des oiseaux étaient coupées et ils revenaient toujours vers leur cage !

         La matinée étant passée, nous retournâmes à l’aéroport, profitant d’un repas offert par Vietnam Airlines, avant de décoller pour un vol d’une heure et vingt minutes. Nous allions maintenant découvrir le centre du Vietnam.

         Les photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/SaiGonFin?authuser=0&authkey=Gv1sRgCPqElsKgoZblxAE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…  

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Dernières balades sur le Mékong.

16 Août 2012, 09:15am

Publié par Bernardoc

         Après un (très) matinal petit déjeuner au luxueux restaurant de l’hôtel Nin Kieu 2, où comme à notre habitude nous nous en tînmes au « breakfast » européen, délaissant la soupe et les nouilles traditionnelles chez les Asiatiques, nouvel embarquement pour aller visiter le marché flottant de Cai Rang.

         Impressionnant ! Des dizaines de barges sont stationnées au milieu du fleuve, avec une longue perche dressée sur le bateau, à laquelle sont attachées les diverses marchandises (parfois une seule) en vente chez ces grossistes. Au milieu de tout ce rassemblement, se déplacent de petites pirogues manœuvrées par une longue perche à moteur, voire, alternativement, par deux rames : ce sont les gens qui vont faire leurs courses.

         Et bien sûr, car c’est une attraction majeure, nombre de bateaux de touristes, qui se font également accoster par de petits commerçants tentant de vendre des boissons, des fruits, voire des billets de loterie, cette dernière action semblant réservée aux invalides ou mutilés.

         Nous débarquons pour visiter un autre marché, terrestre celui-là, l’occasion pour moi d’acheter un masque...trop petit, mais qui va bien à Estelle. J’ai un peu rêvé devant les autels des ancêtres, mais malgré leur petite taille, cela aurait posé des problèmes de bagages !

         Enfin, même sur ces petits bateaux, même si elle ne parle que vietnamien, la compagne ( ?) du pilote propose des offres de maquillage ou de vêtements. Même si elle n’a pas beaucoup vendu, je pense qu’elle n’aura pas perdu sa journée, et les acheteurs non plus…

         Enfin, comment échapper à la photo de groupe lors du débarquement ?

         Vous pouvez la voir, ainsi que beaucoup d’autres, en suivant le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/RetourASaiGon02?authuser=0&authkey=Gv1sRgCJzwr5m5jaqNFw&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Can Tho.

15 Août 2012, 16:12pm

Publié par Bernardoc

         En sortant du village artisanal, nous mesurons une fois de plus l’immensité du Mékong et pouvons sans mal imaginer l’importance économique de ce fleuve. Nous prenons la direction du restaurant Muoi Huong, un « eco tourist spot.

         Nous y découvrons un jardin d’orchidées et nous pouvons même apprécier la visite de colibris venant payer leur hommage aux fleurs qui nous entourent. Nous ne nous prêterons pas à l’autre attraction : le python que l’on sort de sa cage pour vous le poser autour du cou.

         Au milieu du fleuve, que manger d’autre que du poisson ? Vous le voyez sur la table ; il sera bientôt découpé par une charmante serveuse qui, comme cela semble être la coutume dans ce pays, avait mis des gants pour nous servir, sous les regards dubitatifs de Didier, Rose et Estelle. Monique, quant à elle, le moins qu’on puisse en dire c’est qu’elle était ébahie !

         Fin de la promenade en bateau ; reprise du car sur l’autre rive et direction Can Tho en passant sur un pont flambant neuf qu’il a bien fallu reconstruire après sa destruction par les Yankees. En arrivant à l’hôtel, nous avons droit au cocktail de bienvenue. Grande chambre confortable et agréable avec la corbeille de fruits annoncée sur le site. Un étonnement, dans cet hôtel, comme dans celui de Sai gon, ils n’en sont pas encore aux écrans plats, sauf dans le hall où il tente de faire concurrence à l’hôtel des ancêtres (ou bien est-ce le contraire ?).

         Comme ce qui est déjà une habitude, nous ne mangeons pas au restaurant de l’hôtel Ninh Kieu 2, mais au Nam Bo, que nous rejoignons à pied, à quelques centaines de mètres. En sortant nous allons saluer l’oncle HO sur les quais du Mékong.

         Je viens de vous faire la description des photos que vous pourrez découvrir en suivant le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/Samedi21Juillet?authuser=0&authkey=Gv1sRgCNHV84DkhqHanAE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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En route pour le delta du Mékong.

13 Août 2012, 09:33am

Publié par Bernardoc

         Spectacle habituel : le masque ; plus inhabituel sur un homme ; en effet, il n’est pas censé protéger de la pollution (quoique…) mais du soleil : les Vietnamiennes rêvent d’avoir la peau la plus claire possible. Et en chemin, arrêt à Cai Bè pour visiter un temple de la secte Caodaï.  Nous sommes accueillis par une colonne ornée de croix gammées (rien à voir avec le nazisme) et, sous la voute étoilée, entre le soleil et la lune, nous découvrons que les inventeurs ont choisi d’associer et de vénérer Bouddha, Lao Tseu, Confucius, Sun Yat-Sen et…Victor Hugo ! Peut-être ce dernier, fervent adepte de spiritisme, leur sert-il de médiateur pour rencontrer le grand architecte de l’univers ? En quittant cette débauche de couleurs joyeuses, pour ne pas dire criardes, nous sommes attendus par les marchands du temple, toujours soucieux de voir s’ils peuvent soutirer quelques dollars aux touristes « fortunés ».

         Nous nous embarquons ensuite sur un bateau qui va nous permettre de découvrir l’importance de la navigation sur le fleuve avant de nous conduire jusqu’à une île où nous visiterons un centre artisanal, aménagé pour l’accueil des touristes, mais qui m’a quand même semblé assez authentique. Nous avons pu découvrir la fabrication du sel, par un ingénieux système de chauffage, goûter à des caramels enveloppés dans des feuilles de riz, voir fonctionner un alambic pour l’alcool de riz, qui permet de conserver les serpents aussi bien que le formol (nous en avons goûté !), assister à la préparation du riz soufflé,…Pendant que nous étions dans cet atelier, une violente averse de mousson s’est déversée sur le village, mais comme vous pourrez le constater, le ciel bleu était revenu lorsque nous nous sommes réembarqués.

         Voyez grâce au lien ci-dessous :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/CanTho?authuser=0&authkey=Gv1sRgCIPKu4eszayCkQE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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