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Le blog de Bernard SARLANDIE

J'dis ça, j'dis rien.

5 Décembre 2016, 15:36pm

Publié par Bernardoc

Titre dans Le Monde d'hier :

« L'Espagne augmente le salaire minimum de 8 %

Madrid a pris une série de mesures pour respecter l'objectif de 3,1 % de déficit en 2017. Les aides aux entreprises vont être réduites. »

Ce journal est-il en train de se lancer dans une propagande électorale ? N'oublions pas que l'Espagne a un gouvernement de droite, et pointer une augmentation de 8% du salaire minimum a de quoi rendre jaloux nos pauvres smicards, mais aussi nos retraités, qui voient un recul de leur pouvoir d'achat depuis la fin des années Sarkozy (vous savez, il a sévi pendant cinq ans à la tête de notre pays, avant que le peuple, y compris le peuple de droite, lui renvoie à la figure l'expression qui l'a rendu célèbre : « Casse-toi pov' con ! »).

Et pour « respecter l'objectif de 3,1% de déficit en 2017 », objectif fixé par les instances européennes, dont il est permis de se demander sur quels critères économiques il est fondé, la solution appliquée par notre voisin du sud est de réduire les aides aux entreprises. Mais que voilà une idée censée ! Les milliards de cadeaux au patronat distribués depuis quatre ans dans notre pays n'ont pas contribué à améliorer la vie de nos concitoyens, bien au contraire ; les licenciements vont toujours bon train car il ne faut pas léser les actionnaires, tout en maintenant le déficit.

Eh bien moi, qui suis sans doute un bien piètre économiste, je me dis qu'un gouvernement officiellement de droite apparaît plus progressiste que le nôtre. Alors, comme Sophia ARAM ce matin, je pense que notre président qui n'a plus rien à craindre, pourrait profiter de ses six mois à venir pour lancer des mesures socialistes et couper l'herbe sous le pied de son successeur.

Et ce n'est pas fini...

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Peuchère...

4 Décembre 2016, 16:28pm

Publié par Bernardoc

J'ai écouté en pointillés Montebourg sur France inter à midi. Le croirez-vous ? Il ne m'a pas convaincu. Selon moi, il va être la-mi-né à la primaire socialiste. Quelle confiance peut-on attribuer à un ancien ministre hollandais qui nous parle, en 2016 ! des appelés du contingent !! Et que va-t-il faire à l'issue du premier tour ? Il se ralliera, comme il l'avait déjà fait il y a cinq ans, à celui qui sera arrivé en tête, le premier ministre qui l'avait viré. Vous avez dit dignité ? Et il ne sera pas le seul. La même voie a d'ailleurs été empruntée par la droite (les places de ministres doivent être bonnes).

Même ceux qui ne seront peut-être pas admis à concourir, comme Filoche par exemple, défendrons ardemment, au nom de l'unité, celui qu'il n'ont cessé de fustiger depuis des années.

Il y a d'autres concurrents, non socialistes, qui ont de la peine à exister, tel Jean-Luc BENHAMIAS...Vous savez l'ancien vert du Modem devenu hollandais il y a quelques mois. Il était en plein interview lors de l'arrivée de la ministre de l'éducation nationale ; eh bien tous les journalistes lui ont tourné le dos pour aller interroger quelqu'un d'important. Tu parles d'une gifle à son ego !

Apparemment, il y en aurait un autre qui ne serait pas bienvenu dans cette « primaire » : c'est Pierre LARROUTUROU. Il faut dire que, comme Edgar FAURE, c'est quelqu'un qui déborde d'idées et reste toujours fixé dans la même direction, c'est juste le vent qui change, pas lui.

Aux dernières nouvelles, Jean-Vincent PLACE n'est pas (encore?) dans les starting-blocks.

Il y en a qui malgré tout crieront à l'abandon des principes élémentaires du socialisme, mais pas question qu'ils votent Mélenchon qui provoque un déferlement haineux à son encontre, que j'ai du mal à comprendre. Mais peut-être est-ce parce que je n'ai jamais été militant de l'OCI ni du PS ? En effet, syndicaliste de toujours (UNEF, FEN, CGT), mon premier engagement partisan remonte à huit ans lorsque nous avons fondé le PG.

Et je vois bien un deuxième tour Fillon/Mélenchon, et là, la gauche peut gagner.

Et ce n'est pas fini...

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Amazon, l'envers du décor.

3 Décembre 2016, 09:48am

Publié par Bernardoc

 Il y a huit jours, Les Amis du Monde diplomatique m'invitaient à une rencontre-débat avec Jean-Baptiste MALET, journaliste infiltré dans « le meilleur des mondes », c'est à dire l'entreprise de distribution Amazon. Voulant vérifier l'heure, je consulte La lettre d'info du Haillan qui indique que cette conférence était Réservé[e] aux adhérents de la Cyberbase, sur inscription. Mon coup de fil à la bibliothèque les surprit car ils n'étaient pas au courant de cette restriction, non annoncée dans le messages des Amis du Monde Diplo. Nous y arrivâmes donc en confiance.

Jean-Baptiste avait fait le choix de se faire embaucher dans cette entreprise en tant qu'intérimaire, envoyé par Addecco, car l'entrée lui avait été interdite comme journaliste. Il nous a livré ses réflexions datant de 2013, décrivant le travail à la mode américaine, y compris avec les expressions de ce pays. La description qu'il en fait donnait vraiment l'impression d'une secte avec le gourou milliardaire en haut de la pyramide. Il nous a expliqué le subterfuge utilisé par cette firme pour ne (presque) pas payer d'impôts en France, le mépris du code du travail (qui existait encore à l'époque où il y travaillait) et la volonté de maquiller les accidents du travail en accidents ordinaires. Le journaliste travaillait de nuit, ce qui ne paraît pas vraiment nécessaire pour ce genre d'entreprises.

Il y a un fort volant d'intérimaires au quatrième trimestre pour cause de Noël, mais certains ouvriers (« associates ») restent car les entrepôts (4 en France pour le moment, et bientôt 6) se sont implantés dans des zones d'emploi sinistrées. Et, un bon point, les syndicats (il nous a parlé de la CGT) s'implantent chez ces « anciens » ouvriers. Et comme vous avez pu en juger, ce n'est pas de trop.

Et ce n'est pas fini...

Amazon, l'envers du décor.
Amazon, l'envers du décor.

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Klaus compagnie.

2 Décembre 2016, 17:44pm

Publié par Bernardoc

Il s'agit d'une troupe de danse basée à Bordeaux et dont la particularité est de mêler valides et invalides. J'en avais entendu parler depuis plusieurs années, mais j'ai vu un de leur spectacles hier soir pour la première fois. C'était un spectacle en deux parties : la première : « Au lac des cygnes », la suivante : « Le boléro ».

La première partie commençait dans une maison de retraite avec projection d'une vidéo des danseurs tournée au Jardin public, accompagnée par Les vieux, de Jacques BREL. Puis c'est vraiment le moment de la danse et c'était étonnant de voir la virtuosité avec laquelle les handicapés maniaient leurs fauteuils et l'égale dextérité montrée par les danseuses pour jouer avec eux, surtout à la fin lorsqu'elles ont perdu leurs oripeaux de vieilles pour apparaître avec leurs tutus. S'ajoutaient à cela des bancs ou des tables à roulettes qui étaient également partie intégrante de la chorégraphie.

Je n'avais jamais vu danser le boléro, et je n'avais aucune idée de ce qui pouvait se faire sur cette musique envoûtante de Ravel. Déjà, changement de costumes par rapport à la première partie et la scène s'ouvre sur les danseuses assises sur des chaises, de dos. Après quelques mouvements aller-retour de piston, les chaises disparaissent et c'est une véritable performance sportive à laquelle nous assistons. Plusieurs fois, les danseuses s'accrochent aux fauteuils et sont traînées jusqu'aux coulisses. A ce propos, je me demande comment les cinq fauteuils pouvaient y circuler, car il n'y a vraiment pas beaucoup de place. Cela avait dû représenter une longue répétition afin que chacun sorte bien par la bonne issue.

C'est au dernier salut que le chorégraphe Pascal CROCE est venu saluer avec l'ensemble de la troupe.

Avec un tel spectacle, il n'est pas étonnant que L'Entrepôt fût presque plein.

Et ce n'est pas fini...

Klaus compagnie.Klaus compagnie.Klaus compagnie.

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Pour La justice sociale !

1 Décembre 2016, 18:51pm

Publié par Bernardoc

Samedi 3 décembre 2016, 15 heures, Victoire.

2016 aura été riche en reculs sociaux et en luttes. D’abord l’échec de la

négociation de l’assurance chômage et bien évidemment le passage en

force de la loi travail, malgré de gigantesques mobilisations.

Rien n’y fait, ni les déclarations, ni le chantage du MEDEF, ni les mesurettes, ni les cache misère, le chômage ne recule pas, pire l’UNEDIC annonce d’ores et déjà son augmentation pour 2017.

Comment s’étonner quand on sait que la seule politique économique à l’œuvre est basée sur l’aide aux entreprises, sans contrepartie et sans obligations.

Le C.I.C.E c’est des dizaines de milliards de cadeaux au patronat, ainsi P.S.A a perçu 80 millions d’euros pour 8000 suppressions d’emplois, le service public n’y échappe pas ; La Poste a reçu 297 millions d’euros pour 4500 suppressions d’emplois.

C’est cette logique destructrice qu’il faut remettre en cause. Les vies qu’ils nous font vivre sont à peine des survies, des parcours du combattant semés d’embûches, des courses quotidiennes d’urgence en urgences.

La réalité c’est ; 6,5 millions de chômeurs, 5,7 millions pour les seules catégories A, B et C. On assiste à l’explosion de la catégorie B ce qui montre le développement de la précarité, des petits boulots, des petits contrats, des courtes missions, qui sont trop souvent le lot des femmes.

La conséquence c’est des petits salaires, des revenus insuffisants, c’est plus de pauvreté et de misère.

Et ces chiffres qui sont des vies ne tiennent pas compte des radiations, des découragés, des invisibles, de celles et ceux n’ayant aucun droit.

Tout ce que les grands patrons et leurs alliés préconisent ne profite qu’à eux et prépare la prochaine crise, tentons de faire le contraire : CDI à temps plein comme référence ; réduction du temps de travail, sans perte de salaire ; retraite à 60 ans maximum, à taux plein ; le SMIC à 1700 euros ; revalorisation des indemnisations de toutes les formes de chômage ; la gratuité des transports ; le développement de tous les services publics et les moyens pour toutes et tous de vivre dignement.

Urgence vitale :

Une allocation exceptionnelle de 500 euros dite « prime de Noël ».

L’arrêt des contrôles, des radiations et des trop perçus.

Garantie, avec ou sans emploi, d’un revenu minimum personnel ayant le SMIC pour référence.

Un emploi c’est un droit- Un revenu c’est un dû !

Chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires, autres salariés, ensemble,

Contre le chômage et les précarités Pour la justice sociale !

Et ce n'est pas fini...

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Trop petit !

30 Novembre 2016, 08:30am

Publié par Bernardoc

Eh oui, le Fémina était bien trop petit pour accueillir les milliers de personnes venues écouter Jean-Luc MELENCHON à Bordeaux. Nous avions commis l'erreur d'arriver seulement ¾ d'heure avant, et la rue de Grassi était déjà noire de monde. Un immense plaisir de voir autant de jeunes dans cette foule ; j'espère que, s'ils ne le sont pas déjà, ils vont vite aller s'inscrire sur les listes électorales. Mais aussi, les cheveux blancs étaient là, et notamment des vétérans du parti communiste.

Nous avons progressé en plusieurs vagues, mais sans dépasser une avancée de quatre ou cinq mètres. Vers 19h30, heure prévue pour le début du meeting, des hauts parleurs ont été mis sur le trottoir et un petit écran devant la porte d'entrée, mais trop bas pour qu'il puisse être à la vue de tout le monde.

Déçus, nous avons fait comme beaucoup de gens : nous avons fait demi-tour et sommes allés dîner. Mais sur les photos mises en ligne, j'ai pu voir un certain nombre de copains assis confortablement sur le devant de la salle (dont des militants du PS), et donc je compte sur eux pour nous raconter.

Sûrement qu'entre les deux tours de la présidentielle, car, oui, nous y croyons, il faudra choisir une salle beaucoup plus grande.

Bref, soirée un peu décevante dans la mesure où nous n'avons pu entrer dans la salle ; mais n'étant pas particulièrement idolâtres, ne pas voir le candidat n'est pas dramatique, l'important est que les idées circulent et grossissent.

Et ce n'est pas fini...

Trop petit !

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JLM 2017

29 Novembre 2016, 09:30am

Publié par Bernardoc

J'espère qu'ils auront prévu un écran extérieur, car on ne va jamais tous rentrer au Fémina.

Et ce n'est pas fini...

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Élections.

28 Novembre 2016, 11:21am

Publié par Bernardoc

La dérive étatsunienne des primaires tend vers la personnalisation exacerbée des élections, si bien que les programmes passent au second plan. Il faut dire qu'ils ne représentent que la mise en musique, allegro ou moderato, des doctrines partisanes. On a assisté au spectacle des victimes du syndrome « Qu'ils s'en aillent tous ! » avec les disparitions de Duflot et Sarkozy. C'est ce qui risque d'arriver au président sortant, si j'en crois mes camarades du PS - « Socialistes contre l'austérité » dit le badge qu'ils arborent - qui restent encore adhérents pour tenter de barrer la route à Hollande. Et c'est uniquement pour le second tour des « primaires » que les programmes ont été mentionnés.

Face à ceux-là, il y a d'autres candidats soutenus par le Medef (Macron) ou la gauche (Mélenchon), qui ne participent pas à une quelconque primaire, mais sont porteurs d'un programme qu'ils exposent et défendent lors de meetings et sur les réseaux sociaux. Eh bien, croyez-vous que leurs adversaires décortiquent leurs programmes afin d'essayer de les démonter ? Pas du tout, le programme est accessoire et on s'attaque à la personne, critiquant le lyrisme de l'un, la place de la femme de l'autre,...

Est-ce cela la Politique ? Est-ce ainsi que "Les partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage" (article 4 de notre constitution). Doit-on élire un président sur la couleur de ses chaussettes ? A quoi servent les cours d'éducation civique à tous les niveaux d'enseignement si les élèves assistent à de telles pantalonnades dans la vraie vie ? Est-ce ainsi qu'on pense guider à nouveau les citoyens vers les urnes républicaines et non partisanes ?

Incorrigible optimiste (ça j'ai déjà dû l'écrire plus haut), je crois profondément à l'éducabilité de chacun et à sa capacité de choisir après avoir reçu tous les éléments pour faire un choix éclairé. Et c'est pour ça que, entamant ma huitième année de retraite, je ne baisse pas les bras, même si aux yeux de certains cela apparaît très archaïque.

Et ce n'est pas fini...

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Provoc ?

27 Novembre 2016, 17:55pm

Publié par Bernardoc

Au moment où le PCF devient raisonnable et où le PS de Cambadélis, piloté par Valls-Hollande, semble vouloir persister dans sa volonté de division, une chronique de François MOREL datant de 4 ans et demi. Si vous souhaitez l'entendre, vous trouverez un lien plus haut dans mon blog.

(Bonjour messieurs mesdames Bonjour Bruno DUVIC
Il est l’heure en effet de lire ma chronique…)

Voici qu’est revenu en campagne de France
Phénomène inouï le temps de l’éloquence
On l’avait oubliée la voilà revenue
La parole exprimée des mineurs des canuts
Celle qui chantait fort des petits des modestes
Les revendications la rage manifeste
Voilà qu’en plein meeting on entendit les mots
D’un poète français nommé Victor Hugo

Monsieur Victor Hugo c’est à peine croyable
Ecrivit un roman nommé « Les misérables »
Si vous ne l’avez lu, lisez le livre en poche
Pour Jean Valjean Fantine et Cosette et Gavroche
C’est un livre d’amour un roman populaire
Qui parle de la vie du monde prolétaire
C’est aussi voyez vous un plaidoyer social
Mais qui n’oublie jamais de parler d’idéal

Comme un diable surgi dans la monotonie
Comme un soir de printemps, une douce embellie
Voici revigoré l’antique PCF
Qui depuis des années ne vivait que sous perf
Voici des ouvriers qui reparlent d’espoir
Voici qu’est évoqué à nouveau le grand soir
Voici que l’espérance aujourd’hui a un nom
Un prénom et la voix de Jean-Luc MELENCHON

Ils ne sont pas nombreux aujourd’hui les tribuns
Il sera celui là s’il doit n’en rester qu’un
Le dernier mohican le dernier utopiste
Le laïque intégral l’ultime socialiste
Il fut on s’en souvient grand Mitterrandolâtre
Fabiusien Rocardien Jospinien acariâtre
Il fut même je crois du genre Emmanuelliste
Mais je ne dis pas tout car trop longue est la liste

Marie-Georges Buffet a les yeux de Chimène
Pour cet homme qui vient avec son oxygène
Réanimer la flamme et redonner confiance
A son parti qu’on vit en pleine déchéance

On peut trouver parfois qu’il en fait un peu trop
Qu’un peu trop volontiers il fait son numéro
N’étant pas je l’avoue fort en économie
Je me garderai bien de juger ses avis
Sur l’emprunt sur la dette et le pouvoir d’achat
Faudra t il rembourser les banquiers ou bien pas ?
Quand il veut envoyer au gibet à la corde
Tous ses contradicteurs c’est un peu monocorde

Il est assez souvent dans la caricature
Dans l’excès il est vrai et dans la démesure
Il fut leader trotskiste jadis à Besançon
Sénateur de l’Essonne, militant pour le « non »
Il fut en d’autres temps vous ne le nierez pas
Un révolutionnaire en chaussons au Sénat
Mais aujourd’hui voilà que les sondages donnent
De très bons résultats qui tout le monde étonne
Pour ce compétiteur qui au commencement
Pesait peu, crédité d’à peine trois pour cent
« Les sondages se trompent les sondages se plantent »
S’égosille Le Pen qui est très mécontente
Cet homme qui naquit lors d’un referendum
Pourrait bien devenir demain le troisième homme
Oui on dit aujourd’hui que cet être loquace
Peut être au premier tour à la troisième place
Incroyable poussée, devancer le FN
Et son petit commerce de rancœur et de haine
L’idée je vous l’avoue ne m’attristerait pas
La nouvelle serait réjouissante pour moi

Je ne sais qui demain sera le bon pilote
Je ne vous dirai pas pour qui ira mon vote
Mais c’est plutôt je crois une bonne nouvelle
Que soient mises en valeur les idées fraternelles
Quand on cite ses vers on ne peut avoir tort
Je parle de l’auteur Hugo prénom Victor

François MOREL,

6 avril 2012

Et ce n'est pas fini...

 

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Visites parisiennes.

26 Novembre 2016, 09:40am

Publié par Bernardoc

Juste avant « Le cabaret du poilu » (voir article précédent), une petite visite au musée du Grand Orient De France pour voir la dernière exposition (j'avais loupé la précédente sur les Templiers). Puis le lendemain, direction l'Hôtel de Ville pour l'exposition Coluche ; en ce mois de l’Économie Sociale et Solidaire, cela s'imposait en relation avec les restos du Cœur. Bien décevante, surtout après la magnifique expo sur le Front populaire l'été dernier. Il faut dire que je connaissais à peu près tout mais j'ai (re?)découvert la performance de Coluche jouant au violon avec des gants de boxe Le temps des cerises. Intéressant aussi de voir les lettres de certains maires soutenant l'artiste lors de sa tentative avortée de candidature à l'élection présidentielle de 1981.

Mais ce qui était le plus intéressant, autour de l'Hôtel de Ville, c'était l'exposition pédagogique, à l'initiative de Anne HIDALGO, la maire de Paris, sur la Commune. C'est une belle illustration de nos valeurs républicaines et une reconnaissance de cette magnifique expérience héroïque pour mettre en place une démocratie authentique et respectueuse des droits de l'Homme et de la Liberté ; des notions incompréhensibles pour nos vraisemblables prochains dirigeants. Pessimiste, moi ? Non, plutôt réaliste...mais optimiste : « Rien n'est plus puissant qu'une idée dont l'heure est venue » disait l'immense visionnaire Victor HUGO.

Quelques photos de cette exposition en plein air devraient vous convaincre.

Et ce n'est pas fini...

Visites parisiennes.
Visites parisiennes.
Visites parisiennes.
Visites parisiennes.
Visites parisiennes.
Visites parisiennes.
Visites parisiennes.
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