Vendredi après-midi à Sai gon.
Nous avons échangé la visite du musée de l’histoire du Vietnam pour celle du musée des vestiges de la guerre. C’était une décision unilatérale de Lynh, notre guide, mais je ne pense pas qu’aucun de nous l’ai regretté.
Lieu capital pour le devoir de mémoire, ce musée traduit en effet les souffrances endurées par le peuple vietnamien au cours de sa lutte pour son indépendance. Quand on voit ce dont les Etats unis d’Amérique du nord se sont rendus coupables, on peut se dire que la barbarie nazie avait trouvé de grands disciples. Fort curieusement la guerre française est assez peu évoquée dans ce musée, qui expose cependant la dernière guillotine ayant fonctionné dans la colonie (on exporte les outils de civilisation qu’on peut !). En sortant de ce musée, j’étais autant bouleversé qu’après la visite de Buchenwald ; Et ce que nous avions vu dans ce musée ressurgissait à l’occasion de nos rencontres avec des hommes déformés par l’effet de l’agent orange sur leurs parents.
Une bouffée d’oxygène nous fut ensuite procurée par notre balade dans le jardin botanique, sorte de jardin d’acclimatation où voisinent bonsaïs, grands arbres et animaux sauvages, réels ou taillés dans du buis.
Enfin, nous terminerons la soirée à l’Indochine, restaurant musical (on l’a senti dans le prix de la bière !) où Jacques CHIRAC avait, en son temps, posé son auguste postérieur.
Les photos sous le lien :
Et ce n’est pas fini…