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Le blog de Bernard SARLANDIE

Montmartre, encore.

8 Février 2019, 07:23am

Publié par Bernardoc

Ce qui m'avait conduit sur la Butte ce jour-là, c'était l'exposition « Art brut Japonais» à la Halle St Pierre. Blottie au pied de la butte Montmartre, dans un ancien marché couvert construit en 1868 par un élève de Baltard, la Halle Saint Pierre se consacre entièrement à l’art populaire de la seconde moitié du XXe siècle, mais j'ignore quand le marché a laissé sa place.

Le lieu est chaleureux, bien aménagé avec un bar (petite brasserie) et une librairie fort bien achalandée, et pas seulement consacrée à l'exposition en cours. J'y ai trouvé un journal Le 18ème du mois, consacré à la vie de l'arrondissement (celui où j'ai passé mon enfance).

Je ne connais rien à l'art japonais, c'était donc une découverte, et je ne fus pas déçu : tous les arts plastiques étaient mis en valeur : peinture, sculpture, collage, installation mobile, origami (y compris avec des feuilles végétales),...

Le plus bouleversant était la salle consacrée au souvenir d'Hiroshima, avec notamment trois tableaux retraçant l'horreur de ce crime contre l'humanité.

L'origine des artistes était indiquée à côté de leurs œuvres, mais je ne maîtrise pas assez la géographie du Japon pour que ce soit véritablement parlant pour moi.

Si vous voulez vous dépayser, l'exposition dure jusqu'au 10 mars.

Et ce n'est pas fini...

 

Montmartre, encore.
Montmartre, encore.
Montmartre, encore.
Montmartre, encore.
Montmartre, encore.
Montmartre, encore.
Montmartre, encore.
Montmartre, encore.
Montmartre, encore.
Montmartre, encore.
Montmartre, encore.
Montmartre, encore.
Montmartre, encore.
Montmartre, encore.
Montmartre, encore.
Montmartre, encore.
Montmartre, encore.

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Le musée de Montmartre.

7 Février 2019, 06:55am

Publié par Bernardoc

Il est composé de deux bâtiments, le premier consacré aux expositions, le second étant la maison et l'atelier de Suzanne VALADON et de son fils Maurice UTRILLO.

L'exposition, consacrée aux lieux et ateliers mythiques des artistes à Montmartre nous entraînait, après un passage par des salles illustrant l'histoire de Montmartre, un bistrot et son comptoir en zinc et des affiches vantant les nombreux cabarets de la Butte, depuis le siège du musée, 12 rue Cortot, où avaient « officié » outre Maurice, Suzanne et son mari André UTTER, Pierre-Auguste RENOIR, Emile BERNARD et Démétrius GALANIS, jusqu'à l'atelier de Gen Paul (2 impasse Girardon), en passant par le cirque Médrano, La Cité des Fusains, le cabaret du Lapin Agile et le célèbre Bateau-Lavoir...

La suite de la visite nous conduit donc vers le logement-atelier des peintres, dans lesquels tout semble avoir été conservé en l'état : le salon-entrée, l'atelier de Suzanne, mais surtout ce qui est frappant, la fenêtre grillagée de Maurice, très tôt sombré dans l'alcoolisme, pour l'empêcher de jeter les objets les plus divers sur les passants de la rue. Bien entendu, de nombreux tableaux pendent aux murs, retraçant la carrière de tous les anciens occupants des lieux.

Un musée qui mérite vraiment la visite ; comptez deux bonnes heures.

Et ce n'est pas fini...

Le musée de Montmartre.
Le musée de Montmartre.
Le musée de Montmartre.
Le musée de Montmartre.
Le musée de Montmartre.
Le musée de Montmartre.
Le musée de Montmartre.
Le musée de Montmartre.
Le musée de Montmartre.
Le musée de Montmartre.
Le musée de Montmartre.
Le musée de Montmartre.
Le musée de Montmartre.
Le musée de Montmartre.
Le musée de Montmartre.
Le musée de Montmartre.
Le musée de Montmartre.
Le musée de Montmartre.

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Convergence ?

6 Février 2019, 09:17am

Publié par Bernardoc

Première (et j'espère pas dernière) manifestation hier commune avec les gilets jaunes et la CGT. Nous étions dans la rue pour réclamer, entre autres :

une augmentation du Smic à 1800 euros, du point d’indice, de tous les

salaires et pensions ainsi que des minimas sociaux ;

une réforme de la fiscalité afin d’assurer une plus grande redistribution des richesses et d’alléger le poids de l’impôt indirect (TVA, TICPE) pénalisant les salariés et les ménages, le paiement des impôts en France de grandes sociétés (GAFA), une imposition plus forte des plus hauts revenus et de la détention de capital ;

la suppression des aides publiques aux entreprises (CICE, et exonérations diverses, etc.) qui ne servent ni l’emploi, ni la revalorisation des salaires, ni l’investissement de l’appareil productif et mettent à mal notre protection sociale ;

le développement des services publics, partout sur le territoire, en réponse aux besoins de la population, avec des moyens suffisants en personnels pour un bon exercice de leurs missions ;

le respect des libertés publiques tel que le droit de manifester remis en cause par le gouvernement.

la suppression de la loi sur la hausse des frais d’inscription pour les étudiants étrangers.

Nous étions autour de 7 000, mais aujourd'hui tout le monde est retourné au boulot en attendant samedi...Je ne peux m'empêcher de penser que ce n'est pas ainsi qu'on obtiendra satisfaction. Nostalgie de 68 ?

Et ce n'est pas fini...

Convergence ?
Convergence ?
Convergence ?
Convergence ?
Convergence ?
Convergence ?
Convergence ?
Convergence ?
Convergence ?
Convergence ?
Convergence ?
Convergence ?
Convergence ?
Convergence ?
Convergence ?
Convergence ?
Convergence ?
Convergence ?
Convergence ?
Convergence ?

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Montmartre, un matin d'hiver.

5 Février 2019, 06:44am

Publié par Bernardoc

Le musée de Montmartre proposait en ce début d'année une exposition intitulée : Artistes à Montmartre : lieux et ateliers mythiques. L'Officiel des spectacles préconisait d'y arriver par la station de métro « Lamarck-Caulaincourt », la plus profonde de Paris (il faut dire qu'on est sous la butte et que le métro circule plus ou moins à l'horizontale).

J'étais en avance sur l'heure d'ouverture du musée, dont je ne connaissais que les jardins que j'avais vus l'été dernier, et donc j'en ai profité pour me balader dans les rues, dont beaucoup ne sont que des escaliers (vous savez, « Les escaliers de la Butte sont durs aux miséreux... »). je suis tombé sur une librairie engagée L'encre de Chine (mais qui n'ouvrait que l'après-midi). Je suis passé devant Le lapin agile, un vieux cabaret mais qui fonctionne toujours – il faudra que nous y allions passer une soirée un jour. En longeant la vigne (qui avait donné « La goutte d'or ») j'arrtive jusqu'au Sacré Coeur où les touristes commençaient à arriver.

Après ma visite du musée, j'ai descendu les marches du jardin (souvenirs de plus d'une soixantaine d'années) et quelque chose m'a frappé : il n'y a plus de chaises mais des bancs. Là aussi je me souvenais des moments où l'on partait en courant à l'arrivée de la chaisière pour ne pas avoir à acquitter le droit de s'asseoir !

J'ai remarqué aussi que le square du bas s'appelait « Square Louise MICHEL ». Je ne sais pas depuis quand. Delanoë ? Quel beau pied de nez à cette infâme basilique construite pour « expier » les fautes de la Commune, en réalité pour célébrer les massacres perpétrés par les Versaillais aux ordres de Thiers. Quelques jours plus tard j'étais à Marseille et je suis passé par hasard devant l'immeuble où Louise était décédée. Sa plaque était fleurie.

Et ce n'est pas fini...

Montmartre, un matin d'hiver.
Montmartre, un matin d'hiver.
Montmartre, un matin d'hiver.
Montmartre, un matin d'hiver.
Montmartre, un matin d'hiver.
Montmartre, un matin d'hiver.
Montmartre, un matin d'hiver.
Montmartre, un matin d'hiver.
Montmartre, un matin d'hiver.
Montmartre, un matin d'hiver.
Montmartre, un matin d'hiver.
Montmartre, un matin d'hiver.
Montmartre, un matin d'hiver.

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Jamais le deuxième soir.

4 Février 2019, 07:32am

Publié par Bernardoc

Il y avait une longue queue lorsque je suis arrivé au théâtre Le République. Je m'y joins pour constater à l'arrivée que c'était pour Nora HAMZAWI ; en fait ce théâtre comporte deux salles, et moi j'étais dans la seconde.

Le thème : Fatiguée des hommes qui lui promettent la lune et lui offrent même pas l'ombre des étoiles, Mirabelle décide de faire, elle aussi, dans les aventures sans lendemain.

Le traitement : Et si les femmes étaient le sexe fort ?

Et si les rôles étaient inversés ?

Et si elles ne croyaient plus au grand amour ?

Et si l'homme idéal venait frapper à leur porte ?

Et si elles voulaient consommer le premier soir ?

Et si l'homme était plus romantique que la femme ?

Quand la belle ne croit plus au prince charmant !

Une salle pleine ici aussi pour voir deux comédiennes et un comédien prendre un immense plaisir à jouer, n'hésitant pas à solliciter les spectateurs et parfois victimes de fou-rires, visiblement pas dans le scénario original et la mise en scène de Enver RECEPOVIC.

Les acteurs jouent en alternance (ils sont 18 !) et je ne suis pas sûr d'avoir retenu les bons : il me semble que Mirabelle était incarnée par Bérénice BALA, avec Virginie POTHIER, sa copine, et Régis LIONTI le pseudo Italien romantique.

Courrez-y vite : c'est entraînant, léger, comique, délirant et donc extrêmement divertissant !

Et ce n'est pas fini...

 

 

 

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Vocal sampling.

3 Février 2019, 09:32am

Publié par Bernardoc

Jamais entendu parler avant la semaine dernière quand l'Association France-Cuba, dont je suis un fidèle adhérent depuis que j'avais été élu conseiller municipal, nous a annoncé ce concert. Je devais y aller avec Maeva, mais finalement Rose s'est jointe à nous.

Six bonshommes sur scène, sans rien d'autre que leurs voix et leur micro, nous ont fait un festival orchestral en imitant une somme d'instruments avec leur voix, tout en mimant cet instrument avec leur corps. Trois m'ont vraiment enthousiasmé, les trois qui ont fait un solo : la flûte à bec, la contrebasse et les percussions.

Le sextet représentait bien le peuple métissé cubain et ils étaient sans cesse en train de danser sur scène et encourageaient la salle (pleine) à faire de même. Juste avant le rappel au cours duquel ils nous ont interprété Hôtel California, ils avaient fait chanter (en bruitage) tous les spectateurs : une moitié tentant d'imiter le trombonne, l'autre, la trompette. Auparavant ils nous avaient fait lever et esquisser quelques pas de salsa, ce qui n'était pas si évident que cela entre les sièges.

Je disais à mon voisin (le secrétaire de France-Cuba) que cela m'a remémoré un groupe que nous avions vu à La Havane et qui nous avait à la fois surpris et enchantés : les jeunes n'utilisaient même pas leur voix mais tout leur corps pour faire résonner les rythmes cubains.

Une soirée « réchauffante » au cœur de l'hiver.

Et ce n'est pas fini...

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Un week end tranquille.

2 Février 2019, 08:04am

Publié par Bernardoc

Première soirée théâtre à paris la semaine dernière. C'était à La grande comédie, un théâtre dans lequel j'avais vu Toc toc l'été dernier.

Le spectacle était présenté comme « la nouvelle comédie d'Alil VARDAR » un auteur dont je n'avais jamais entendu parler. Le thème tient en quelques phrases : Jules et Caroline sont mariés, Jules a 45 ans, Caroline en a 26. Ils vivent le parfait amour...sauf que Jules a une maîtresse. Elle s'appelle Geneviève et a 57 ans...

Le week-end tranquille était bien entendu censé se dérouler entre les amants, l'épouse ayant été « expédiée » chez ses parents. Sauf que...la voiture tombe en panne et l'épouse revient.

Et donc l'idée était de faire durer cette rencontre avant que toute la vérité éclate. A mon avis, c'était laborieux, même si les acteurs ont donné le meilleur d'eux-mêmes avec une mention toute particulière pour Jérôme LENOTRE dans le rôle d'homme à tout faire, témoin refusant de s'impliquer, sauf contre monnaie sonnante et trébuchante.

Un spectacle qui tient donc par les acteurs plus que par le texte dont les répliques et les gags sont trop souvent téléphonés.

Après le spectacle, j'ai dégusté une succulente « assiette cantalaise » dans la brasserie Chez Papa, quelques dizaines de mètres plus haut dans la rue.

Et ce n'est pas fini...

 

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Miró.

1 Février 2019, 09:26am

Publié par Bernardoc

A priori, ce n'était pas une visite que j'avais prévue, mais en consultant L'Officiel des spectacles je me rendis compte que le mercredi c'était une nocturne. Donc en route vers le Grand Palais.

Les gens de ma génération ont été marqués par le tableau de Miró qui figurait dans le célèbre Lagarde et Michard qui nous a accompagnés de la 2nde à la Terminale. Et pour moi, Miró ce n'était que ça. Quelle immense lacune dans ma culture ! J'ai bien fait d'aller visiter l'exposition de ce Catalan né en 1893 et qui retrace sa carrière en seize étapes, de 1915 à sa mort en 1983, soit pratiquement 70 ans.

C'est ainsi que nous commençons par ce qui est intitulé « Un fauve catalan » pour arriver au cubisme. La troisième période, même si les passages ne sont pas tranchés et que les périodes nommées se chavauchent, le révèle comme un peintre détailliste. C'est le moment où Miró, qui habite à Paris, rencontre et fréquente les poètes surréalistes, qu'il traduira en peinture, avant de réaliser des « paysages imaginaires ». Inquiet de la montée des fascismes, il traduira son angoisse par toute une série (27) de peinture sur Isorel (masonite). En 1937, à la demande de la République espagnole, il réalise un grand panneau pour le pavillon de l'Espagne à l'exposition universelle de Paris. Pendant la guerre, il réduira la taille de ses tableaux et peindra 23 gouaches : Les constellations. Dans les années d'après guerre, il se tournera vers la céramique et des sculptures très colorées. En 1956 il s'installe définitivement à Majorque où il peindra entre autres deux œuvres monumentales en trois tableaux : Bleu I, II et III et trois tableaux dédiés à Puig ANTICH, le dernier étant terminé le jour-même où le militant anarchiste était garotté.

C'est au moment où je photographiais ces trois tableaux que je fus abordé par une dame qui me demanda pour quoi je photographiais. Je lui ai répondu que c'était pour revivre mes visites. J'aurais pu rajouter que c'était pour vous en faire profiter également, vous mes lecteurs, qui n'avaient pas les moyens de vous rendre à Paris ni de vous payer de chères visites culturelles. Tiens, à ce propos, le ministre actuel de la culture ne m'a pas davantage répondu que celle d'avant.

Et ce n'est pas fini...

Miró.
Miró.
Miró.
Miró.
Miró.
Miró.
Miró.
Miró.
Miró.
Miró.
Miró.
Miró.
Miró.
Miró.
Miró.
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Miró.
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Miró.
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Miró.
Miró.

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