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Le blog de Bernard SARLANDIE

« A consommer avec modération ».

10 Avril 2020, 09:13am

Publié par Bernardoc

Vers une société de la sobriété ?

Cette interrogation peut paraître assez incongrue quand on connaît l'immodération qui caractérise la plupart des parlementaires. Néanmoins, et pour le peuple en jaune des rond-points (ceux qui sont dans l'autre camp, comme dirait un préfet), c'est une interrogation fort prégnante, et ce n'est pas nouveau. Je me souviens avoir donné 1,5 € à un malheureux qui était en train de se demander quel article de ses maigres courses il allait laisser à la caisse du supermarché.

L'épate, attisée par une publicité forcenée, semble être le moteur voulu par nos gouvernants. La grande idée n'est (était) – elle pas : « Enrichissez-vous ! » ?

Il va quand même falloir penser à une réduction du « toujours plus ».

Lorsque j'étais en activité, je disais toujours aux élèves qu'une montre à 20 € (c'était il y a longtemps ! ) donnerait le même nombre de minutes qu'un montre à 200 €.

Ces voitures 4x4 (SUV) qui envahissent nos villes où il est de plus en plus difficile de circuler et de se garer sont-elles vraiment nécessaires ?

La richesse indécente des patrons du CAC40, montrée en modèle par nos dirigeants, n'inspire pas à davantage de sobriété.

Alors plus de sobriété, bien sûr. Mais l'exemple doit venir d'en haut : c'est toujours ce que j'ai essayé de faire pendant mes 40 et quelques années à l'éducation nationale : montrer l'exemple.

Et ce n'est pas fini...

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« Métro, boulot, robot ».

9 Avril 2020, 09:05am

Publié par Bernardoc

Quel monde du travail voulons-nous ?

 

Quelques principes de base pour aller vers le progrès de l'humanité :

    • Travailler moins pour travailler tous : abaissement de l'horaire hebdomadaire de travail à 32 heures ;

    • Augmentation du Smic : 1 800 € net ;

    • Dégel immédiat du point d'indice des fonctionnaires et rattrapage, notamment pour les enseignants ;

    • A travail égal, salaire égal (notamment entre femmes et hommes) ;

    • Une échelle de salaire qui ne dépasse pas 1 à 20 : Sm(aximal)ic : 36 000 € (ça devrait suffire pour vivre décemment) ;

    • Reconstruction du code du travail mis à mal depuis le début du siècle ;

    • Abandon des poursuites contre les syndicalistes, qui ne sont pas des voyous ;

    • Aide à l'éclosion de coopératives de production ;

    • Retour à la retraite à 60 ans, âge symbolique décrété lorsque Pierre MAUROY était 1er ministre ;

    • Aucune pension de retraite en dessous de 75% du Smic ;

    • Indexation de celles-ci sur les salaires ;

    • Années d'études (rémunérées grâce à un revenu universel) prises en compte dans les annuités de travail ;

    • Relocalisation des lieux de production.

       

Et ce n'est pas fini...

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Le grand débat V 2.0

8 Avril 2020, 10:30am

Publié par Bernardoc

10% des députés, qui sans doute s'ennuient d'être des godillots depuis deux ans, ont décidé de lancer une consultation qui aura, je n'en doute pas, le même résultat que les coûteuses palabres de l'an dernier. Néanmoins je vais répondre à leurs 11 thèmes, ne serait-ce que pour leur dire qu'ils ont tout faux, y compris depuis qu'ils étaient verts ou socialistes. Si vous voulez vous aussi participer, le site est : lejourdapres.parlement-ouvert.fr

Premier thème : « Le plus important, c'est la santé ! » : quel système de santé demain ?

La première chose, nécessaire car la plus importante, c'est de redonner leur dignité aux soignants en leur présentant les excuses du gouvernement pour les avoir honteusement maltraités lorsqu'ils se battaient pour des meilleures conditions de travail.

Le deuxième point, tout aussi important, est la revalorisation massive des salaires, nécessaire pour la reconnaissance du travail accompli.

Troisième point : plutôt que de poursuivre la fermeture des lits et des petites structures de proximité, embaucher le personnel nécessaire pour les faire vivre.

Quatrièmement : abandonner la tarification à l'acte : la santé n'est pas une marchandise.

5° : Interdire les consultations privées à des tarifs incongrus dans les hôpitaux publics.

6° : Arrêter de casser le bel outil de solidarité instauré par Ambroise CROIZAT qu'est la Sécurité sociale ; assez de dispenses de cotisations et fin du plafonnement de celles-ci.

7° : Envoyer les jeunes médecins, formés par la nation, faire leurs classes dans les déserts médicaux.

Voici déjà quelques points qui devraient permettre une réorientation du système vers une meilleure prise en compte des besoins de la population.

Et ce n'est pas fini...

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Chant des soignants

7 Avril 2020, 10:38am

Publié par Bernardoc

In Respublica du 6 avril 2020

Ami, entends-tu le pays qu’un fléau contamine ?
Ami, entends-tu la révolte d’un peuple qu’on confine ?
Ohé, infirmières, médecins, et aides-soignants, c’est l’alarme.
Ce soir le pays connaît le confinement et les larmes.

Voyez les urgences en état de souffrance,  camarades !
Où sont l’oxygène et les masques pour soigner les malades ?
Ohé, millionnaires, financiers et libéraux, politiques !
Ohé, saboteurs qui cassiez les hôpitaux, courez vite…

C’est nous qui tenons les réanimations pour nos frères.
La mort à nos trousses, le courage qui nous pousse, la colère.
Dans notre pays, on a supprimé des lits sans réserve.
Ici, nous, vois-tu, nous on soigne et on nous tue, nous on crève…

Ici chacun fait ce qu’il peut, avec peu, et sans trêve.
Soignant, si tu tombes, souvenons nous quand tu faisais grève.
Demain nous irons cheminer au grand soleil sur les routes.
Courage, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute…

Ami, entends-tu le bruit sourd du pays qui se lève ?
Ami, entends-tu le grondement de nos voix qui s’élèvent ?
Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh…

Et ce n'est pas fini...

 

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Le suspendu de Conakry.

6 Avril 2020, 11:13am

Publié par Bernardoc

Il y a quelques mois j'avais acheté ce bouquin (je n'avais encore jamais lu Rufin), attiré par « Conakry ». Je pensais y retrouver l'Afrique, eh bien, grosse déception. L'Afrique qui y est dépeinte est celle vue à travers les yeux officiels de la diplomatie. Et là, en revanche, c'est très bien fait : même si internet y est présent, cela ressemble farouchement à ce que j'ai pu expérimenter il y a 45 ans au Ghana lors de mes rares relations avec l'ambassade, chacun tentant de s'arroger une bribe de pouvoir aux dépens des autres fonctionnaires. Le service des douanes y est décrit tel qu'en lui-même, mais il n'est besoin d'être outre-mer pour subir leur comportement.

Mais le sous-titre du livre indique : Les énigmes d'Aurel le Consul, ce qui laisse présager une série avec le même héros. Je me laisserai donc tenter par le volume suivant: Les trois femmes du Consul. Pourtant, « énigmes » aurait pu laisser espérer une histoire haletante, or, il n'en est rien. Ce n'est pas un livre que l'on hésite à quitter...au moins jusqu'à la page 200. Après, c'est différent, tout se précipite et l'on a vraiment envie d'atteindre le dénouement.

Pourquoi donc avoir envie de retrouver le même « héros » ? Tout simplement parce que le style est remarquable, plein d'humour et donc très agréable à lire.

Je vous dirai mes impressions lorsque j'aurai lu le suivant.

Et ce n'est pas fini...

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Déjà il y a dix ans...

5 Avril 2020, 09:16am

Publié par Bernardoc

Et ce n'est pas fini...

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Plaidoyer pour le contrôle continu.

4 Avril 2020, 10:32am

Publié par Bernardoc

Je n'y ai pas tellement pensé lorsque j'étais lycéen, mais j'y ai beaucoup pensé en fac (c'était avant l'instauration généralisée des partiels) : un accident était toujours possible, ce qui aurait ruiné une année de travail.

Je l'ai pratiqué en Polynésie pendant 6 ans, et cela n'a jamais posé aucun problème : ce qui garantissait l'équité de diplôme territorial (Certificat d'Aptitude au Développement) des Marquises aux îles australes, c'était la présence d'un regard extérieur qui permettait de lisser les évaluations.

J'ai participé au concours de recrutement spécifique des CPE il y a quelques décennies : il n'y avait pas d'écrit anonyme, mais les candidats arrivaient avec un court mémoire, rédigé en situation, qu'ils devaient défendre ; et bien c'était le concours de recrutement le plus sélectif.

Mais, bien évidemment, cela risque de bousculer les habitudes pédagogiques (?) de certains enseignants, je pense notamment aux profs de maths, dont certains prennent plaisir à sous-noter leurs élèves, dégoûtant à tout jamais ceux-ci de se diriger vers des études scientifiques. J'ai vécu cela dans mon dernier bahut. J'essayais de le faire comprendre à l'équipe, mais qu'est-ce que j'y connaissais moi le littéraire angliciste ? Autant dire que lorsque les inspecteurs de maths ont débarqué (ce n'était pas à ma demande), je buvais du petit lait lorsqu'ils ont fait les mêmes remarques que moi !

Et hélas, cette attitude semble perdurer si j'en crois l'expression d'une prof de maths à la radio il y a deux jours.

Alors oui, passons à une pédagogie de la réussite et croyons à l'éducabilité de chacun(e) ; cela permettra en plus de ne pas saborder le mois de juin.

Et ce n'est pas fini...

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Si vous êtes aussi doué que moi...

3 Avril 2020, 10:00am

Publié par Bernardoc

On appelle ça « des astuces de grand-mère »

En cette période de confinement, avoir un jardin est une véritable opportunité. En plus de nous permettre de nous aérer au maximum, en dehors des rares sorties autorisées, il nous offre un loisir agréable au quotidien et nous permet de renouer plus que jamais avec la nature. Malgré l’impossibilité de faire ses achats dans des magasins spécialisés, il existe toute une série d’astuces pour s’occuper au mieux de son jardin !

Utiliser de l’eau de cuisson pour désherber

Le désherbage fait naturellement partie des actions essentielles du jardinage, auxquelles il faut procéder le plus fréquemment possible. Vous n’avez plus de produit désherbant sous la main et n’avez pas la possibilité de vous en procurer ?

Privilégiez alors une méthode naturelle, davantage bénéfique pour la nature. Le meilleur produit naturel pour lutter contre les mauvaises herbes est l’eau de cuisson, puisque celle-ci, en plus d’être très chaude, contient généralement une bonne quantité de sel.

Après chacune de vos cuissons nécessitant de l’eau, pour les pâtes, le riz ou les pommes de terre par exemple, récupérez immédiatement l’eau de cuisson. Agissez au plus vite car plus elle est chaude, plus elle est efficace. Rendez-vous ensuite dans votre jardin avec votre contenant et déversez-la sur les mauvaises herbes.

Pailler le sol à l’aide de carton ou de papier journal

Votre jardin ne dispose pas de méthodes de paillage naturel ? Le paillage présente de vrais atouts pour la pousse des plantes. En plus d’éviter l’apparition de mauvaises herbes, le paillage permet d’engorger de l’eau et ainsi de faire des économies non négligeable lors de la période d’arrosage.

Pour fabriquer un paillage en n’utilisant que ce que vous avez sous la main pendant cette période de confinement, munissez-vous d’abord de papier journal ou encore de carton. Attention, celui-ci ne doit pas être coloré, comme la plupart des cartons d’emballage industriels !

Ensuite, superposez l’ensemble des feuilles ou des cartons.

Terminez en arrosant abondamment les plantes de manière à ce que votre paillage soit suffisamment imbibé pour nourrir vos plantes plusieurs jours.

Fabriquer son propre engrais naturel… avec des peaux de bananes !

L’engrais est souvent indispensable pour avoir la garantie d’obtenir de magnifiques plantes une fois les beaux jours arrivés. Toutefois, en pleine période de confinement, il peut être difficile de mettre la main sur ses engrais habituels en magasin.

A nouveau, soyez astucieux et utilisez ce que vous avez sous la main ! Les peaux de banane constituent ainsi un engrais efficace grâce aux nombreux minéraux qu’elles contiennent.

Deux solutions s’offrent à vous pour en faire usage : laissez tremper les peaux dans l’eau quelques jours et utilisez cette eau pour arroser tout simplement vos plantes ! Sinon, coupez les peaux en petits morceaux et disposez-les directement dans la terre.

Le marc de café ou la cendre de cheminée : efficaces contre les escargots et les limaces du jardin

Si printemps rime avec verdure et fleurs en éclosion, il rime aussi avec les nombreux insectes qui viennent envahir nos jardins ! Pour lutter contre ces petites bêtes qui peuvent endommager nos plantes, rien de tel que le marc de café.

Disponible dans la plupart des maisons, il suffit de le récupérer et de le disposer autour des plantes. L’objectifs ? Les escargots et autres limaces n’oseront s’aventurer au-delà de cette barrière et ne grimperont pas sur vos plantes.

Ceux qui ont une cheminée bénéficient d’ailleurs d’une option supplémentaire. La cendre fonctionne de la même manière et est extrêmement pratique également.

Faire les semis avec du matériel de récupération

Vous avez pour objectif de faire pousser de nouvelles plantes dans un espace restreint et n’avez pas de terre dans laquelle les planter directement ? Récupérez toutes vos barquettes transparentes telles que celles contenant de la viande ou des fruits, voire même des boîtes d’oeufs vides. Vous voici muni de semis écologique parfaits pour vous lancer dans la culture en mini-serres !

Avant toute utilisation, nettoyez bien le contenant qui servira de mini-serre à vos plantes. N’oubliez pas de faire des trous de drainage au fond de chacun d’entre eux.

Et ce n'est pas fini...

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Voyages et visites virtuels.

2 Avril 2020, 11:00am

Publié par Bernardoc

Est-ce vraiment mieux pour la planète ? Si l'on en roit les cartes de la pollution atmosphérique, c'est possible, car malgré l'utilisation accrue d'internet, la nature semble reprendre ses droits.

Donc, bonnes visites !

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Petite leçon pour Darmanin.

1 Avril 2020, 11:12am

Publié par Bernardoc

COMMUNIQUÉ DE PRESSE CGT Montreuil, le 27 mars 2020

Face à la crise, la Sécurité sociale indispensable Le relèvement du plafond d’emprunts de l’Acoss (agence centrale des organismes de Sécurité sociale) à 70 milliards d’euros montre le rôle fondamental de la Sécurité sociale pour faire face à la crise du Covid-19.

Au milieu des 26 ordonnances adoptées, hier, par le Conseil des ministres, dans le cadre des mesures d’urgences liées au Covid-19, figure un décret qui augmente le plafond d’emprunts de l’Acoss – agence qui finance les dépenses de la Sécurité sociale –, celui-ci passant de 40 milliards d’euros à 70 milliards d’euros.

Cette mesure permettra de financer les mesures décidées au cours des derniers jours, pour faire face à la crise : report des échéances de cotisations sociales en mars et sans doute en avril ; coût des dispositifs de chômage

partiel dont les demandes explosent, augmentation des dépenses de l’assurance maladie pour financer les arrêts maladie et explosion des dépenses hospitalières liées à la crise sanitaire.

Le même Conseil des ministres a, par ailleurs, adopté une ordonnance qui garantit les ressources des hôpitaux et permet à l’Acoss d’accorder des avances aux caisses de retraites complémentaires, pour faire face au report

de leurs cotisations liées à la crise.

Cet effort financier considérable confirme, une fois de plus, le rôle irremplaçable de notre Sécurité sociale, à tout moment et, plus encore, dans les périodes de crise telle que la crise dramatique que nous traversons

actuellement. Cet épisode devrait être médité par tous ceux qui n’ont cessé de la fragiliser, depuis des années, et qui sont responsables d’une partie des difficultés de notre système de santé pour faire face à la crise.

Ce rôle de la Sécurité sociale est indispensable mais il ne doit pas exonérer l’ensemble des acteurs de leurs responsabilités.

Ainsi, les entreprises qui ont les moyens de le faire doivent payer leurs cotisations sociales et non profiter de la situation pour se faire de la trésorerie ainsi que le font certaines d’entre elles, notamment certaines des plus

grandes, ce qui est intolérable.

La Caisse des dépôts (CDC) qui est, depuis 1946, le banquier de la Sécurité sociale doit contribuer à cet effort de financement. Rappelons que, depuis une quinzaine d’années, l’Acoss finance l’essentiel de sa dette en

empruntant sur les marchés financiers, notamment internationaux, ce qui a permis à la CDC de se désengager du financement de la Sécurité sociale et a contribué à fragiliser le financement de la Sécurité sociale, notamment

en cas de hausse des taux d’intérêt et de montée de la spéculation.

Cette augmentation des emprunts de l’Acoss va conduire nécessairement à augmenter la dette de la Sécurité sociale. L’augmentation du plafond d’emprunts va représenter 1,5 point de PIB.

Cette augmentation de la dette est inéluctable à court terme. Mais, elle ne saurait justifier, quand nous serons sortis de cette crise, une reprise des politiques d’austérité pour la Sécurité sociale, qui sont largement responsables de nos difficultés actuelles.

Et ce n'est pas fini...

 

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