Mises au point.
Intéressante émission méridienne hier sur France inter avec des choses qui ont eu le mérite d'être dites dans les bouches de ceux qu'on n'attendait pas forcément.
Tout d'abord il fut question d'« union nationale » et du regret du gouvernement que l'opposition ne jouait pas le jeu. Et ce fut Natacha POLONY qui expliqua au journaliste de la radio qu'il ne pouvait y avoir « union nationale » si cela devait se traduire uniquement par « ralliement », sans prise de responsabilité de ceux qui ne font pas partie de la majorité. Effectivement, on voit mal LFI, le groupe GDR ou « Libertés et territoires » appliquer une politique sur l'élaboration de laquelle ils ne sont pas associés. Je ne parle pas du PS ou des Républicains, qui de Philippe à Dussopt marchent depuis longtemps.
On a parlé ensuite de la future élection présidentielle, qui s'avère très problématique pour le sortant s'il décidait d'être à nouveau candidat, car les Français ne pardonnent pas l'accumulation de mensonges depuis trois ans, sans parler du mépris pour les pauvres, les classes moyennes et les fonctionnaires qui n'en peuvent plus. Le seul espoir (??!) serait d'arriver à un deuxième tour identique au dernier.
Enfin, fut abordé le problème du vocabulaire dont l'importance est très révélatrice : parler de « distanciation sociale » est une erreur fondamentale tendant à accroître encore la fracture du peuple. Mieux vaut parler de « distanciation physique ». Et je commente : nous avons hélas vécu cette différenciation sociale quand on a vu le méprisant de la République se balader épaule contre épaule dans certains quartiers et des petits vieux se faire taxer de 135 € parce qu'ils avaient fait une halte sur un banc (ce n'était pas à Béziers où il n'y en a plus) au cours de leur promenade quotidienne.
Quel plaisir d'entendre de tels propos sur la radio nationale
Et ce n'est pas fini...