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Le blog de Bernard SARLANDIE

politique

Sécurité à l'école

7 Avril 2010, 23:52pm

Publié par Bernardoc

         Ainsi apparaissent le chiffre des exclusions définitives -17 000- et celui des exclusions temporaires (même si l’on peut avoir des doutes quant à l’exactitude de ce dernier, sûrement sous-évalué). Je m’attends à voir la majorité des syndicats monter au créneau pour protester, car si j’ai bien compris il est bien indiqué que ce n’est pas une manière de gérer les élèves.

         En effet, j’ai eu l’occasion de présider plusieurs conseils de discipline, qui aboutissaient en général à une exclusion définitive (car vu la lourdeur de cette procédure, j’ai presque toujours évité de convoquer un conseil de discipline pour un simple rappel à la loi), et j’avais toujours un sentiment d’échec. Si on en arrivait là, c’est que tout le reste avait échoué, et la pression de la communauté éducative (enseignants, mais aussi parfois –et de plus en plus- parents) devenait trop prégnante pour échapper à cet acte éducatif ultime.

         Debarbieux insiste lourdement sur le travail dans la durée et la stabilité des équipes, ce qui devient de plus en plus difficile à envisager : la suppression des postes, leur transformation en heures supplémentaires qui entraînent l’embauche de ces précaires sans droits et sans formation qu’on appelle « vacataires » pour un maximum de six heures par semaine, et qui, bien entendu, n’ont aucun espoir de pouvoir continuer dans le même établissement l’année suivante, même s’ils ont donné entière satisfaction. Alors, quid de la stabilité dans ces conditions ? On encourage les chefs d’établissement à proposer des heures supplémentaires aux titulaires ; mais avec les conditions de travail qui se dégradent, notamment les incivilités ou les actes de violence qui se multiplient, comment les gens accepteraient-ils ce fardeau supplémentaire ?

         On nous serine aussi que la nomination de personnel supplémentaire n’est pas la panacée. Pourtant, je me souviens d’un collège en Zone Urbaine Sensible (qui avait toutes les caractéristiques d’un collège « Ambition réussite ») dans lequel j’ai pu piloter un travail sur le fond grâce à la présence de cinq aides-éducateurs dont les derniers ont disparu –sans être remplacés par quiconque- en 2007.

         Et que dire de ces étudiants actuels qui vont se retrouver propulsés devant une classe à la rentrée sans aucune formation : il sera intéressant de voir le nombre de démissions provoquées par une erreur contre laquelle ils n’auront pas été prévenus. A mon avis, et malgré ces « Etats généraux », on n’est pas sortis de l’auberge !

Et ce n’est pas fini…

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Jumelages

7 Avril 2010, 10:43am

Publié par Bernardoc

SNB11732

         Ce week-end de Pâques, comme une année sur deux, les correspondants anglais d’un certain nombre de Haillannais (ou de voisins) sont venus leur rendre visite : c’est ce qu’on appelle le jumelage.

 SNB11730        La municipalité a marqué le coup en faisant flotter place Henri Bos le Union Jack sur le mât le plus haut, tandis que les drapeaux français et européens, mais aussi les drapeaux espagnol et grec l’encadraient sur des mâts plus bas. Quel beau symbole de notre volonté européenne, qui est également visible tous les jours au long de ce que j’appelle la rue des jumelages (Hustin en fait), jalonnée par les trois ronds-points dont les décors représentent chacun un pays ! SNB11725[1]

Cependant, nous avons pu déplorer qu’aucun officiel britannique n’ait fait le déplacement et qu’aucun nouvel Anglais n’ait souhaité venir visiter leur ville jumelle de France, alors que certaines familles avaient leur porte ouverte, prêtes à accueillir et à tisser des liens avec des représentants d’Enderby.

C’est vraiment différent de ce qui se passe avec nos deux autres villes jumelles, avec qui les relations se font davantage de ville à ville, ce qui me paraît normal.

Faire vivre un jumelage, n’est-ce pas construire ensemble et collectivement un projet qui puisse déboucher véritablement sur des réalisations concrètes ? Peut-être est-ce une piste qui permettrait de redonner du souffle à nos relations et relancer l’étude du français outre-manche ?  Sans compter que ces projets pourraient être menés conjointement et déclinés avec nos trois villes jumelles. Et pourquoi ne pas associer nos partenaires aux actions internationales de solidarité menées par d’autres associations haillannaises, en direction de l’Afrique notamment ?

Du boulot en perspective donc, mais de l’espoir !

Et ce n’est pas fini…

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Régionales bis

21 Mars 2010, 10:14am

Publié par Bernardoc

  C'est le deuxième tour, mais aujourd'hui je ne peux tenir le bureau de vote. En effet, alors que le décollage pour Londres devait se faire lundi matin, il a été avancé à cet après-midi pour cause de grève annoncée chez British Airways. Je vais donc simplement me contenter d'aller voter avant de m'envoler. S'il y a TV5 à l'hôtel, je pourrai peut-être assister à la soirée électorale, sinon il faudra que j'attende mardi et que je trouve Le Monde pour avoir les résultats.
  Donc, pas de billet pendant huit jours (le classement du blog va plonger ! ) et je vous dirai au retour si Albion est toujours aussi perfide !
Et ce n'est pas fini...

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Régionales

14 Mars 2010, 01:37am

Publié par Bernardoc

  Pas d'article aujourd'hui : je tiens un bureau de vote. Bien sûr, je vais voter FRONT DE GAUCHE. Si vous ne l'avez pas encore fait, pensez à aller voter.
Et ce n'est pas fini... 

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La lenga dau païs

22 Février 2010, 11:09am

Publié par Bernardoc

Lundi 22 Février 2010

OCCITAN. Les parents d'élèves ont sué sang et eau pour agrandir l'école

Calandreta : 130 m2 de classes de plus
Dans l'une des deux nouvelles salles de classe, des calandrons (élèves) heureux. (PHOTO A. B.)
Dans l'une des deux nouvelles salles de classe, des calandrons (élèves) heureux. (PHOTO A. B.)

   C'était jour de fête vendredi à la calandreta, rue Font-Laurière à Périgueux, qui inaugurait ses deux nouvelles salles de classe, sur 130 m2, en fonctionnement depuis la dernière rentrée.

   Coprésident avec Ludovic Aupetit de l'association Calandreta pergosina, support de la calandreta (seule école bilingue et occitane, de gestion associative, s'inspirant de Célestin Freinet), Guillaume Cournil a rappelé, d'entrée, la course contre l'hiver que cette ouverture avait impliquée.

   Familles et enseignants ont en effet dû jouer de la truelle et du pinceau pour qu'aboutisse à temps ce projet lancé lors de l'année scolaire 2008-2009, face à l'essor constant des effectifs depuis trois ans. En liaison avec la Fédération régionale des calandretas, le but était d'implanter un bâtiment modulaire de 130 m² pour accueillir les enfants de la moyenne section de maternelle au cours moyen de 2e année.

Collectivités et Bournat

   Outre Odile Lacassagne, l'ancienne présidente, les représentants des collectivités locales ayant soutenu le projet ont exprimé leur satisfaction de le voir aboutir, qu'il s'agisse de Delphine Labails pour la Ville de Périgueux (qui fournit une aide indirecte puisque l'école est privée) ; de Mireille Bordes, du Conseil général ou du député Pascal Deguilhem qui a attaqué, avec le sourire, un discours en occitan.

   Mais on retiendra surtout l'intervention de François Pontalier, figure occitane, pilier du Bournat qui a affirmé : « Pour arriver à ces deux classes, il a fallu oeuvrer à ce que la calandreta progresse, en nombre de calandrons (57 écoliers aujourd'hui) et d'enseignants formés. Une calandreta, c'est une course d'obstacles et les parents doivent s'y investir de plus en plus car cette école est associative. »

   Il ajouta : « Cette calandreta est en de bonnes mains, mais l'État et l'Éducation nationale ayant quasiment démissionné de cet enseignement, les collectivités locales doivent suppléer la carence. Pour sa part, le Bournat et le Félibrige ont utilement fonctionné, avec la côte part instituée sur les entrées des félibrées depuis 1996 pour l'enseignement de l'occitan. »

   Lors du buffet inaugural, il a bien sûr été aussi question du rôle que souhaite jouer et joue déjà la calandreta dans la vie du quartier Vésone où elle est ancrée. Cela relativisait des altercations qui se sont hélas produites avec des riverains irascibles, peu habitués au stationnement de tant de voitures en ce quartier paisible.

Auteur : ALAIN BERNARD
a.bernard@sudouest.com
  J'avais envie de vous faire partager cet article de Sud Ouest Dordogne qui illustre bien le difficile combat pour ne pas laisser mourir la langue des troubadours qui, en son temps, représentait la culture en Europe.
Et ce n'est pas fini...

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Ensemble

19 Février 2010, 13:57pm

Publié par Bernardoc

affrendez-vousaquitaine

         Putain que ça fait du bien nom de dieu !

         C’est ce que je me suis dit hier soir en sortant du meeting de lancement de la campagne du Front de gauche pour les régionales en l’Aquitaine. Déjà, en arrivant, la convergence de tous ces gens vers le Fémina laissait augurer d’un succès. Cela me rappelait certaines manifestations à Paris, quand autour de cinq heures du matin les rues alentour de la gare St Jean fourmillaient. Et puis, en entrant dans la salle, le plaisir de saluer des camarades d’horizons divers, certains que je n’avais pas vus depuis plusieurs mois, d’autres dont la présence me faisait plaisir et me réconfortait. La présence importante de jeunes, tant de la JC que du PG, laisse bien augurer de l’avenir. Enfin l’entrée des candidats et du « parrain », Jean-Luc MELENCHON. La maîtresse des cérémonies était Nathalie VICTOR RETALI, ancienne institutrice de Guilhem, élue communiste au conseil municipal de Bordeaux et animatrice de RESF (Réseau Educateurs Sans Frontières).

         La première intervenante, une cheminote, nous a bien éclairés sur les problèmes des transports ferroviaires dans la région, sans oublier d’en remettre une couche sur le chemin de fer de ceinture de la CUB (Communauté Urbaine de Bordeaux). Lui succéda Isabelle LARROUY, tête de liste dans les Pyrénées Atlantiques qui nous parla de son engagement syndicaliste et associatif auprès des Sans-papiers. Un moment fort fut l’intervention de Simone GABORIAU, magistrate qui fait honneur à la justice de ce pays. Après le secrétaire départemental du PCF (tête de liste en Gironde), la maire de Barbaste dans le Lot et Garonne fut chaleureusement applaudie lorsqu’elle nous annonça avoir quitté le PS, dans lequel elle militait depuis 1987, pour rejoindre le Front de Gauche, mais aussi pour gérer la distribution d’eau en régie municipale, donc sans engraisser les multinationales.

         Avant le Président du PG, intervint notre tête de liste régionale, Gérard BOULANGER. Même si je fais partie de ceux qui ont émis des doutes sur la transparence de sa désignation (pas un mot lors de l’assemblée générale départementale du PG qui devait désigner nos candidats), je dois dire que son discours a démontré une connaissance certaine des problèmes aquitains et la volonté de vouloir changer le mode de gestion de notre région.

         Enfin, le « clou du spectacle », Jean-Luc MELENCHON qui a enflammé la salle au cours d’un discours de pratiquement une heure avec deux idées force que j’ai retenues : la politique c’est œuvrer au bonheur des gens (il serait intéressant de voir le nombre d’occurrences de ce mot pendant son discours) et l’affirmation qu’on irait chercher l’argent dans les poches de ceux qui nous le confisquent depuis si longtemps !

         Et nous avons terminé, debout, par ce chant d’espoir qui, hélas, retentit de moins en moins souvent dans les manifestations : L’Internationale.

         19266 312073959335 641724335 3249894 4009264 nOui, c’était vraiment un beau lancement de campagne et nous n’allons pas perdre de temps pour continuer à avancer nos propositions programmatiques sur les affiches ou dans les boîtes aux lettres.

Et ce n’est pas fini…

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Ma délégation

12 Janvier 2010, 07:48am

Publié par Bernardoc

         Avant le début de la campagne j’étais allé voir le Maire en lui disant que tant qu’à être candidat, autant être élu ; en conséquence, je ne souhaitais pas faire partie du dernier quart de la liste. Sa réponse fut que j’aurais une délégation qui devrait me convenir.

         Contrairement à ce que disait l’article de Sud Ouest, conseiller municipal n’était pas « une corde qui manquait à mon arc » mais la possibilité d’une expérience de service à ses concitoyens, sans relation avec mon activité professionnelle : pour moi, il s’agissait de faire de la Politique au sens noble du terme.

         Ayant compris que j’étais branché sur l’ouverture internationale le Maire me proposa donc d’être « délégué aux jumelages et aux relations internationales ». Cela me convenait tout à fait d’ailleurs, encore Principal j’avais accueilli (en anglais) au collège nos visiteurs britanniques car le jumelage était parti de Zola il y a bien longtemps. Mais depuis les départs en retraite des deux enseignants qui avaient été à l’initiative de ces échanges, ces derniers avaient périclité. J’avais même récidivé quelques mois plus tard avec la venue de nos jumeaux de Colindres, ce qui avait choqué certains représentants de la droite locale, qui pensaient qu’il y avait confusion des genres ! Il est vrai que penser que des jeunes puissent être associés à des actions de jumelage est quasiment révolutionnaire.18446 286267282415 695102415 3323211 6116538 n

         Quant à Kalambaka, c’est loin, et donc c’est cher. En plus, la municipalité grecque actuelle n’est pas très aidante pour les relations.

         Mais il y a d’autres associations haillannaises engagées sur des actions internationales, principalement avec des buts humanitaires de solidarité : quatre en direction de l’Afrique (deux vers le Burkina Faso, une vers la terre touarègue et une vers le Sénégal) et France Cuba dont bernardles actions solidaires contribuent à alléger un peu les souffrances liées au blocus de plus d’un demi-siècle de cette île des Caraïbes.

         Dans le cadre de ma délégation j’ai participé à la première rencontre nationale des comités de jumelage et j’ai tenté de faire profiter de ce que j’avais appris les personnes susceptibles d’être intéressées, sans grand succès à ce jour. Mais aujourd’hui j’ai croisé au rectorat la Déléguée Académique aux Relations Européennes, Internationales et à la Coopération, qui m’a parlé de nouveaux programmes Comenius avec des dossiers allégés et de bonnes chances de financement. Une nouvelle piste à creuser pour tenter de motiver les Haillannais, car une politique de relations internationales réussie ne doit pas se contenter des actions des associations ad-hoc, mais y associer un maximum de concitoyens.

Et ce n’est pas fini…

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Conseiller

11 Janvier 2010, 07:40am

Publié par Bernardoc

         Lorsque nous avons quitté Mérignac, je disais à tout le monde que dans trois ans, lorsque je reviendrai à la retraite, je m’investirai non plus en tant que Principal mais en tant que citoyen.

         Trois mois après notre arrivée au Haillan, nous étions décidés à prendre notre retraite dans cette ville où l’accueil et la qualité de vie nous avaient rapidement séduits ; au grand dam de notre urbain de fils qui trouvait déjà que Mérignac c’était la campagne !

         J’ai très vite été intégré à divers groupes de réflexion extra-municipaux sur différents sujets ayant rapport avec l’éducation, le sport ou la culture. Cela fait partie, selon moi, des missions d’un chef d’établissement qui se doit d’ancrer la vie de son collège au sein de la cité. D’autant plus que j’ai découvert une municipalité dont la participation financière ou matérielle à la vie du collège allait bien au-delà des compétences d’une commune.

         Lorsque j’étais arrivé à Mérignac, j’avais été sollicité pour tenir un bureau de vote ; c’était la première fois. J’ai donc proposé mes services au moment des élections présidentielles et législatives de 2007, ce qui fut accepté. C’est un bon moyen d’aller au-devant de la population, de leur montrer que le Principal est aussi un citoyen comme un autre et qui prend toute sa place dans la vie de la cité.

         Quelques semaines plus tard, le Maire me demanda de venir le rencontrer dans son bureau. Sans détour il me proposa de faire équipe avec lui l’année prochaine. Quelques jours plus tard, lors de la fête de l’Europe, je lui donnais ma réponse positive…qu’il espérait.

         P7010055.jpgLors de le première réunion de l’équipe après les vacances nous fîmes des présentations mutuelles car le Maire était le seul à connaître l’ensemble des personnes contactées.

         Et nous partîmes en campagne. J’étais persuadé que notre liste serait élue dès le premier tour : déception, il y avait ballotage. C’était probablement dû au nombre de listes (quatre) et peut-être certaines rancunes anciennes et durables, d’où sans doute la volonté du Maire de renouveler la liste. Plusieurs solutions s’offraient à nous : soit fusionner avec une des listes non-UMP, soit faire cavalier seul. Majoritairement, nous étions en faveur de maintenir une liste à gauche et de fusionner avec la liste de la LCR. Et en bon démocrate et authentique homme de gauche, Bernard LABISTE, a pris la bonne décision. Arithmétiquement, le total des deux listes dépassait les 50%, mais le résultat du deuxième tour fut décevant : nous arrivions quatre points en dessous du score qui pouvait être espéré ; en gros, les centristes qui avaient voté pour nous au premier tour avaient eu peur des affreux « gauchistes », et une partie de ceux qui avaient voté « 100% à gauche » ont refusé de reporter leurs voix sur une liste qui comportait des « sociaux-traîtres ».

Et ce n’est pas fini…

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Politique

10 Janvier 2010, 10:46am

Publié par Bernardoc

         Toujours intéressé par la politique, je n’avais jamais adhéré à un parti, car je ne pensais pas être capable de défendre la totalité du programme de l’un quelconque des partis du spectre de gauche.

         Et soudain, en novembre 2008, j’ai eu la révélation : en une semaine, grâce à la TNT, je suis tombé sur trois interventions de Jean-Luc MELENCHON qui disait ce que j’avais toujours eu envie d’entendre. Défenseur intransigeant de notre République laïque et sociale, il expliquait sa volonté de vouloir faire la révolution par les urnes, en citant en exemple notamment ce qui se passait en Amérique latine où, après des siècles où le pouvoir avait été monopolisé par les descendants des colons, les « indigènes » relevaient la tête et arrivaient pacifiquement au pouvoir pour transformer la société.

         Je parlai de mon envie au maire, Bernard LABISTE, car j’avais été élu en tant que représentant de la société civile. Je l’assurai que cela ne changerait en rien ma solidarité municipale et je souhaitais avoir son avis, car je ne voulais pas que mon éventuel futur engagement puisse être ressenti comme une trahison. Il n’a pas manifesté un grand enthousiasme (il aurait sûrement préféré que j’adhère au PS ! ) mais il a compris ma volonté d’aller plus loin.   
          Nous arrivons aux européennes ; le parti est toujours en construction, le nombre d’adhérents augmente, mais certains le quittent déjà, prétextant un déficit démocratique. En tant que militant de base je ne le ressens pas trop, mais j’ai quand même eu des doutes quand notre élu européen faisait des offres de service pour mener le combat des régionales en Ile de France. Cela permettrait à une communiste supplémentaire de devenir députée européenne, ce n’est pas gênant, mais, selon moi, lorsqu’on s’engage pour un mandat, on devrait s’y tenir, sous peine de tomber dans les travers des autres partis, que nous avions espoir de combattre en adhérant au Parti de Gauche.

         Les discussions vont bon train dans notre comité et nous sommes très attentifs à ce qu’il n’y ait pas de dérives.

 

Et ce n’est pas fini…

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