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Le blog de Bernard SARLANDIE

Que proposez-vous pour améliorer l'intégration dans notre Nation ? En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ? Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

18 Février 2019, 07:48am

Publié par Bernardoc

Déjà, je ne suis pas d'accord avec l'affirmation qui précède la question : « Notre pays a toujours su accueillir ». Notre pays a importé des travailleurs lorsqu'il en avait besoin : mineurs polonais ou italiens, travailleurs du bâtiment portugais ou maghrébins,...Lorsque l'Algérie est devenue indépendante, les harkis ont été parqués dans des camps honteux ; les traducteurs afghans sont abandonnés à la répression mortifère dans leur pays que nous avions envahi avec d'autres.

Dans ma jeunesse au moment de la guerre d'Algérie, dans le quartier cosmopolite de la Goutte d'or, le racisme n'existait pas.

Il y a une trentaine d'années, il existait des classes d'accueil pour accueillir les élèves non-francophones, qui pouvaient intégrer les classes normales au bout d'un an ; il me semble que maintenant, inclusion oblige, les élèves allophones vont directement dans les classes de leur niveau, ce qui ne facilite pas leur intégration.

Oser parler de « nos obligations d'asile » prêterait à pleurer quand on voit les procès intentés à ceux qui manifestent leur solidarité pour l'accueil des réfugiés.

En revanche, ce qui pose problème et angoisse les citoyens, c'est ce regroupement persistant de réfugiés qui ne veulent pas rester chez nous et qu'on empêche de franchir la Manche pour aller vers le pays d'immigration de leur choix. Maintenant que les perfides d'Albion ont quitté l'Europe, qu'ils reprennent leurs frontières et qu'ils n'obligent pas notre pays à leur servir de tampon.

Les Corses ont proposé plusieurs fois d'accueillir les bateaux ayant sauvé des réfugiés du cimetière méditerranéen, pourquoi ne pas leur faciliter la réalisation de cet accueil fraternel ?

Les objectifs annuels sont déjà en bonne voie avec la scandaleuse augmentation des droits d'inscription pour les étudiants étrangers ; heureusement, certaines universités, soucieuses de leur devoir d'accueil, d'instruction et de recherche ont refusé cette sélection par l'argent.

Et ce n'est pas fini...

 

 

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75 ans déjà !

17 Février 2019, 15:28pm

Publié par Bernardoc

C'était le 16 février 1944, il neigeait. 34 jeunes hommes de 18 à 24 ans réfractaires au STO et qui avaient rejoint le maquis étaient sauvagement assassinés par la barbarie nazie au moulin de Pont Lasveyras. Ils avaient été victimes de dénonciation, mais il existe toujours un doute sur les traîtres.

Et depuis 75 ans, chaque année à la même date la population locale ou même plus éloignée vient leur rendre hommage.

Cette année, effet vacances ou journée printanière, il me semble que l'assistance était encore plus nombreuse que d'habitude, et ce qui était encourageant, c'était la présence de jeunes parents venus avec leurs enfants.

La cérémonie commence par l'arrivée, au son d'une chorale qui change chaque année, des (très) nombreux porte-drapeaux, suivis des élus, tous ceints de leur écharpe et des corps constitués en grand uniforme. Je n'ai pas compté les drapeaux, mais il y en avait tellement que les marches étaient insuffisantes pour tous les accueillir.

Ensuite vint le dépôt des gerbes qui mêlaient celles des villes de Saintes ou Oradour sur glane à celles des villages voisins du lieu de la tragédie, sans oublier celles des élus et, depuis quelques années, celle du consul général d'Allemagne à Bordeaux.

Après l'appel des morts, rythmé par « Mort pour la France » repris en choeur par le public, trois discours, de trois associations, suivent, tous empreints d'une sobre émotion. C'est d'ailleurs à ce moment-là que deux porte-drapeaux se sont trouvés mal et avant même l'intervention de la protection civile, ce sont les pompiers présents à la célébration qui se sont précipités pour les prendre en charge.

Le chant des partisans et La Marseillaise clôturaient cette soixante-quinzième commémoration. Et je ne peux m'empêcher de penser que notre hymne national avait une tout autre résonnance en ce lieu que celle qui est braillée depuis trois mois tous les samedis ; de même tous les drapeaux tricolores ici avaient une histoire : ils rappelaient la mémoire de ceux qui s'étaient battus pour le rétablissement de la République. Nous ne les oublierons pas !

Et ce n'est pas fini...

 

 

75 ans déjà !
75 ans déjà !
75 ans déjà !
75 ans déjà !
75 ans déjà !
75 ans déjà !
75 ans déjà !
75 ans déjà !
75 ans déjà !
75 ans déjà !
75 ans déjà !
75 ans déjà !
75 ans déjà !
75 ans déjà !
75 ans déjà !
75 ans déjà !
75 ans déjà !
75 ans déjà !
75 ans déjà !
75 ans déjà !
75 ans déjà !
75 ans déjà !
75 ans déjà !
75 ans déjà !
75 ans déjà !
75 ans déjà !
75 ans déjà !
75 ans déjà !

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Faut-il accroître le recours aux référendums et qui doit en avoir l'initiative ?

16 Février 2019, 07:54am

Publié par Bernardoc

Le référendum peut apparaître comme quelque chose de démocratique. Il a été parfois utilisé sous la cinquième république avec divers succès. La constitution a été approuvée par ce biais. Un vote négatif a conduit de Gaulle à la démission (grande honnêteté !). L'entrée du Royaume-uni a été adoptée par référendum (on voit où cela a mené). Mitterrand a mis son cancer en avant pour faire approuver Maastricht. Le TCE, pour lequel les droites sarkozyste ou socialiste avaient fait campagne, a largement été  repoussé ; on a vu ce que ça a donné.

La votation citoyenne organisée contre la privatisation de la poste ne l'a pas empêchée, malgré l'écrasant score des opposants.

Alors référendums/plébiscites ou RIC ? Je n'en sais trop rien. Pour approuver la constitution, absolument, OUI. Mais pour les autres questions, je m'en remets aux propositions que fera la constituante qui amènera la VI° République.

Et ce n'est pas fini...

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Casse de la fonction publique : la CGT ne laissera pas faire !

15 Février 2019, 09:08am

Publié par Bernardoc

Ce 13 février, le secrétaire d’Etat en charge de la Fonction publique a convoqué un Conseil commun de la Fonction publique dans des conditions plus que problématiques (voir la déclaration unitaire des 9 organisations syndicales jointe à ce communiqué).

Dans son propos introductif, le secrétaire d’Etat a tutoyé les sommets de la provocation et de la malhonnêteté en vantant son attachement au dialogue social et au respect du rôle des représentants des personnels.

Quelle terrible contradiction en effet entre ce discours et les faits, puisqu’aucune des propositions des syndicats émises depuis des mois n’est réellement prise en compte et que le gouvernement confirme sa volonté d’assécher les compétences des organismes consultatifs.

Car, c’est bien ce qui est explicitement prévu dans le projet de loi Fonction publique remis sur table lors de cette réunion.

Et ce texte législatif ne s’arrête pas là, loin s’en faut.

En visant, notamment, à un recours massivement accru au non titulariat, en instituant la rupture conventionnelle dans la Fonction publique, en faisant des éléments salariaux individuels une partie prépondérante de la rémunération et en mettant en place un arsenal de dispositions pour accompagner les abandons de missions publiques et des dizaines de milliers de nouvelles suppressions d’emplois, le projet du pouvoir exécutif constitue bien une remise en cause du Statut général.

En prévoyant l’avis du Conseil commun dès le 6 mars, l’adoption au Conseil des ministres du 27 mars et le vote au Parlement – en procédure accélérée – pour le mois de juin, les dirigeants ultra libéraux démontrent que, en dépit de la crise actuelle, ils ne changent rien à leur logiciel programmé sur l’autoritarisme et le passage en force.

Face à cette mascarade et à ce déni de démocratie sociale, la CGT, avec 6 autres organisations syndicales, a quitté la séance sans en attendre une fin connue d’avance.

Pour l’augmentation générale des salaires et des pensions, l’amélioration et le renforcement du Statut général, un vaste plan de titularisation, le développement des missions publiques, la préservation des régimes spéciaux de retraite et l’amélioration de la qualité du service public rendu aux citoyens, la CGT entend bien prendre toutes ses responsabilités.

Pour cela, elle appelle sans attendre à élever le rapport de force et à l’inscrire dans un processus de mobilisation.

Montreuil, le 14 février 2019

Et ce n'est pas fini...

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Faut-il associer davantage et directement des citoyens non élus, par exemple tirés au sort, à la décision publique ?

14 Février 2019, 07:59am

Publié par Bernardoc

C'est une question redondante et qui n'aurait pas lieu d'être posée si on mettait en pratique toutes les préconisations que j'ai précédemment énoncées : un seul mandat de même type dans le temps, maintien du CESE et des CESER (où ceux qui siègent pour représenter la société civile sont mandatés par leur organisation).

Ainsi, c'en serait terminé de ceux qui vivent de la politique en s'accrochant à un fauteuil, voire un strapontin pendant des décennies. Cela créerait un appel d'air et chaque citoyen aurait la possibilité de se porter candidat, à condition que ce ne soit pas conditionné par la fortune, personnelle ou partisane.

Participer à la vie civique apparaîtrait comme un acte normal et non plus réservé à quelques « happy few » qui maîtrisent les codes. Et donc, seule l'élection pourra donner la légitimité.

Bien entendu, cela passe encore par le renouveau de l'éducation civique à tous les niveaux de l'enseignement. Je ne sais pas si la réforme annoncée du bac va dans le bon sens.

Et ce n'est pas fini...

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Quelles évolutions souhaitez-vous pour rendre la participation citoyenne plus active, la démocratie plus participative ?

13 Février 2019, 10:23am

Publié par Bernardoc

    • Aucun cumul de mandat (même conseiller municipal associé à un autre mandat comme c'est encore possible) ;

    • Pas plus d'un mandat du même type dans le temps ;

    • Vote obligatoire ;

    • Prise en compte du vote blanc (si majoritaire, la consultation est nulle et non avenue) ;

    • Statut de l'élu.

      Et ce n'est pas fini...

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Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil Economique, Social et Environnemental doivent-ils jouer pour représenter nos territoires et la société civile ? Faut-il les transformer et comment ?

12 Février 2019, 09:45am

Publié par Bernardoc

Le Sénat, comme l'Assemblée nationale, ont le pouvoir législatif. Lorsqu'une proposition de loi émane du Sénat (comme celle sur le désarmement unilatéral il y a plus de 25 ans), c'est la sénat qui devrait avoir le dernier mot. Il est rare que les deux assemblées aient la même majorité - et lorsque cela fut le cas lors du précédent quinquennat, cela n'a pas servi à faire adopter des réformes promises depuis des décennies comme le vote des étrangers – donc un contre pouvoir peut être utile, comme aux Etats unis d'Amérique du nord. Bien entendu, et comme dit plus haut, afin d'encourager les citoyens à s'engager en Politique, pas plus d'un mandat dans le temps (éventuellement 5ans député + 6 ans sénateur, ça suffit comme ça – comme disait un des slogans du Parti de Gauche jadis).

Le CESE représente, selon moi, la vraie vie ; syndicats et associations y ont toute leur place et bien sûr ne devraient pas y siéger d'anciens élus que l'on a trop tendance à y recaser.

Comment les transformer ? Ce n'est pas à moi mais à une assemblée constituante de le proposer.

Et ce n'est pas fini...

 

 

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Faut-il, et dans quelles proportions, limiter le nombre de parlementaires ou autres catégories d'élus ?

11 Février 2019, 07:47am

Publié par Bernardoc

Limiter le nombre d'élus signifierait éloigner encore davantage les représentants des citoyens qui les ont élus. Si en plus ils ne font pas de compte-rendu de mandat, comme la plupart, comment s'étonner que les gens s'éloignent du Politique ?

Non, ce qu'il faut limiter, c'est le nombre de ministres ; J'en ai déjà parlé plus haut.

Et ce n'est pas fini...

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Quelle est la bonne dose de proportionnelle aux élections législatives pour une représentation plus juste de tous les projets politiques ?

10 Février 2019, 09:04am

Publié par Bernardoc

Le mot « dose » est scandaleux : la proportionnelle doit être intégrale et sans limitation inférieure de résultat. Par exemple, avec le nombre de députés actuels, 1% représenterait au moins 5 députés, voire 6 en fonction des répartitions.

Quand on parle de dose, on fausse déjà le résultat, notamment celui que laisserait entendre la deuxième partie de la question.

Et qu'on ne me dise pas que cela rendrait la France ingouvernable : il suffira de rassembler ce qui est épars.

Et ce n'est pas fini...

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La Villette.

9 Février 2019, 08:27am

Publié par Bernardoc

Non pas la Cité des sciences et de l'industrie, mais la Cité de la musique : dernier jour (quasi) de l'exposition sur les comédies musicales à la Philarmonie.

Beaucoup de monde en ce début d'après-midi de vendredi. On nous remet un casque à brancher à des prises près de petits écrans, mais je dois dire que je ne m'en suis pas servi, le nombre de prises étant inférieur au nombre de possibles « écoutants ». Mais il y avait deux grands écrans : le premier consacré à la présentation d'une multitude de versions de Singing in the rain ; l'autre, divisé en plusieurs parties et long d'une vingtaine de mètres faisait des parallèles entre différentes scènes qui se répondaient d'une époque à l'autre.

Avoir vu plusieurs scènes des films de Jacques DEMY et apprendre le lendemain la mort de Michel LEGRAND, rétrospectivement, j'ai vécu cela comme un hommage.

Deuxième exposition : Doisneau et la musique, avec une bonne partie consacrée à son amitié complice avec Maurice BAQUET. J'ai pris une photo (d'une photo) montrant quelqu'un entouré de la fumée de la locomotive à vapeur, quelque chose que j'aimais beaucoup faire sur le chemin de l'école.

J'ai terminé ce court séjour à Paris par une visite au pas de charge du musée de la musique, mais je me suis arrêté au deuxième étage (sur cinq), pressé pour aller reprendre mon train.

Ce sera une visite à faire en prenant mon temps, lors d'une prochaine exposition puisque la visite du musée est incluse dans le prix du billet.

Et ce n'est pas fini...

 

La Villette.
La Villette.La Villette.La Villette.
La Villette.La Villette.La Villette.

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