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Le blog de Bernard SARLANDIE

engagements

Citoyens !

10 Mars 2012, 15:43pm

Publié par Bernardoc

         Une fois de plus, cela devient maintenant une tradition, les jeunes majeurs étaient conviés en mairie ce matin pour retirer leur carte d’électeur, terme que je préfère à « carte électorale », initié par Charles PASQUA lorsqu’il était ministre de l’intérieur et des cultes. En effet, pour moi, « carte électorale » continue à signifier carte des circonscriptions et photographie des résultats.

         Malgré la proximité des élections présidentielle (la dernière de la V° République ?) et législatives, ils n’étaient qu’une petite douzaine à s’être déplacés ce matin, certains accompagnés de leurs parents. Ceci est de bon augure.

         Mais que penser de ceux qui ont refusé ce rendez-vous citoyen ? Avaient-ils trop fait la fête hier soir et ont-ils eu des difficultés à se lever pour être présents à 11 heures dans la salle du conseil ? Espérons qu’ils n’oublieront pas de se rendre dans le bureau de vote qui leur sera affecté dès le 22 avril, pour le premier tour.

         Une nouveauté cette année : une introduction par les jeunes élus du conseil municipal des enfants qui avaient réfléchi à ce que la majorité apportait dans la vie d’un citoyen. C’était pas mal fait et on peut penser que ceux-là ne rateront pas le rendez-vous d’ici six ans.

         Pour moi, ce fut agréable de voir d’anciens élèves, notamment des volleyeuses du temps où le volley féminin était un pôle d’excellence de Zola, et de discuter avec d’autres de leur progression dans les études.

         Un rendez-vous pour lequel je fais toujours mon possible d’être présent, ne serait-ce que pour l’exemplarité.

         Les photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20120310Citoyens?authuser=0&authkey=Gv1sRgCKDF0Zz9xqr9hQE&feat=directlink

 

Et ce n’est pas fini…

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Pas le temps !

5 Mars 2012, 23:34pm

Publié par Bernardoc

  Entre un conseil d'administration à la mairie, une répétition chorale, puis l'exercice d'éducation populaire du brillant candidat du Front de Gauche, Jean-Luc MELENCHON sur TF1, je n'ai pas le temps à c'te heure de vous parler de ma visite périgordine d'aujourd'hui. Je me contenterai donc de répéter la chose la plus importante affirmée par le candidat de gauche :


"Le programme L'humain d'abord rapporte plus que ce qu'il coûte."


Et ce n'est pas fini...

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TROP C'EST TROP !

29 Février 2012, 17:50pm

Publié par Bernardoc

Des alternatives existent pour l’emploi et la justice sociale.

 

         A l’appel de la Confédération Européenne des Syndicats, c’est ce qui s’est décliné dans 36 pays aujourd’hui : on dépassait donc largement le cadre de la simple UE.

         En France, cinq confédérations sont membres de la CES : CFDT, CFTC, CGT, FO et UNSA. Mais en Gironde, parmi les cinq, seules la CGT et L’UNSA avaient appelé à la manifestation. En revanche la FSU et l’UNEF s’étaient jointes à l’appel commun. Comme c’étaient les vacances scolaires, les enseignants étaient presque uniquement représentés par les retraités. Les anars étaient présents en nombre dans la manif, quelques militants de SUD, et j’ai même pu voir un drapeau de la CFDT. Pourtant, comme lors des manifestations sur les retraites, la CGT fournissait les plus gros bataillons des 3 500 manifestants. Il faut dire qu’elle n’avait pas ménagé ses efforts de mobilisation, notamment par la distribution d’un 4 pages au format A3 qui expliquait le contrat social et remettait les pendules à l’heure.

-      Non, le droit du travail n’est pas trop rigide en France.

-      Non, le recul de l’âge légal du départ à la retraite n’est pas inéluctable.

-      Non, il ne faut pas baisser les salaires pour préserver l’emploi.

-      Non, les chômeurs ne sont pas des assistés.

-      Non, le coût du travail en France n’est pas trop élevé.

-      Non, l’égalité salariale n’est pas une priorité du gouvernement.

-      Non, notre modèle de protection sociale n’est pas trop cher.

-      Non, les immigrés ne sont pas un coût pour le contribuable.

-      Non, la France de vit pas au-dessus de ses moyens.

-      Oui, les Français travaillent assez.

Quelques photos de la manifestation bordelaise en suivant le lien :


https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20120229ManifCrise?authuser=0&authkey=Gv1sRgCIyi4c2Ij7eAxgE&feat=directlink

 

Et ce n’est pas fini…

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Partout en Europe...

24 Février 2012, 15:51pm

Publié par Bernardoc

 

Tous ensemble,

Mobilisons-nous

le mercredi 29 février 

pour dire STOP à l’austérité ! 

 

F

ace à la dégradation de la situation sociale et économique, face à une austérité imposée aux peuples, la CGT appelle tous les salariés à se mobiliser dans l’unité syndicale, à décider de la grève et à participer aux manifestations interprofessionnelles organisées dans le cadre de la journée européenne de mobilisation décidée par la CES (Confédération Européenne des Syndicats), le mercredi 29 février 2012, à la veille du Conseil européen.

Ce conseil envisage de signer un nouveau traité d’austérité le 1er mars, instituant la fameuse règle d’or,  sans aucune concertation démocratique. C’est pourquoi, partout en Europe, les syndicats se mobilisent pour exiger que la justice sociale soit au centre des priorités politiques. 

 

Depuis ces dernières années, toutes les réformes engagées par le gouvernement se résument à une attaque frontale contre l’ensemble des salariés privé/public, des privés d’emplois et des retraités. Les conséquences : diminution du pouvoir d’achat, augmentation du chômage, protection sociale fragilisée, services publics dégradés, casse du droit du travail ! Les plans de rigueur successifs ne servent qu’à faire payer au monde du travail, une crise dont il n’est pas responsable.

 

Dans l’Education nationale, la casse du système éducatif par des réformes idéologiques néfastes et par un vrai plan social (80 000 suppressions de postes depuis 2007), se mesure chaque jour davantage sur le terrain, en produisant toujours plus de mal-être chez les élèves et les personnels.

Le gouvernement a la volonté de mettre en pièce l’Éducation nationale pour lui substituer un système éducatif inspiré du modèle libéral anglo-saxon.

 

La CGT Educ’action exige :


 


- Une augmentation salariale immédiate pour tous les salariés de l’Éducation nationale d’au moins 300 euros et pas de salaire en dessous de 1 700 € brut ;

 

- L’arrêt des suppressions d’emplois, leur restitution et la création de postes à la hauteur des besoins sociaux ;

 

- L’arrêt du recours à la précarité et la titularisation sans concours ni condition de nationalité de tous les précaires qui le souhaitent ;

 

- L’abrogation de la réforme RGPP ;

- Une réduction du temps de travail ;
- Un déroulement de carrière identique pour tous, au rythme le plus rapide, non soumis aux critères de mérite et donc le retrait du projet d’évaluation des enseignants.

 

- L’abandon des contre-réformes qui détruisent l’école publique (socle commun, livret de compétence, ECLAIR, lycée, bac pro 3 ans, l’aide personnalisée et la destruction des RASED dans le 1er degré, réforme de la formation des enseignants et CPE…) ;

 

- L’abandon du projet du passage en GIP pour les GRETA et la création d’un service public d’orientation et de formation professionnelle ;

 

- L’ouverture d’un débat sur une réforme du système éducatif fondée sur l’émancipation et les droits démocratiques.

Et ce n'est pas fini...


 

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Seulement 150...

15 Février 2012, 23:41pm

Publié par Bernardoc

    Hélas ! Oui, nous n’étions que 150 devant le 95 de la rue Ducau, à Bordeaux, siège discret (aucun drapeau en vue) du consulat de Grèce. 150 à l’appel du Front de Gauche auquel étaient venus s’adjoindre les trotskistes du NPA et du POI. Cependant, le consulat était bien gardé par une escouade de CRS (à peu près un flic pour dix manifestants), comme si l’on s’attendait à ce qu’on prenne d’assaut le consulat : l’angoisse sarkozyste est décidément présente partout.
    Le rassemblement a duré environ une demi-heure et s’est clôturé, après les discours des organisations participantes, par le mot « RESISTANCE » repris en cœur par les manifestants. Ce mot était à la fois un encouragement au peuple grec dans sa lutte pour rester digne, mais aussi un mot d’ordre qui devait être pris en compte dans notre propre pays qui n’est pas non plus à l’abri d’attaque comme l’ont été certains de ses voisins.
    La rue était étroite, et le nombre de drapeaux et de banderoles occupait bien les trottoirs et la chaussée, comme vous pourrez vous en rendre compte en suivant le lien suivant qui vous conduira vers quelques photos de ce rassemblement.


https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20120215Grecs?authuser=0&authkey=Gv1sRgCIyv1Z7NsMTNBw&feat=directlink



Et ce n’est pas fini…

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Réflexions sur le développement du Haillan.

14 Février 2012, 22:27pm

Publié par Bernardoc

  Comme la plupart de nos citoyens j’ai trouvé dans ma boîte aux lettres un tract distribué par "Le Haillan en Mouvement, le groupe des élus de l'opposition". Un titre a attiré mon attention : "Une trace indélébile pour le Haillan : Le bétonnage de la ville ! "
Or, cette densification du centre-ville, prévue dans le programme sur lequel nous avons été élus, profitable aux commerces de proximité, est limitée à des immeubles de hauteur R+2, et ces nouveaux logements comprennent toujours le quota de logements sociaux.

  Pourtant, le président de la République sortant, qui sert de modèle à la droite haillanaise,  vient de proposer une augmentation de 30% du droit à construction, ce qui voudrait dire que nous nous verrions obligés d'accepter des immeubles R+3, avec toutes les nuisances  supplémentaires que cela entraînerait, notamment un accroissement non maîtrisé de notre population.

  Si la population nous a fait confiance il y a quatre ans, c’est qu’elle attendait un développement harmonieux de notre cité avec les équipements nécessaires pour satisfaire les besoins de nos concitoyens ? Cet engagement a largement été rempli, et nous avons vu plusieurs commerces de proximité se développer avec cette arrivée de clientèle potentielle. Un seul a disparu : le marchand de journaux du centre-ville, ce qui n’est pas sans nous interroger : une ville de 10 000 habitants n’a-t-elle pas suffisamment de gens qui s’intéressent au monde qui les entoure pour qu’il n’y ait pas de place pour deux marchands de journaux ? Je trouve cela inquiétant.
    Il y a aussi un autre manque avec ces constructions supplémentaires : les transports en commun n’ont pas suivi comme on aurait pu espérer qu’ils le fassent, mais jusqu’à présent TBC a refusé de prolonger la ligne 11 des 5 chemins jusqu’au Taillan, ce qui desservirait le quartier de Venteille (avec « Les orangers » et le nouveau lotissement Saint Exupéry) ainsi que le bicentenaire et le square d’Ariane. Les habitants auraient ainsi un accès plus facile à la liane 3. Et si cette ligne n’était pas rentable, pourquoi TBC ne mettrait-il pas en place une navette locale à la demande, qui pourrait aider nos concitoyens, en particulier les personnes âgées, à rejoindre les lignes de bus structurantes, évitant ainsi les voitures ventouses ?


Et ce n’est pas fini…

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Les retraités ne sont pas des nantis.

8 Février 2012, 06:53am

Publié par Bernardoc

    C’est ce qu’il est ressorti du colloque « Autonomie Dépendance » organisé hier au centre Condorcet de Pessac. Il était remarquable que sept organisations de retraités aient co-organisé cet évènement. Seule absente, comme à son habitude, FO, ce qui n’est pas pour nous surprendre…même si au niveau national cette confédération a compris l’importance d’agir dans l’unité.
    Une autre absence a été remarquée et déplorée, celle du Conseil général qui, sollicité, a refusé d’être partenaire. L’honneur a été sauvé par la présence, à titre personnel, de Michel HILAIRE, conseiller de St Macaire, et qu’il soit un des animateurs du Front de Gauche explique peut-être sa présence.
    Animé par José RUIZ, de France bleu Gironde, le colloque vit intervenir le matin le Dr ANTOUN, gériatre spécialiste de la maladie d’Alzheimer, un sociologue et un directeur d’Ehpad, alors que l’après-midi c’était le tour des syndicalistes avec Corinne VERSIGNY (CGT), Claude LAVY (FGR-fp) et Guy RAMBAUD (CFDT).
    Le colloque se termina par un appel à poursuivre cette lutte commune,
-    « Parce que l’allongement de la vie est une réalité nouvelle qui entraîne de nouveaux risques liés au grand âge.
-    Parce que la perte d’autonomie entraîne des dépenses qui ne peuvent pas être supportées par les seules ressources individuelles ou familiales.
-    Parce que la SOLIDARITE INTERGENERATIONNELLE (valeur essentielle du syndicalisme français) permet de répondre aux besoins de financement de la perte d’autonomie.
-    Parce que tous ensemble nous voulons construire une réponse : collective, solidaire et publique. »


Et ce n’est pas fini…  

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France-Cuba 2012.

6 Février 2012, 11:44am

Publié par Bernardoc

    Date incongrue selon les mots du Président José NOGUES pour cette assemblée générale 2012, puisque c’était le jour du match d’ouverture du Tournoi des 6 nations. Il a d’ailleurs promis que cela ne se reproduirait plus.
    Comme d’habitude, je leur souhaitai la bienvenue en insistant cette fois sur l’importance de ces réunions qui permettent de rétablir la vérité, trop souvent bafouée par les médias officiels qui ont voix au chapitre.
    Puis l’assemblée se déroula selon les formes habituelles, avec présentation du bilan financier (l’association a des finances saines) par Jean-Denis MORENO, le trésorier, puis du rapport d’activité qui permet de faire ressortir les actions concrètes du comité en direction de Cuba. La secrétaire nationale de France-Cuba  apporta des compléments, et notamment en pointant certaines lâchetés de banques françaises à la botte des USA, alors que le Canada, pourtant physiquement et économiquement plus proche des USA, a adopté une attitude bien plus courageuse dans ses relations avec ce pays sous blocus.
    Après cette assemblée générale formelle vint le moment de la conférence ; en effet, chaque année le comité invite une personnalité politique ou universitaire pour venir apporter une analyse sur un point de vue particulier concernant Cuba. Cette année, il s’agissait de Remy HERRERA, chercheur au CNRS, enseignant en économie à la Sorbonne, membre du PCF et secrétaire du Forum mondial des Alternatives. J’ai eu un peu peur au début car il semblait avoir du mal à se mettre en route, mais grâce au manque de discipline de la salle qui l’interrompait régulièrement, la conférence se révéla très vivante, passionnée et sans langue de bois. Un moment un peu surréaliste se produisit lorsqu’un dialogue entre communistes s’instaura, réclamant plus de discussion dans le parti !
    Après le vote pour renouveler la commission permanente de l'association, arrive enfin le moment tant attendu des mojitos que nous pourrons savourer en écoutant un trio musical dirigé par Eric GALERA à la guitare (qui a mis en musique des poèmes de Nicolas GUILLEN), Marion BENOIT aux percussions et Stéphane DUCASSE à la flûte traversière. Encore une fois un récital de qualité qui nous a permis d’attendre le repas cubain que la cinquantaine de convives ont très apprécié.


    En copiant le lien suivant dans votre navigateur, vous aurez quelques photos de cette assemblée générale.


https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20120205JeuCuba?authuser=0&authkey=Gv1sRgCIrNoMzWuJPXBg&feat=directlink



Et ce n’est pas fini…

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La santé dans le débat 2012.

2 Février 2012, 23:55pm

Publié par Bernardoc

    Certes, il y avait moins de monde à La Médoquine que lors de la venue de Jean-Luc MELENCHON, candidat du Front de Gauche à la présidentielle, mais la quasi-totalité des sièges était occupée : la santé fait donc toujours partie des préoccupations des Français.
    Cette soirée-débat était l’avant-dernière d’une série de 10 qui avait commencé le 16 novembre dernier à Beaune et qui se terminera dans une semaine à Paris.
    Après un mot du Président de la Mutualité Française Aquitaine, le Président national Etienne CANIARD nous présenta les enjeux : tout d’abord un préalable : réformer en profondeur le financement de l’assurance maladie obligatoire, qui devrait conduire à la réalisation de trois objectifs : pour un système de santé plus juste, plus efficace et pérenne. J’ai trouvé ce discours assez offensif, contrairement à sa conclusion après le « débat ». Je mets des guillemets, car sur les deux heures, à peine trente minutes furent accordées à des interventions de la salle, et encore parce que quelqu’un avait âprement réclamé cette prise de parole.
    J’ai été heureux d’entendre un mutualiste se présenter comme militant du groupe ISTYA, sans préciser de laquelle des cinq mutuelles qui le composent il était adhérent.
    Une grande absente : l’ARS (Agence Régionale de Santé). N’avait-elle pas été conviée ou avait-elle peur d’entendre certaines vérités ?
    Copier le lien ci-dessous dans votre navigateur pour quelques images de cette soirée.


https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20120202MutualiteTalence?authuser=0&authkey=Gv1sRgCNCf6NHb_vLCiwE&feat=directlink



Et ce n’est pas fini…
 

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Liberté, liberté chérie...

27 Janvier 2012, 07:40am

Publié par Bernardoc

    En tant que ligueur, il me paraît important de diffuser cette réaction de mes camarades toulonnais.


Communiqué de la section de Toulon de la LDH
Toulon, le 25 janvier 2012


  Les partis politiques ont-ils le droit de s’exprimer ?
  Samedi 21 janvier, des militants politiques républicains ont été verbalisés pour vente de matériel politique sur le marché du Pont-du-Las, à Toulon. Il n’est pas admissible que les différentes contributions au débat politique soient ainsi restreintes par la police municipale, surtout dans ce contexte de proches échéances électorales.
  Rien ne pouvait justifier la verbalisation de ces militants : ni un quelconque trouble à l’ordre public, ni vente à la sauvette, ni conflit avec les autres stands politiques présents (dont le FN) qui n’ont d’ailleurs pas été inquiétés par les services de police.
  Dans un souci de non-renoncement aux libertés démocratiques, les militants en question ont décidé de réitérer leur démarche dans le même lieu et à la même heure, le mercredi 25 janvier. La LDH de Toulon qui a soutenu cette action était présente.
  Vers 9h45 la police municipale est intervenue en nous sommant de quitter les lieux pour cause de « non respect du cadre légal » sans autre justification. Comme nous refusions de quitter les lieux, les policiers nous ont alors demandé de justifier de notre identité ; ce que nous avons également refusé de faire en précisant qu’ils pouvaient prévenir la police nationale s’ils le souhaitaient. Mais, après nous avoir menacé d’aller « jusqu’au bout », ils n’en firent rien. Et pour cause, un élu présent parmi les militants est allé chercher directement l’information à la source du premier magistrat de la ville : la réponse était claire, nous n’étions pas dans l’illégalité ! Au bout d’environ une demi-heure, les policiers ont finalement décidé de laisser les militants distribuer leurs tracts…
  Le président de la section toulonnaise de la LDH qui était présent sur les lieux est allé demander poliment à un policier s’il n’avait pas la possibilité de vérifier auprès des autorités de la ville la pertinence de telles interpellations avant de les commettre. Le policier répondant : « Vous savez, on a reçu un appel d’un citoyen, on a fait notre boulot. Après, les ordres et les contres ordres, on a l’habitude … ».
  Parce que la police républicaine ne peut et ne doit en aucun cas devenir l’instrument d’intimidation de quelques-uns, la section de la Ligue des droits de l’Homme de Toulon s’indigne fortement de cette atteinte à la liberté d’expression et au processus habituel de communication des partis politiques en campagne.
  Nous demandons au maire de Toulon, Monsieur Hubert Falco, de donner les instructions légitimes qui s’imposent afin que ne se renouvellent plus ces pratiques, et que les différentes forces politiques républicaines puissent s’exprimer librement auprès de tous ses administrés


Décidément, ils se sont donné le mot. Il y a quinze jours c’était les vendeurs de l’Huma-Dimanche qui étaient importunés à Paris. La liberté, comme la laïcité, ne se décline pas. Restons vigilants.


Et ce n’est pas fini…

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