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Le blog de Bernard SARLANDIE

Parce qu'il n'y a pas que le foot dans la vie...

18 Décembre 2022, 11:46am

Publié par Bernardoc

Etats-Généraux des Ensembles Permanents

23 janvier 2023 à la Philharmonie de Paris


Après les concerts dans les gares hier, les musiciens et musiciennes des ensembles permanents prennent la parole.

La situation économique en France a de lourdes conséquences sur les budgets des ensembles symphoniques permanents et les maisons d'opéra. Le SNAM-CGT, le SN3M-FO et le SNAPAC-CFDT ont décidé d’organiser des États Généraux des ensembles permanents qui se tiendront le 23 janvier prochain à la Philharmonie de Paris.

Ces Etats Généraux seront l'occasion pour la profession de débattre de
l'avenir de nos ensembles autour de plusieurs thématiques (économiques,
sociales, environnementales ou politiques...) alors que la conjoncture actuelle est très tendue et que le modèle même de la permanence de l'emploi est fragilisé.

Plus que jamais convaincus de la nécessité de défendre un service public qui a vocation à offrir une offre musicale de très haut niveau à l'ensemble de la population, les musiciennes et musiciens des ensemble musicaux permanents de notre pays ont la ferme intention d'unir leurs forces et leurs réflexions pour dessiner l'avenir de la diffusion de la musique patrimoniale et de création.

 Et ce n'est pas fini...
 

 

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Se loger n’est pas un crime !

17 Décembre 2022, 11:37am

Publié par Bernardoc

Publié le 15 déc. 2022 par la CGT

Aujourd’hui, en France, plus de 300 000 personnes dorment dans la rue. Plus de 2 millions de personnes sont demandeuses d’un logement social, dont 1 million sont en attente depuis plus d’un an. La France traverse une crise du logement sans précédent malgré 3 millions de logements vacants.

Retour en arrière : le 27 juillet 2017, Macron promettait : « la première bataille, c’est de loger tout le monde dignement. Je ne veux plus d’ici la fin de l’année, avoir des femmes et des hommes dans les rues ».  

Cinq ans après, le logement social est toujours le parent pauvre des politiques publiques. 

Fin novembre, la majorité présidentielle (Groupe Renaissance) a déposé une proposition de loi, visant à protéger les logements contre l’occupation illicite, soutenue par le gouvernement.

« Ce projet de loi ne vise qu’à une chose : criminaliser les occupations de logement vides par des squatteurs ainsi que les défauts d’acquittement de loyers par des locataires en difficulté » s’indigne Véronique Martin, Secrétaire confédérale CGT en charge du logement.

Et cela dans un contexte d’inflation et de perte de pouvoir d’achat, hausse des prix de l’énergie, des produits alimentaires et de première nécessité.

Faute d’augmentation et de revalorisation des salaires, les retards de paiement des loyers risquent d’exploser ; le montant des aides au logement n’a pas été revalorisé, le gouvernement refuse d’appliquer la loi de réquisition des logements vides ou d’appliquer à la baisse la loi qui encadre les loyers.

« Les gens en difficulté seront dans une difficulté encore plus grande» analyse-t-elle.

Ce projet stigmatise les plus précaires et durcit les sanctions et les peines à l’encontre de ceux qui ne peuvent pas payer leur loyer. Les peines encourues pourront atteindre jusqu’à 6 mois de prison et 45000 euros d’amende.

Cette proposition de loi arrive au moment où le gouvernement engage des discussions dans le cadre du CNR (conseil national de refondation) sur les questions du logement et vient contredire les intentions affichées : aboutir à l’élaboration d’outils et d’actions concrètes en faveur d’une politique du logement ambitieuse, soucieuse de la justice sociale et de la transition écologique.

Le gouvernement doit mettre en œuvre une vraie politique sociale avec :

  • une politique salariale qui permette de se loger dignement,

  • la construction de logement sociaux,

  • l’encadrement du montant des loyers à la baisse,

  • la réhabilitation des logements insalubres.

Les expulsions locatives sans relogement doivent cesser. Ce projet de loi a été adopté par l’Assemblée, il arrivera en débat au Sénat courant janvier.

Et ce n'est pas fini...

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Tradition respectée

16 Décembre 2022, 14:18pm

Publié par Bernardoc

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et ce n'est pas fini...

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Communiqué de presse unitaire

15 Décembre 2022, 12:40pm

Publié par Bernardoc

Contre le projet du gouvernement sur l'asile et immigration.
Pour l’égalité des droits et la solidarité.

Les organisations syndicales CGT, FSU, l’union syndicale Solidaires dénoncent le projet de loi asile et immigration dont les grandes lignes ont été présentée par la Première Ministre le 6 décembre.

Les immigrés présents en France se sont souvent exilés de leur pays d’origine pour fuir la misère, les guerres ou encore les conséquences du changement climatique et d’une économie mondialisée fondée sur l’exploitation des ressources des pays du Sud.

Les personnes immigrées arrivent en France, dans le pays qu’elles pensent être celui des droits humains, avec l’intention d’y trouver une vie digne : un logement, un travail, la paix et la liberté pour elles et de quoi subvenir aux besoins de leur familles. La réalité en est le plus souvent très éloignée : parcours migratoires longs et dangereux, difficulté de déposer une demande d’asile ou de titre de séjour à l’arrivée, interdiction de travailler légalement, travail illégal et exploitation par les patrons, précarité extrême, peur des arrestations...

L'obtention d'un titre de séjour est particulièrement difficile : les procédures sont longues, les moyens d'accueil et d'accompagnement largement insuffisants, les délais de traitement des demandes inacceptables.

Le gouvernement, loin de prendre en compte ces réalités et de chercher à améliorer l’accueil et l’accès aux droits des immigrés, n'envisage que d'aggraver la situation. Ce projet, dans la continuité des politiques migratoires antérieures, part d’une vision utilitariste des immigrés en France. Ne seront « acceptables » que les immigré∙es perçu∙es comme rentable pour l’économie, et une nouvelle catégorie de travailleurs étrangers dont la durée du séjour est limitée au bon vouloir de leur patron, serait créée. Quant aux autres, ni leur situation personnelle, ni leur situation familiale ne leur conféreront désormais des droits, au point que les régularisations deviendront quasiment impossibles.

Les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires dénoncent ce projet de loi qui va à l’encontre de nos valeurs d’accueil, de solidarité et d’égalité des droits.

Nous affirmons qu’un travailleur doit bénéficier des mêmes droits quelle que soit sa nationalité, son statut, son genre.

 ➢ Nous demandons, pour tous les travailleurs migrants et leur famille un titre de séjour de plein droit par simple preuve de la relation de travail.
➢ Nous exigeons un accueil digne des réfugiés avec des moyens à la hauteur des besoins (ouvertures de postes, places, guichets...) comme cela a été fait par exemple pour les exilés d’Ukraine.

 ➢ Nous soutenons toutes les luttes et toutes les grèves sur ces sujets Nous appelons à nous unir le plus largement possible contre l’immigration jetable et nous appelons à rejoindre les mobilisations pour la journée internationale des migrant∙es le 18 décembre sur tout le territoire.

Paris le 13 décembre 2022

Et ce n'est pas fini...

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Le travail en question(s).

14 Décembre 2022, 15:14pm

Publié par Bernardoc

Première participation à l'enregistrement de l'émission ce matin. Diffusion lundi prochain à 19 heures.

Et ce n'est pas fini...

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Un nouveau recul scandaleux.

13 Décembre 2022, 10:49am

Publié par Bernardoc

Formation : les salariés vont devoir contribuer

Le gouvernement a déposé, samedi, un amendement visant à réformer le CPF Titre dans Le Monde du 13 décembre 2022.

 

Le président de la startupneichone continue de nous ramener au siècle dernier.

Lorsque j'ai commencé ma carrière de prof (en 1977), la formation continue n'existait pas. Si l'on voulait se former, c'était à nos frais et pendant les vacances. J'ai eu l’occasion de participer plusieurs fois à de telles formations sous l'égide de l'AFEF (Association Française des Enseignants de Français).

Puis est arrivée la victoire de la gauche en 1981, et la reconnaissance que la formation de base ne pouvait pas suffire pendant les 37,5 années suivantes (oui, c'était la durée d'engagement des fonctionnaires et l'arrivée de la retraite à 60 ans!). J'en ai largement profité en tant que stagiaire, puis dans la dernière partie de ma carrière en tant que formateur occasionnel. On ne parlait pas encore de cabinets de conseils à l'époque et on faisait confiance aux ressources de l'administration.

Parallèlement se mit en place également le congé d'éducation ouvrière (12 jours par an) et j'ai utilisé mon quota sans complexe pendant des années, et je dois dire que les formations syndicales que j'ai reçues, à la FEN d'abord, puis à la CGT, m'ont énormément enrichi (non, pas matériellement !) et ont constitué un complément indispensable dans mon évolution professionnelle. Peut-être les jeunes collègues feraient-ils bien de se syndiquer eux aussi...

Et ce n'est pas fini...

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Contre les 65 ans, les syndicats renouent avec l’union sacrée

12 Décembre 2022, 12:49pm

Publié par Bernardoc

Emmanuelle SOUFFI in Le JDD du 11 décembre 2022

 

De mémoire d’observateur, on n’avait pas constaté pareil front commun depuis très longtemps. Face au recul de l’âge de départ en retraite, CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires et FSU ont de concert brandi, lundi dans un communiqué commun, la menace de grèves et manifestations en janvier, et ce dès la deuxième quinzaine, « si le gouvernement demeure arc-bouté sur son projet ». L’intersyndicale se réunira jeudi, jour de la présentation de la réforme des retraites par la Première ministre, Élisabeth Borne, pour organiser sa riposte.

Cet hiver, les numéros un des cinq centrales pourraient donc bien défiler côte à côte, l’exécutif n’entendant pas renoncer à la mère de toutes les réformes. « C’est un projet validé par les Français lors de la présidentielle et débattu durant la campagne, rappelle Marc Ferracci, député Renaissance. Un gouvernement se doit de tenir ses engagements. » Et une réforme des retraites qui n’engendre pas son lot de cortèges dans la rue n’en est pas une…

Comme en 2010, lors du passage de l’âge de départ de 60 à 62 ans, centrales réformistes et contestataires s’allient pour dénoncer un nouveau report, à 65 ans cette fois. « Il est très rare que les syndicats fassent tous le même constat et répètent que c’est inadmissible, tempête Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT. Ça devrait faire réfléchir le gouvernement. Mais non ! Emmanuel Macron n’a pas changé, il a une obsession dogmatique et veut prouver qu’il tient bon sur une réforme emblématique. »

Contrairement à l’époque de la réforme conduite par le gouvernement Fillon, le contexte interne aux centrales contribue à durcir leurs positions. Réélu en juin à la tête de la CFDT, Laurent Berger n’a pas de mandat pour accepter un énième allongement de la durée de vie active. Impossible donc pour Élisabeth Borne d’obtenir son soutien, contrairement à 2019, lors des débats sur la création d’un système universel. D’autant que, ayant prévenu qu’il quittera son poste avant son terme, le secrétaire général de la centrale réformiste n’a rien à perdre à se montrer ferme avec l’exécutif. Philippe Martinez, lui aussi, est sur le départ ; il passera le flambeau au printemps. Et après des mobilisations infructueuses sur le pouvoir d’achat, le cégétiste se verrait bien tirer sa révérence avec une fronde réussie sur les retraites.

Dans ces conditions, les choix du gouvernement alimentent la convergence des luttes. Pour amadouer la CFDT, l’exécutif a lancé en octobre un cycle de discussions qui s’est achevé vendredi sur un constat d’échec. « Vous avez déjà vu des concertations qui servent à quelque chose ? raille Philippe Martinez. C’est de la communication ! » Laurent Berger n’en pense pas moins, « agacé » d’avoir été convoqué jeudi à Matignon alors que les échanges au ministère du Travail n’étaient pas terminés. Tout comme son homologue de la CFE-CGC: « Il n’y a rien à négocier, comme d’habitude », tance François Hommeril.

Des mesures de compensation sont certes envisagées, comme la création d’un index senior, l’intégration du port de charges lourdes et des postures difficiles comme critères de pénibilité, ou la hausse du minimum contributif à 1 200 euros… Mais pas de quoi faire passer la pilule des 65 ans. « Techniquement, ça ne tient pas la route et, socialement, c’est injustifié », clame le leader de la CFECGC. Balayée également, l’option d’un passage à 64 ans envisagée par l’exécutif pour déminer les futurs blocages. « Que ce soit 65 ou 64 ans, c’est non, tranche Cyril Chabanier, président de la CFTC, qui propose une hausse des cotisations partagée entre employeurs et employés. On ne nie pas le déficit, mais il n’a pas à être comblé par les seuls salariés. » Le gouvernement n’envisageant pas le retrait de son projet, le conflit contre des syndicats unis devient une certitude. Ne lui reste plus qu’à parier sur son enlisement.

Et ce n'est pas fini...

 

 

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Le tabac, fléau social et environnemental

11 Décembre 2022, 18:02pm

Publié par Bernardoc

In Options du 9 décembre 2022

 

Entreprises de pays riches, les cigarettiers produisent dans des pays où les règles sociales et environnementales sont moins contraignantes.

Dans un essai documenté et fourmillant d’anecdotes, le cardiologue Olivier MILLERON fait le pari de convaincre ses lecteurs d’arrêter de fumer pour des raisons politiques.

«  On sort fumer une clope  ?  » Nombre de réunions militantes au cours desquelles sont dénoncées les méfaits du capitalisme se concluent par cette invitation. Olivier Milleron, cardiologue hospitalier et militant du service public, pointe cette contradiction en introduction de son livre Pourquoi fumer, c’est de droite. Peut-on convaincre le fumeur (de gauche) d’arrêter le tabac pour des raisons politiques  ? «  Raconter l’histoire du tabac, c’est résumer les méfaits du capitalisme depuis sa naissance et les conséquences sur nos vies du néolibéralisme triomphant  », explique-t-il.

Toxiques, substances cancérigènes…Les conséquences néfastes du tabac sur la santé sont solidement établies, reconnues par l’ensemble de la communauté scientifique. Même les cigarettiers ne cherchent plus à les nier. «  La moitié des fumeurs vont mourir de cette consommation  », rappelle Olivier Milleron.

Personne n’aime le goût de la première cigarette. Dans le best-seller mondial La Méthode simple pour en finir avec la cigarette, Allen CARR affirme même que ce serait la raison pour laquelle les fumeurs deviennent dépendants. En effet, ils se disent qu’ils n’auront aucune difficulté à se passer de ce produit quand ils le décideront. S’ils continuent pourtant, c’est en raison de l’addiction physique créée par la nicotine. Olivier Milleron rappelle ainsi que «  le taux de rechute des fumeurs qui arrêtent la cigarette est presque le même que celui des consommateurs d’héroïne  ».

Lorsque les colonisateurs européens arrivent en Amérique, le tabac y est cultivé depuis huit mille ans et fumé lors de rituels chamaniques ou chiqué comme coupe-faim. Les envahisseurs commencent à l’utiliser de manière récréative. Les coûts de production sont très faibles, la bourgeoisie européenne naissante est avide de consommer ces produits importés du Nouveau Monde que sont le sucre, le tabac, le coton. Elle investit son capital dans des premières grandes sociétés par actions qui organisent un système commercial basé sur le travail (gratuit) d’esclaves amenés d’Afrique pour produire en Amérique des denrées superflues prisées par les Européens aisés.

À la fin du XIXe siècle, une machine révolutionne la production de cigarettes. Inventée par le jeune mécanicien James BONSACK, elle peut produire 120 000 cigarettes par jour, alors que les ouvrières qui les roulaient à la main jusque-là en fabriquaient 200 par jour. L’usine où est employé le mécanicien se retrouve rapidement avec un stock énorme à écouler. Une petite entreprise de tabac de Caroline du Nord fait alors le pari d’investir dans la publicité et le marketing. Achats d’espaces publicitaires dans les journaux, insertion de cartes représentant des femmes dénudées dans les paquets de cigarettes…Les ventes de l’entreprise passent de 30 millions de cigarettes en 1883 à 100 millions en 1884. «  La cigarette est un symbole du capitalisme  : à partir d’un produit pour lequel il n’y a pas de besoin ni de marché, on crée un besoin, qui devient addictif  », résume Olivier Milleron.

L’industrie du tabac inventera de nombreuses images pour nous faire fumer. La plus connue reste celle du cow-boy de Marlboro. Mais, jusqu’à la fin des années 1920, fumer reste encore un «  privilège  » essentiellement réservé aux hommes. En 1929 l’American Tobacco Company charge le publicitaire Edward BERNAYS de conquérir un nouveau marché  : les femmes.

Ce spécialiste de la propagande recrute des mannequins et organise une fausse manifestation après avoir pris soin de convoquer la presse. À son signal, celles qu’il présente aux journalistes comme des militantes féministes allument leurs cigarettes, qu’elles brandissent comme des «  flambeaux de la liberté  ».

Mais les preuves scientifiques de la dangerosité de la cigarette s’accumulent…L’industrie du tabac fait donc appel dans les années 1950 à un cabinet de conseil en communication qui conçoit la stratégie suivante  : ne pas dénigrer les arguments scientifiques, mais remettre en cause les données de la science en instillant le doute. En finançant des études scientifiques ou en publiant des tribunes dans la presse, il s’agit de faire passer l’idée que «  certes, mais c’est un peu plus compliqué  ». «  Cette “stratégie du doute” est une incroyable réussite qui a permis aux industriels du tabac de nier, jusqu’au début des années 1990, le lien entre tabac et cancer  », commente Olivier Milleron.

Aujourd’hui, l’industrie du tabac est emblématique d’un fonctionnement mondialisé néfaste pour les êtres humains et l’environnement. Le tabac est une plante qui pousse très facilement et peut être cultivée partout dans le monde. Les cigarettiers des pays riches ont localisé leur production dans des pays où les règles sociales et environnementales sont moins contraignantes. Dans les communautés pauvres qui cultivent le tabac, le travail des enfants est très répandu. En 2011, l’Organisation internationale du travail (Oit) estimait que plus de 1,3 million d’enfants âgés de moins de 14 ans travaillaient dans les champs de tabac.

Les différents composants sont ensuite transportés vers des usines situées en Europe et aux États-Unis. «  Entre le transport et la transformation, on estime que les Big Tobacco rejettent chaque année autant de Co2 que le vendeur de pétrole Exxon, soit l’équivalent de 3 millions de vols transatlantiques par an  », commente Olivier Milleron. Une fois consommée, la cigarette continue de polluer. Le mégot répand des résidus toxiques et cancérigènes dans le sol et l’eau. Et c’est le déchet le plus jeté au monde.

«  Les profits sont énormes pour les cigarettiers. Et la pollution, les maladies, le traitement des déchets, ce qu’on appelle avec pudeur les “externalités négatives” sont payées par la société  », conclue Olivier Milleron, appelant à une régulation de l’économie de marché  : «  Il faut des mesures drastiques pour contraindre les entreprises. Pour l’instant, c’est nous tous qui payons les conséquences du tabac.  »

Lucie Tourette

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Checknews.

10 Décembre 2022, 19:00pm

Publié par Bernardoc

La dernière édition du Rapport mondial sur les salaires de l’OIT réfute les théories de certains économistes et représentants des banques centrales, selon lesquelles les salaires entraînent une hausse de l’inflation et doivent dès lors être réduits. 

Le rapport, qui constitue la principale source d'informations de référence à l’échelle mondiale en matière de salaires, révèle une baisse des salaires mensuels de 0,9 % en termes réels depuis la fin de la première phase de la pandémie liée à la Covid-19. Lorsque la Chine est exclue de ces calculs, la baisse est alors de 1,4 %. 

Luca VISENTINI, secrétaire général de la CSI, a déclaré: « En 2022, l'écart entre la croissance de la productivité du travail et celle des salaires réels a atteint son point le plus haut depuis plus de 20 ans.  La productivité du travail a connu une croissance fortement positive pendant de nombreuses années, mais les revenus ont stagné dans la mesure où les gouvernements ont refusé de freiner la cupidité des entreprises et ont affaibli, dans nombre de pays, le droit de négociation collective et la liberté syndicale. 

« Par conséquent, les ménages dans le monde entier éprouvent des difficultés à joindre les deux bouts, contraints de sacrifier des biens de première nécessité en raison de la montée en flèche des prix ». 

En 2022, la croissance de la productivité du travail était supérieure de 12,6 % à celle des salaires à l’échelle mondiale. Toutefois, les puissantes banques centrales dans de nombreux pays réclament la suppression des augmentations salariales malgré l’augmentation de la pauvreté. 

Outre l’adoption de mesures visant à augmenter les salaires et à garantir aux travailleurs et aux travailleuses une part équitable de leur productivité, les gouvernements doivent investir dans la protection sociale, la santé et les soins, l’éducation et d’autres aspects essentiels d’une société décente. 

« Le monde ne doit plus tolérer de politique économique dictée par les théories académiques discréditées des économistes et des responsables politiques qui refusent d'affronter la réalité.  Le monde a besoin d’un nouveau contrat social, accordant une place centrale à l’emploi et aux salaires décents », a indiqué Luca VISENTINI.

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9 décembre.

9 Décembre 2022, 08:27am

Publié par Bernardoc

« Déclarer le 9 décembre journée nationale de la laïcité » Député J. MYARD

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