Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Bernard SARLANDIE

Est-ce vraiment cela que nous voulons ?

4 Septembre 2020, 15:16pm

Publié par Bernardoc

25 août 2020

Alain Cocq réclame à l'Élysée le droit de mourir dans la dignité.

Le Dijonnais Alain Cocq, adhérent de l'ADMD, a plaidé sa cause lors d'un rendez-vous téléphonique avec l'Élysée. Alain Cocq demande au Président à "s'éteindre sans souffrir". Jean-Luc Romero-Michel, président de l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, a pu suivre lui aussi cette conférence téléphonique et soutient pleinement la démarche d'Alain Cocq.

4 septembre 2020

Alain Cocq entame ce soir la chronique de sa mort annoncée

Faute de pouvoir recevoir un traitement létal, le quinquagénaire, handicapé depuis trente quatre ans par une maladie orpheline, a décidé de se laisser mourir. Vendredi soir, il arrêtera publiquement (sur Facebook) de s'alimenter et de s'hydrater.

NON !

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires

Tout ça pour ça.

3 Septembre 2020, 11:51am

Publié par Bernardoc

Je ne vais pas vous mettre la une de Charlie, qui a été largement diffusée. Comme j'ai eu l'occasion de le dire, je suis plutôt Siné que Charlie, mais il est des circonstances où la liberté d'expression, et donc le droit au blasphème, doit être défendu. Je vais donc vous citer les pages 4 et 5 pour ceux qui seraient arrivés trop tard chez leur marchand de journaux.

Le titre est : « Les charognards du 7 janvier 2015 » :

    • Jean-Marie Le Pen : « La signature de services secrets » ;

    • Tariq Ramadan : « C'est un humour de lâche » (Je ne vous rappelle pas qui est ce triste sire) ;

    • Emmanuel Todd : « Cracher sur la religion des plus faibles » (Pourtant souvent je trouve ses prises de position intéressantes) ;

    • Virginie Despentes : « J'ai plané dans un amour de tous – dans un rayon puissant » (Ex-jurée Goncourt) ;

    • Edwy Plenel : « Le sujet est délicat...La haine ne saurait avoir l'excuse de l'humour » (Lui, on y est habitué) ;

    • Le pape : « On ne peut insulter la foi des autres, on ne peut la tourner en dérision ! » ;

    • Delfeil de Ton : « Je t'en veux vraiment Charb » ;

    • Le roi de Jordanie : « Un comportement condamnable, irresponsable et inconscient » ;

    • Les signataires de deux tribunes dans Le Monde ;

    • Jean-Michel Longneaux : « Pourquoi je ne suis décidément pas Charlie » (Philosophe belge) ;

    • Thibaud Collin : « L'hebdo satirique n'est pas la France » (catho militant) ;

    • Dieudonné : « Il se sentait « Charlie Coulibaly » ;

    • Abd al Malik, né Régis Fayette-Mikano dans le 14e arrondissement de Paris,  : « Les caricatures ont clairement contribué à la progression de l'islamophobie » (auteur du livre : Qu'Allah bénisse la France, République laïque – je ne pense pas qu'il ait donné ce sous-titre) ;

    • Une grande absente, inconnue à l'époque, la députée Obono.

      Et ce n'est pas fini...

 

Voir les commentaires

Au sujet du télétravail.

2 Septembre 2020, 12:06pm

Publié par Bernardoc

D'après un document UGICT.

Résultats d'une enquête syndicale :

Pour 78 % des répondant·es, pas de mise en place d’un droit à la déconnexion.

Pour 78 %, pas de définition des plages horaires pendant lesquelles il faut être joignable.

Pour 40 % des cadres, une augmentation de la charge de travail.

Pour 33 % des cadres, une anxiété inhabituelle.

Pour 97 % pas d’équipements ergonomiques de travail mis à disposition.

Pour 84 % pas de prise en charge des frais de connexion et des logiciels.

Propositions :

1. Évaluer

Un bilan du télétravail tant en situation dite normale que durant le confinement doit être présenté dans les instances représentatives du personnel (CHSCT, CSSCT et CSE) ainsi qu’aux organisations syndicales dans le cadre de leurs prérogatives respectives.

2. Négocier

Il faut ouvrir des négociations au niveau national et dans toutes les entreprises où la situation le nécessite. L’objectif est de protéger des mal­traitances vécues pendant le confinement, pour assurer de bonnes conditions d’exercice professionnel et pour préserver la qualité du travail.

3. Encadrer

Les diverses formes de travail à distance doivent être encadrées et suivies dans le temps. C'est du bon sens.

4. Vigilance !

Jusque-là méfiants, certains employeurs voient maintenant dans le télétravail la possibilité de transformer les télétravailleur·es en salarié·es indépendant·es, en dehors de la règlementation sur le temps de travail et les frais professionnels, avec une obligation de résultat au lieu de l’obligation de moyens, et en cassant totalement le collectif de travail.

Les représentants du patronnat refusent un accord national interprofessionnel ou une nouvelle réglementation, expliquant que la période est "propice aux innovations" et qu’il ne faut surtout pas les freiner. Dans de nombreuses entreprises, les employeurs conditionnent le télétravail au fait d’être en forfait jours.

Oui mais :

1. Nous voulons que toutes les dépenses soient réellement prises en charge
2. Nous voulons travailler moins, et pas à n’importe quelle heure
3. Nous voulons garder le contact avec nos collègues
4. Chacun doit avoir le choix, chacun s’organise comme il veut
5. Nous voulons un vrai droit à la déconnexion et un meilleur équilibre entre vie pro et vie perso
6. Nous voulons des garanties d’égalité entre les femmes et les hommes
7. Nous voulons repenser et réorganiser le management
8. Nous voulons des lieux de travail adaptés
9. Nous voulons des droits spécifiques en cas de problèmes de santé
10. Nous voulons des mesures de protection quelle que soit notre situation ou notre statut

Afin de :

Empêcher le dumping
Mieux maitriser le contenu et l'organisation du travail
Préserver le collectif de travail

Et ce n'est pas fini...

 

 


 


 

Voir les commentaires

C'est la rentrée.

1 Septembre 2020, 10:39am

Publié par Bernardoc

Le conseil Régional est obligé de solliciter l'avis du Conseil Economique Social et Environnemental Régional (formé de gens de la vraie vie : syndicalistes, militants associatifs,...) concernant la politique à mettre en œuvre.

Voici son avis concernant le Plan de prévention et de lutte contre le harcèlement scolaire.

 

Le CESER Nouvelle-Aquitaine souhaite :

Inciter le Conseil régional à inscrire sa démarche dans un plan global et transversal autour dela «jeunesse Néo-aquitaine»

Insister sur les modalitésde gouvernance dans le cadre d’une «collaboration efficiente» entre les différents acteurs de la région en complémentarité avec les différents plans déjà existants et opérationnels (ex.: le plan d’action de l’Education Nationale...)

Que soit prise en compte la question du harcèlement dans le monde du travail

Etendre et rendre obligatoire sur l’ensemble du territoire, la formation «Sentinelles & référents» pour tous les intervenants et la communauté éducative

Que soit intégré dans une démarche de prévention et d’information, la question de la citoyenneté numérique pour lutter contre le cyber-harcèlement au travers de l’éducation sexuelle comme l’un des axes prioritaires de ce plan global et transversal autour de la «jeunesse»

Que la notion de territoire soit davantage valorisée au travers de la création d’un dispositif opérationnel et de proximité.

 

Cet avis a été approuvé par 122 voix sur 131 votants.

Et ce n'est pas fini...

 

Voir les commentaires

<< < 1 2 3