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Le blog de Bernard SARLANDIE

Ville en eau trouble.

26 Février 2011, 10:11am

Publié par Bernardoc

         C’est le titre du film qui devait lancer le débat sur l’eau que le collectif « Le Haillan en action ! » avait mis au programme de sa première soirée. En effet, malgré la gifle sur les retraites, nous, c’est-à-dire EE-LV, le NPA, le PCF et le PG, avons décidé de poursuivre l’effort afin de construire ensemble.

Le haillan en action 001

         Des réflexions sont également prévues sur les transports en commun, les solidarités internationales,…Mais pourquoi avoir choisi l’eau pour débuter ce cycle ? Et bien, c’est que le contrat d’affermage avec la Lyonnaise des eaux (GDF-Suez) arrive à son terme au 31 décembre 2012 et que la CUB devra décider du nouveau mode de gestion de l’assainissement au mois de juillet 2011.Le haillan en action 002

         Une bonne trentaine de personnes avaient fait le déplacement, soit environ deux fois plus que pour les ateliers « Agenda 21 », avec un public différent, composé en grande partie d’anonymes.

Le haillan en action 003

         Le film montrait diverses communes dans lesquelles des profits scandaleux (parfois jusqu’à 29% de rentabilité sur un an) avaient été réalisés par les trois compagnies monopolistiques (Lyonnaise-GDF-Suez, CGE-Veolia et Saur-Bouygues). Mais les profits n’étaient pas tout et les voyages offerts à certains élus (révélés par l’étude de la comptabilité des sociétés) participaient également du scandale. Donc, certaines courageuses municipalités se sont attaquées à ce problème, ce qui n’est pas simple lorsqu’on est en cours de contrat car des pénalités sont prévues pour ne pas « léser » les exploiteurs de ce bien commun. Ainsi, une ville de l’est de la France se voyait réclamer plus de 8 millions d’euros pour rupture de contrat ; le tribunal administratif ramenait dans un premier temps cette somme à 1,8 millions et en appel la somme était baissée à 1,1 millions…et tout à l’avenant.

         A Paris, au bout d’un an de remunicipalisation, le bénéfice net pour la ville était de 30 millions d’euros qui allaient être répartis par moitié pour l’entretien du patrimoine et pour l’autre moitié consacrés à une baisse des tarifs.

  Le haillan en action 005       Le débat, qui devait être introduit par le conseiller régional Patrick DUFAU de LAMOTHE, fut assez court, l’intervenant monopolisant la parole pour nous apporter des informations complémentaires sur la CUB. Les militants communistes étaient là pour compléter sa vérité. Un représentant de la direction locale de la Lyonnaise des eaux s’était même invité (ils doivent avoir un service chargé d’éplucher les journaux), il n’a pas été le bienvenu.

         Enfin, les organisateurs (et les présents) semblaient tous convaincus : il est temps de revenir à une gestion en régie. A nous tous, citoyens, de tenter de convaincre nos représentants à la CUB de faire le bon choix pour leurs administrés.

Et ce n’est pas fini…

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A travers la presse burkinabè (7)

25 Février 2011, 10:08am

Publié par Bernardoc

  Le Journal du Jeudi : hedromadaire satirique.

Journal du jeudi

Un article dans le style d'"A travers la presse déchaînée" du Canard enchaîné, suivi d'une bande dans laquelle Phil n'hésite pas à se moquer gentiment de ses compatriotes.

Journal jeudi 2

 

Et ce n'est pas fini...

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A travers la presse burkinabè (6)

24 Février 2011, 11:31am

Publié par Bernardoc

  L'Opinion : hebdomadaire. Une consacrée au 22 ème FESPACO (FEStival PAnafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou). En effet, le Burkina Faso est le berceau du cinéma africain. D'ailleurs, Sembène Ousmane, écrivain et cinéaste sénégalais décédé il y a quelques années, est honoré en ce moment par un timbre burkinabè.

L'opinion

  Dans ce numéro, également la présentation du film "Julie et Roméo".

L'opinion 2

  Mais la santé est également présente dans les préoccupations burkinabè.

L'opinion 3

Et ce n'est pas fini...

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A travers la presse burkinabè (5)

23 Février 2011, 10:40am

Publié par Bernardoc

  Sidwaya : journal du week-end ; articles très variés où le sérieux se mêle à l'humour (enfin, j'espère ! ).

Sidwaya

  Pendant notre séjour a eu lieu le "Mouloud", dont je n'avais jamais entendu parler et qui est la célébration de la naissance du prohète de l'islam. J'avais osé "le noël musulman", mais il paraît qu'il ne faut pas le dire.

Sidwaya2

  Un nouveau film venait de sortir, fortement inspiré de "Roméo et Juliette", mais revu à la sauce africaine. Ce doit être une oeuvre marquante car tous les journaux en ont parlé.

  En dessous, article consacré à l'éducation, à laquelle le pays croit fortement mais a besoin de l'aide en provenance des pays riches.

Siwaya 4

  Une liste assez surréaliste des plus grands intellectuels du monde. Je pense que vous devez être comme moi et que vous n'en connaissez pas la moitié...et peut-être auriez-vous constitué une autre liste.

Sidwaya 3

  Enfin, le "Bon plan du mag".

Sidwaya 6

  Les quatre autres types de femmes à éviter sont : la "gold digger", la Madame Parfaite, la Dingue et la Fille en Transition. Vous êtes prévenus !

Et ce n'est pas fini...

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A travers la presse burkinabè (4)

22 Février 2011, 08:07am

Publié par Bernardoc

  Le Reporter : à priori un journal bimensuel à mi-chemin entre un journal pipole et un journal à scandales.

Le Reporter

 

  Et pourtant...une comparaison osée entre le Burkina Faso et la Tunisie...

 

Le reporter 2

 

  ...notamment via les belles familles :

 

Le reporter 3

  Apparemment la liberté de la presse est bel et bien une réalité au pays des hommes intègres.

Et ce n'est pas fini...

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A travers la presse burkinabè (3)

21 Février 2011, 07:29am

Publié par Bernardoc

  La une de Le Pays, avec un appel à lire un article dramatique en page 4. Pour ceux qui n'arriveraient pas à lire le petit entrefilet en bas à gauche, voici la fin de l'article : "Fort heureusement, sa veine jugulaire n'était pas atteinte. Il a suffi d'une suture au bloc opératoire pour le tirer d'affaire." Ca m'a déçu pour une suite de "une" !

Le pays 3

 

 Enfin, toujours l'explication humoristique d'une expression française. Appréciez ! (en bas de page)

Le pays 4

Et ce n'est pas fini...

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A travers la presse burkinabè (2)

20 Février 2011, 16:14pm

Publié par Bernardoc

  Aujourd'hui, premiers extraits de Le Pays, quotidien qui va fêter ses vingt ans cette année, dont le secrétaire général des rédactions adjoint est Alexandre Le Grand ROUAMBA.

 La première coupure, coup de gueule signé du rédac-chef adjoint, indique l'importance que le Faso devrait accorder à l'éducation, et ce dans tous les domaines. Suit une explication de la langue française qui ne manque pas d'humour.

Le pays

 Ensuite, et là plus directement en relation avec mon mandat municipal, un témoignage sur les trente ans de jumelage entre une ville burkinabè et une cité allemande.

le pays 2

Et ce n'est pas fini...


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A travers la presse burkinabè

19 Février 2011, 21:13pm

Publié par Bernardoc

  Commençons par un mensuel : L'Etalon Enchaîné. Trois articles m'ont semblé importants d'être retenus pour ce qu'ils révèlent du mode de vie actuel au Burkina Faso.

 "La frustration" : édito qui montre bien l'état d'esprit que peut ressentir le peuple du Faso face à l'ancienne puissance coloniale, et qui peut être à rapprocher des manifestations actuelles des Tunisiens contre notre nouvel ambassadeur.

L'étalon enchaîné

 

 Ensuite, deux articles traduisant des préoccupations importantes pour les habitants : "Yes we can ! "...construire des latrines et le reportage concernant un mariage. A noter que les mariages inter-religieux (chrétiens-catholiques et musulmans) ne sont pas rares.

L'étalon2

  Je vous laisse apprécier les différents styles.

Et ce n'est pas fini...

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Retour du Burkina Faso.

18 Février 2011, 17:53pm

Publié par Bernardoc

         Nous venons donc de passer de 37- 40° à 2 – 14°. C’est-y pas ce qu’on appelle un choc thermique ? Je n’ai pas encore bien réfléchi à la façon dont je vais vous faire partager cette expérience, mais il y aura sans doute quelques extraits de la presse burkinabè, au moins un album photos et sûrement un retour sur l’association Partage et coup de pouce et le boulot qu’elle réalise là-bas, à Koudougou, 3ème ville du pays (je crois).

         En arrivant sur le coup de midi à l’aéroport, pas question de préparer à manger à la maison, mais nous avions oublié qu’il était si difficile de déjeuner à midi au Haillan : trois restaurants fermés et le quatrième complet. Nous n’avons donc pas pu faire travailler le commerce local et nous nous sommes donc rabattus sur le chef-lieu de canton.

Et ce n’est pas fini…

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Bravo Education & Devenir !

14 Février 2011, 11:57am

Publié par Bernardoc

Primes aux chefs d’établissement : Education et Devenir dénonce une décision "imbécile " de Luc Chatel

samedi 5 février 2011 par webmestre

Prime aux chefs d’établissement : une décision imbécile

Imbécile parce que décider d’attribuer une prime sans fixer au préalable les critères de son attribution, c’est courir le risque d’en faire une « prime de servilité ». C’est mettre les chefs d’établissement aux ordres de leurs autorités hiérarchiques directes, c’est renforcer les tendances naturelles à la prudence excessive et surtout limiter leur capacité d’initiative. Elle est donc contre productive au regard des objectifs de performance de l’Ecole. Faire réussir le plus grand nombre d’élèves implique la prise en compte de la diversité, l’adaptation des politiques d’établissement au contexte local. En conséquence, cela requiert le développement de la capacité d’initiative, la mise en place de solutions innovantes aux problèmes qui se posent, la prise de risques… Au lieu de quoi, nous risquons d’avoir des chefs d’établissement soucieux de la conformité ; et quand ils ne le seront pas, ils seront soupçonnés de l’être !

Imbécile parce qu’elle est antinomique de la spécificité du rôle du chef d’établissement, qui porte dans son établissement la double casquette de chef de l’exécutif des décisions prises par son conseil d’administration et de représentant de l’Etat. Par l’existence de cette prime, les acteurs de l’établissement ne verront plus en lui qu’une courroie de transmission des décisions ministérielles.

Imbécile parce qu’elle prétend renforcer l’autorité du chef d’établissement alors qu’elle l’affaiblit puisqu’elle isole le chef d’établissement des personnels en ouvrant la voie du soupçon. Chacun sait que les chefs d’établissement qui parviennent à une certaine efficacité sont ceux qui savent établir la confiance, organiser un travail d’équipe. Jouer l’autorité des chefs d’établissement contre les enseignants représente une grave erreur de management, illustrant une fois de plus à quel point le ministère ignore les réalités du niveau local. Imaginez un chef d’établissement prenant la décision, à l’issue des conseils de classe, de faire passer tel ou tel élève en classe supérieure. Il est déjà difficile, aujourd’hui, dans certaines salles des professeurs, de faire passer ce type de décision en avançant des arguments pédagogiques. Demain, quoiqu’il dise dans ce genre de situation, le chef d’établissement sera soupçonné d’être guidé par l’appât de la récompense… Bonjour l’ambiance et les dégâts collatéraux !

Imbécile aussi parce qu’elle est une grossière erreur de pilotage du système éducatif : après la prime aux recteurs, elle renforce la capacité de contrôle de l’Etat central sur les unités de formation, alors qu’on attend plutôt de celui-ci qu’il donne le sens de l’action à conduire. On attend qu’il impulse celle-ci en faisant accompagner les acteurs du terrain par ses échelons intermédiaires. Au lieu de quoi, on fait de l’Etat et de ses services des instruments de contrôle et on « enrégimente » à tout-va !

Plus grave encore : cette prime est un lourd obstacle à la mise en œuvre d’un « pilotage pédagogique partagé » dans les établissements. Il s’agit pour nous de la seule forme de pilotage susceptible de faire progresser l’Ecole dans sa mission de démocratisation : elle vise à développer le travail d’équipe, au sein de l’équipe de direction certes, mais aussi au niveau de l’ensemble d’un établissement, en d’autres termes à développer « le jeu collectif ». Le pilotage pédagogique partagé permet en particulier d’attribuer des rôles spécifiques au plus grand nombre d’enseignants, pour en faire les cadres qu’ils doivent être. Au lieu de quoi, la prime revient au seul chef… On ne travaillera plus avec lui, on roulera pour lui !

A cet égard, il faut bien voir dans cette décision un forte dimension politique : elle est la marque d’une droite autoritaire, soucieuse de contrôle et de formatage des esprits, moins préoccupée par le souci d’une réelle performance que par l’affichage d’un volontarisme qui ne recule devant rien. Droite qui donne à l’argent des vertus, à l’envers des valeurs que nous avons la mission d’inculquer.

Autant il est dérisoire de parler de récompense ou de reconnaissance des mérites dans ce langage si éloigné de la culture de l’enseignement, autant il serait courageux et juste de donner, dans la clarté, les moyens techniques aux établissements, de rémunérer les personnels engagés dans des actions innovantes qui demandent inventivité, formation personnelle, engagement différent… Il serait courageux et juste de rémunérer les personnels qui prennent en charge de nouvelles missions : orientation, aide, projets transversaux, formation à l’interne, vie dans l’établissement… Il serait courageux et juste de rémunérer les chefs de projets, coordonnateurs, responsables d’échanges de pratiques, référents culturels... Aujourd’hui, il est impossible de reconnaître le travail de toutes ces personnes qui vont bien au-delà de leur simple service, impossible de verser des heures supplémentaires aux AED, aux CPE, aux professeurs-documentalistes[1]. Difficile de verser aux enseignants des heures correspondant à une mission sans faire un exercice d’équilibrisme administratif. Ne parlons pas des obstacles pour rémunérer des intervenants ou des formateurs extérieurs, pour les rembourser de leurs frais de déplacement, etc.

Il ne faudrait pour régler tous ces problèmes que du bon sens administratif, une vraie connaissance des difficultés et surtout une réelle volonté politique. Il suffirait d’un peu de souplesse et d’autonomie aux établissements, dans un cadre national fermement affirmé pour trouver des solutions et redonner confiance à des équipes d’enseignants pour la plupart animées d’une vocation généreuse. Au lieu de quoi, on nous propose d’ignorer le dévouement des enseignants, on laisse penser que les chefs d’établissement seraient seuls les artisans de l’atteinte des objectifs. Et pour le leur prouver, au moment où l’ensemble des personnels de direction estimeraient juste d’obtenir une revalorisation de leur salaire, on voudrait, avec un peu de l(i)ard(s) accordé aux « meilleurs des meilleurs », retirer à tous les moyens d’être légitimement entendus de leurs équipes !

Education & Devenir

Françoise Clerc, Professeur honoraire, université Lyon II Marie Claude Cortial, Professeur d’histoire et géographie, Verneuil sur Avre, Présidente d’E&D Isabelle Klépal, Proviseur du lycée André Malraux, Montataire Claude Rebaud, Proviseur honoraire ancien Président d’E&D José Fouque, Proviseur du lycée Vauvenargues, Aix en Provence, ancien Président d’E&D

1] Les AED n’ont droit à rien. Les CPE et documentalistes ne peuvent toucher que des HTS très faiblement rémunérées. Cependant le nombre total d’heures accordées aux établissements est en nombre fini quel que soit le montant correspondant à l’heure versée.

Et ce n'est pas fini...

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