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Le blog de Bernard SARLANDIE

Propositions du CAC pour une ambition nouvelle au service de la vie associative

19 Octobre 2019, 17:08pm

Publié par Bernardoc

Proposition N° 1 : 1 milliard de subventions pour les associations
Proposition N° 2 : suppression des atteintes aux libertés associatives
Proposition N° 3 : Modifier en profondeur les Contrats Emploi Compétences, stopper le vaste plan social
Proposition N° 4 : des emplois associatifs stables, respectant le code du travail
Proposition N° 5 : Un plan d’urgence pour l’appui aux associations en difficulté
Propositions N° 6 : Simplifier les démarches administratives et sécuriser les financements pour les petites associations
Proposition N° 7 : Développer un dispositif de connaissance de la vie associative
Proposition  N° 8 : Promouvoir les droits des habitants par la création d’un Fonds pour une démocratie d’initiative citoyenne
Proposition N° 9 : Sensibiliser l’administration à la réalité du droit de l’UE et améliorer la transposition des directives
Proposition N° 10 : Réintroduire de l’intelligence collective dans l’évaluation.

Et ce n'est pas fini...


 

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Rebelles en quête de politique.

18 Octobre 2019, 11:52am

Publié par Bernardoc

Tribune publiée hier sur Libération.

Les rebelles sont entrés dans les villes et ont prévu d’y rester pour longtemps. Mais si leur défense de l’urgence climatique est largement approuvée et soutenue par la population, leurs revendications restent encore nimbées d’un flou un peu artistique. Une partie de ce flou est apparemment dissipée par le recours à une appellation choc : «désobéissance civile». Or la majorité des actions qui sont menées sous cette étiquette n’en relèvent pas. Ce qui caractérise la désobéissance civile, c’est le refus délibéré et exprimé publiquement de remplir une obligation légale jugée indigne ou injuste, afin d’encourir une sanction qui fera rejaillir l’opprobre sur les autorités qui l’ont prise. Si ce n’est de la désobéissance, alors qu’est-ce que c’est ? De l’action directe non violente qui vise, de façon futée, théâtrale et ludique, à démasquer l’emprise des banques et des multinationales sur la décision politique ou l’inaction des gouvernements en matière de climat. Leur but est de causer un trouble à l’ordre public (intrusion dans des banques, blocages d’espaces publics, die-in, happenings de rue, etc.) ou de perturber la bonne marche des institutions (interdire l’accès aux bureaux de multinationales ou se faire arrêter en masse pour congestionner le système judiciaire) afin de dénoncer les agissements répréhensibles des puissants. Si ces actions illégales ne sont pas de la désobéissance civile, c’est parce qu’on ne peut enfreindre des lois qui n’existent pas pour marquer son désaccord ; et parce qu’un principe essentiel de la désobéissance civile n’y est pas respecté : l’absence de l’anonymat.

Alors pourquoi le succès que rencontre ces jours-ci l’usage du terme «désobéissance» ? Il tient en grande partie à la séduction d’une posture et à une croyance qui s’entretient d’elle-même : la désobéissance permettrait de dépasser l’impuissance avérée de formes classiques de protestation, tels les pétitions, marches, grèves ou boycotts. Dans la langue des rebelles, le verbe «désobéir» promet trois choses : l’immédiateté (l’action directe non violente aurait la vertu de faire instantanément céder les pouvoirs), la médiatisation (l’esthétisation de la contestation assure d’être «vu à la télé» et sur les réseaux) et le refus de l’idéologie (le rejet de toute proposition qui pourrait paraître «politique»). C’est bien à partir d’une position morale que Thoreau, King ou Gandhi invitaient à désobéir à des lois iniques, une moralité qui était au-dessus de la loi et en exprimait l’injustice. Mais de quelles lois ici montrer et combattre l’injustice ? Les mobilisations actuelles sont portées par des raisons dont la justesse est indiscutable et forte (l’urgence climatique ou l’évasion fiscale) ; mais elles ne portent pas sur les causes qui expliqueraient ces raisons (le productivisme, le système financier, l’inégalité des rapports Nord-Sud). Elles font comme si les données de la science et les injonctions morales suffisaient pour convaincre les pouvoirs coupables de se rendre à leurs arguments et de changer leurs comportements en fonction des exigences de la justice climatique ou fiscale. Ce qui revient à oublier qu’un pouvoir est élu pour représenter une somme d’intérêts spécifiques, et que le faire céder n’est pas une affaire d’objectivité et de morale. Le militantisme politique de l’ancien monde consistait à comprendre la logique de ces intérêts et à analyser la rationalité à l’œuvre dans la prise de décision qui la matérialisait. Ce modèle d’action est en berne : ils ne sont plus très nombreux celles et ceux qui acceptent de se faire dicter ce qu’il convient de penser par une autorité supérieure dépositaire d’une théorie source de vérité et de mots d’ordre. Et nous vivons dans une époque où tout ce qui ressemble de près ou de loin à une expression de nature politique est devenu un objet de dérision et de dégoût. Dans ces conditions, appeler à la désobéissance permet de se dispenser de dire qu’on fait de la politique alors qu’on est (heureusement) en train d’en faire. Si les mobilisations actuelles sont convoquées sous le signe de la désobéissance civile, c’est qu’elles proposent de transgresser les formes normées du travail militant et de la protestation. La désobéissance nomme alors cet engagement physique et collectif qui exerce une pression incessante sur les gouvernements pour qu’ils prennent les «bonnes» décisions, mais sans présenter cela comme de la politique. Mais pourquoi faut-il dissimuler le politique sous la désobéissance ? Pour que les espoirs des rebelles ne soient pas déçus et que leur mobilisation ne s’épuise, on pourrait leur suggérer de mettre leurs pensées en accord avec leurs actes en constituant ce qu’on appelait au XXe siècle la théorie de leur pratique. L’exercice n’est ni simple ni enthousiasmant. Mais l’enjeu en est déterminant : expliciter le rapport au pouvoir d’un activisme qui veut en finir avec la désorganisation du monde qu’impose le capitalisme financier mais ne veut ni endosser cette responsabilité ni définir une ligne pour y arriver. En l’absence d’une telle explicitation, on peut craindre que les rebelles ne soient voués à s’en prendre aux apparences et non aux structures de la misère, physique et morale, du monde actuel. Plutôt que d’occuper des espaces et des bâtiments en attendant que les pouvoirs en place décrètent l’urgence climatique, puis prennent des demi-mesures que des assemblées citoyennes retoqueront - les trois points d’Extinction Rebellion -, pourquoi ne pas sauter ces étapes et gouverner directement pour le bien public ? Il suffirait d’ajouter un outil à ceux qui sont déjà utilisés : le vote. Il n’est pas nouveau, et on dira qu’il s’agit là de politique : et alors ? Si les rebelles avaient besoin d’une cause pour leur mouvement et pour commencer à changer concrètement l’ordre injuste des choses, pourquoi pas celle qui consiste à fixer un programme, à se présenter aux élections et, à l’improviste, à les gagner ?

Sandra LAUGIER philosophe , Albert OGIEN sociologue

J'ai entendu hier soir au poste une nana expliquer « Extinction rébellion », cette tribune reflète parfaitement la réponse que j'aurais aimé faire.

Et ce n'est pas fini...

 

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Elle est toujours là.

17 Octobre 2019, 07:40am

Publié par Bernardoc

Et ce n'est pas fini...

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Service National Universel, des raisons de dire NON.

16 Octobre 2019, 11:22am

Publié par Bernardoc

Le Service National Universel voulu par M. Macron peut-il répondre aux 3 objectifs qui lui sont assignés?

un enjeu de cohésion sociale et d’appartenance nationale ;

un enjeu de défense et de sécurité par l’acquisition de compétences ;

un enjeu d’affirmation des valeurs de solidarité.

Le SNU a vocation de s’adresser à l’ensemble des jeunes d’une classe d’âge, à partir de leur quinzième année. Durant une période obligatoire d’un mois, dont 15 jours en internat militaire, 800.000 jeunes Français sont sensés acquérir de façon durable des compétences variées et des aptitudes, découvrir des milieux professionnels divers, se fabriquer une nouvelle expérience humaine...tout cela «au profit d'une adéquation, nécessairement évolutive, à l’état de la société».

De nombreux acteurs s’inquiètent d’un tel dispositif. D’une part parce que l’injonction faite à la jeunesse d’un devoir d’engagement méconnaît la réalité de cet engagement dans la société actuelle. D’autre part parce que toute forme d’engagement relève par essence d’une compréhension des questions de société et d’une volonté personnelle d’y prendre sa part dans un choix conscient et réfléchi.

Le projet actuel du SNU ne laisse aucune place aux acteurs actuels, expérimentés, qui ont su construire par le passé une société solidaire.

Cohésion sociale et «vivre ensemble»?

L’Education nationale devrait être le lieu privilégié de la cohésion nationale. Mais le système éducatif est plus que jamais ségrégatif : accroissement des inégalités scolaires, absence de mixité sociale, inégalités dans l’accès aux savoirs, à l’orientation et aux diplômes...Les discours sur la mixité sociale ne font que servir de prétexte à une politique éducative dont la seule fonction est la reproduction d’une élite. ParcourSup, instaurant une politique de sélection pour l’accès à l’université, ou la réforme des lycées en sont des exemples. Le caractère éducatif du métier d’enseignant est nié au bénéfice des seuls savoirs dits fondamentaux. Lécole n’est plus cet espace de rencontre et d’échange, d’émancipation, de construction d’un esprit critique.

Valeurs de la République et engagement citoyen?

Le secteur associatif, celui de l’Education Populaire comme celui de l’Economie Sociale et Solidaire, se donne pour objectif la construction d’un projet de vie en société. Les valeurs de la République y sont mises à l’œuvre. Léducation à la laïcité y est permanente. La solidarité est un des grands champs d’engagement de la jeunesse. Face à ces milliers d’associations qui constituent un véritable maillage territorial, le gouvernement ouvre largement ce secteur à des entreprises lucratives sans but associatif, constituant le mirage de la «start-up nation». Baisse constante des subventions, et multiplication des appels d’offre, affaiblissement de l’emploi associatif et suppression des emplois aidés, les associations et leurs fédérations peinent à jouer leur rôle éducatif.

Sécurité nationale et sentiment d’appartenance à une nation? Les chemins de l’engagement n’ont jamais été si nombreux pour la jeunesse. C’est dans cet engagement que des millions de citoyens se construisent. Par exemple dans les clubs sportifs, là où chacun-chacune se confronte à l’autre selon des règles précises qui sélaborent petit à petit. La maîtrise de ces règles, leur compréhension, est facteur de cohésion. Il en est de même dans tous les secteurs de la société. Les pratiques culturelles forgent la reconnaissance d’une identité propre.

Elles permettent l’affirmation de soi et la compréhension de l’autre. Les engagements multiples pour un environnement de qualité, pour la préservation de la biodiversité, pour une alimentation saine, locale et biologique...pour le développement de normes environnementales, inversant la courbe du réchauffement climatique... pour le respect des droits des personnes, de leurs identités de genre, de culture...tous ces engagements sont constitutifs d’une appartenance commune et de laltérité. Investir 2 milliards d’euros pour la jeunesse n’est pas un luxe. Notre société en a les moyens, mais ce ne peut être dans un dispositif militarisé, imposé et finalement impossible à mettre en place. Un vaste projet pour la jeunesse est possible en sappuyant sur la force et l’expérience du secteur associatif.

Cela passe par une complémentarité entre une Education Nationale renouant avec ses missions d’éducation et un secteur associatif reconnu et valorisé. Ce ne peut être dans un temps court, mais dans une démarche construisant une parole libre et un esprit critique. Ce ne peut être en limitant l’engagement à des champs socialement utiles se substituant au service public, mais en s’appuyant sur toutes les formes d’engagement volontaire, dans les clubs sportifs, les associations d’éducation populaire, les entreprises de l’économie solidaire, ou encore dans la construction de parcours émancipateurs, culturels, artistiques, technologiques, environnementaux, solidaires. Si l’engagement a un sens aujourd’hui, c’est bien dans le cadre dun engagement volontaire, accompagné par des professionnels (professeurs, animateurs, éducateurs) au sein des établissements scolaires comme des associations reconnues pour leur expérience et leur compétence. C’est en construisant des parcours croisés favorisant la mixité sociale par des pratiques de coopération entre urbain et rural, entre adolescentes et adolescents, entre jeunes mutualisant leurs savoirs. Et c’est en s’appuyant sur la diversité des cultures, des esthétiques, et des pratiques, que se construisent dans des actions collectives les identités, la confiance en soi, et l’esprit de responsabilité. Le SNU ne répond pas à cette orientation, tant il s'inscrit dans un projet de société néolibérale, dans lequel la réussite individuelle prime sur la solidarité propre à laction collective. Un gouvernement devrait avoir cette capacité à réunir les acteurs d’une politique ambitieuse pour la jeunesse. L’Education Nationale pourrait en être le pilier. Les acteurs associatifs, dans toute leur diversité, peuvent en être la clé de la réussite.

Collectif des Associations Citoyennes

Le 1er octobre 2019

Et ce n'est pas fini...

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Guérir par le jardinage – une pratique qu’on avait oubliée !

15 Octobre 2019, 09:51am

Publié par Bernardoc

Extrait d'un article de Saine abondance aujourd'hui.

Pourtant, cela n’est pas nouveau :

  • En Égypte ancienne, les mutilés de guerre passaient leur convalescence dans les jardins de l’Empire.

  • En Europe, au 18ème siècle, Louis XIV installait les blessés à l’hôpital des Invalides, entourés de grands jardins (qui existent toujours en partie). De nombreux médecins y pratiquaient « l’hortithérapie » : grâce au jardinage, ils maintenaient des patients en éveil, atteints d’autisme ou encore de la maladie d’Alzheimer, afin de stimuler leur cerveau. 

  • Aujourd’hui encore, en Chine, les hôpitaux sont équipés de jardin, et les convalescents doivent tailler des rosiers, des camélias, des fleurs de lotus pour accélérer leur guérison !

Aujourd’hui, les études scientifiques confirment les bienfaits du jardinage sur notre corps, notre santé et notre esprit. Confier une simple plante verte à des personnes malades, avec pour mission d’en prendre soin, permet d’améliorer leur vie :

« En s’occupant des plantes, ils passent de « soignés » à « soignants ». Cela leur donne une autre raison d’être », témoigne la responsable de l’association « Graine de Jardins » qui enseigne le jardinage aux personnes dans les EPHAD.

Les chercheurs de l’Université de Bristol ont révélé que certaines bactéries présentes dans la terre ont un taux élevé de sérotonine (souvent présentée comme l’hormone du « bonheur »). ! Le jardinage permettrait donc de réellement lutter contre le stress et la dépression… gratuitement. 

Des études publiées par The International Journal of Environmental Health Research ont démontré que le jardinage libérait dans le corps plus d’endorphines que la course à pied.

Les endorphines, ce sont les neurotransmetteurs (hormones du cerveau) qui donnent une impression de bien-être et apaisent naturellement les douleurs. 

Certains voient leur jardin comme une salle de sport pour se défouler.
D’autres, comme un lieu de détente où chaque geste ressemble plutôt à du « sport doux ».

C’est la meilleure pratique après la levée de poids pour préserver la qualité des os, selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l'Université de l'Arkansas, aux États-Unis, en 2000. 

Quand on voit tous les bienfaits en cascade que procure le jardinage naturel… alors on n’a plus de raison de s’en priver !

Et ce n'est pas fini...

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Marrant.

14 Octobre 2019, 10:48am

Publié par Bernardoc

 LCI : Huit ans de cavale et 1000 signalements infructueux : toutes ces fois où Xavier Dupont de Ligonnès avaient été "repéré"

INSAISISSABLE - Depuis le début de sa cavale, en avril 2011, Xavier Dupont de Ligonnès a fait l'objet de près de 1000 signalements.. tous infructueux.

FIN DE CAVALE - C'est un signalement qui - selon les premiers éléments - aurait permis l'arrestation de Xavier Dupont de Ligonnès à l'aéroport de Glasgow vendredi. Il était en possession d'un faux passeport mais ses empreintes digitales l'ont confondu.

 

 Franceinfo : Arrestation de Xavier Dupont de Ligonnès : "Le suicide n'a jamais été dans son plan", assure le psychiatre et criminologue Pierre LAMOTHE.

"Quand on veut se suicider, on le fait sans aller enterrer les corps sous une terrasse avec de la chaux, ce qui représente un travail énorme et qui signe clairement qu'il va y avoir une fuite", analyse le Dr Lamothe.

 

A Rouen, tout va bien !

Et ce n'est pas fini...

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La pédagogie, un autre regard sur la société...

13 Octobre 2019, 11:56am

Publié par Bernardoc

Difficile de rendre compte du Salon Freinet qui s’est tenu samedi dernier 5 octobre à Paris à la Bourse du Travail. Difficile d’aller au-delà de la satisfaction des participants, participants au sens plein et pas seulement auditeurs : il y a bien eu une table ronde, où Philippe MEIRIEU, Laurence de Cock, Catherine CHABRUN* ont su de façon concise amener des éclairages sur des questions de fond, sans répéter ce qu’apportent leurs écrits ; mais l’essentiel a été les ateliers, lieu d’échanges.

Des échanges entre des enseignants très rodés à l’écoute, et où donc les effets oratoires et les querelles d’ego n’ont pas lieu : quand on est des pros du « Quoi de neuf » et du Conseil, on sait se parler.

Hors atelier, de nombreuses rencontres : à la table de N’Autre école, une enseignante en disponibilité vient dire ce qu’elle fait en direction de jeunes migrants, prenant à bras le corps des questions relationnelles et cognitives rarement évoquées ; une autre évoque de façon croisée son expérience de mère d’élève et d’enseignante, elle qui croise déjà une expérience en Amérique latine et son parcours ici – de beaux tissages car ils sont réfléchis ; une troisième m’explique comment, dans mon ancien collège, elle a poursuivi mon travail, avec une vue précise et distanciée des relations entre les évolutions sociales, le groupe d’enseignants, les possibilités pédagogiques. Car il y a aussi des enseignants du second degré dans le mouvement Freinet ou proches de lui.

La chaleur et l’intérêt de ces échanges expliquent sans doute pourquoi les mouvements pédagogiques sont des richesses – mais aussi pourquoi leur audience reste limitée : c’est qu’il faut venir échanger, par la lecture et les mille occasions de dialoguer, pour se rendre compte des bienfaits de ces échanges – en y apportant son lot bien sûr.

« Il faut tenter de vivre », disait le poète. Plus prosaïquement, mais dans le même esprit, nous dirions : il faut lire Le nouvel éducateur, Dialogue (GFEN), les Cahiers pédagogiques – et bien sûr N’Autre école. Écouter et parler au-delà des propos convenus (et certes nécessaires) autour de la machine à café.

Construire nos forces dans un collectif de paroles et d’actions quotidiennes, n’est-ce pas la parade au négatif des injonctions ministérielles et des propagandes réactionnaires ou à la mode ?

Jean-Pierre FOURNIER

Article fort intéressant ; déjà le lieu du salon : la bourse du travail, preuve s'il en était besoin que l'éducation doit être au service de la classe ouvrière. Ensuite, les intervenants dont les qualités ne sauraient être mises en doute. L'affirmation que « il y a aussi des enseignants du second degré dans le mouvement Freinet ou proches de lui », quoi que puissent en penser certains inspecteurs. C'est là aussi qu'on peut voir l'importance de chefs d'établissement impliqués pédagogiquement et animateurs ou au moins facilitateurs. Parmi les lectures conseillées, je rajouterai celles des productions d'Education & Devenir. Quand j'arrivais dans un nouveau bahut, s'il n'était pas abonné, mon premier geste était de souscrire un abonnement ainsi qu'aux Cahiers pédagogiques. Mais je dois dire que lors de tournées d'écoles de différents niveaux pour distribuer les prix d'un concours, je rencontre toujours des collègues extrêmement motivés et moteurs dans leur établissement.

Et ce n'est pas fini...

 


 

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Les arts du CTL.

12 Octobre 2019, 16:58pm

Publié par Bernardoc

C'est une manifestation qui a lieu tous les deux ans, et chacune des 17 sections du Centre du Temps Libre du Haillan est invitée à montrer ce dont elles sont capables.

Il y a d'abord une exposition où figurent les œuvres, du cartonnage à la peinture sur porcelaine en passant par le patchwork qui sont mises en valeur (et vendues éventuellement). C'est simplement superbe et les photos vous montreront un rapide aperçu de ce que les absents ont eu tord de ne pas venir admirer.

Ensuite, il y a eu les démonstrations immatérielles : d'abord un défilé de mode organisé par la section couture, puis les danses trad (quand j'étais jeune on appelait ça les danses folklo) suivies par la prestation des Tamalous, une des quatre troupes de la section théâtre.

Chacune de ces prestations reçut un chaleureux accueil du public qui se retrouva ensuite devant un buffet, copieux comme à l'habitude. Rendez-vous dans deux ans.

Et ce n'est pas fini...

Les arts du CTL.
Les arts du CTL.
Les arts du CTL.
Les arts du CTL.
Les arts du CTL.
Les arts du CTL.
Les arts du CTL.
Les arts du CTL.
Les arts du CTL.
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Les arts du CTL.
Les arts du CTL.
Les arts du CTL.
Les arts du CTL.
Les arts du CTL.
Les arts du CTL.
Les arts du CTL.

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Enfin une bonne nouvelle.

11 Octobre 2019, 10:45am

Publié par Bernardoc

Hier après-midi je participais à une réunion syndicale un peu houleuse quand soudain mon téléphone m'avertit : « Sylvie GOULARD retoquée ». je m'étais mis à douter de cette issue après tout ce que nous voyons depuis des mois. Et d'un seul coup, je me dis que l'Europe peut nous aider dans la justice et la transparence. Bien sûr, je ne vais pas tresser des lauriers à ces institutions qui nous imposent le CETA et d'autres règles absurdes ou qui vont à l'encontre des populations, mais quand même...N'oublions pas que la peine de mort est abolie au sein de l'UE, ce qui permet quand même de contenir certains pays fascitoïdes qui sont démangés par la volonté de retomber dans la barbarie.

Il est quand même désolant de voir que ce sont des institutions indépendantes extérieures qui aident à faire le ménage : c'est aux USA que DSK a été mis en prison et maintenant c'est l'Europe qui montre au méprisant de la République que son choix n'était pas le bon.

Dommage que l'Europe ne puisse pas faire davantage pression sur le protecteur de Ferrand, Castaner et autres députés. Mais c'est vrai qu'en France la justice est indépendante !

Et ce n'est pas fini...

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Hier la MGEN créait l'évènement.

10 Octobre 2019, 11:38am

Publié par Bernardoc

En lien avec la journée mondiale de la voix, la mutuelle nous conviait à une après-midi « Connaître et préserver son capital vocal ».

Première surprise : l'amphi de l'Athénée était bondé, et deuxième surprise, nous ne connaissions personne !

Dans le public, une écrasante majorité d'enseignants, mais ça ce n'était pas une surprise, la voix étant quand même le principal outil de travail.

Nous sommes arrivés à la bourre, j'avais mal noté l'heure de début et nous sommes partis avant la fin, nos obligations associatives ou politiques nécessitant un retour au Haillan pas trop tard. Mais nous avons quand même pu apprécier la qualité d'intervenants de haut niveau.

Tout d'abord, Florence KATZ, mezzo-soprano et professeur de chant a fait lever les presque 500 spectateurs pour leur indiquer comment bien commencer la journée avec optimisme. Lui succéda une phoniatre qui nous expliqua le fonctionnement de la voix avec des images saisissantes du fonctionnement des cordes vocales. Elle fut suivie par une orthophoniste de Mérignac, et je pus me rendre compte qu'en fait j'appliquais déjà tous les conseils qu'elle nous prodiguait. Un duo d'artistes Alexhino et Alem, champions du monde de beat-box, nous firent découvrir cet art (?).

Après la pause, nous eûmes droit à un slameur, suivi d'une autre orthophoniste qui nous fit travailler avec une paille. Alexandra MAESTRACCI, comédienne et metteuse en scène bien connue au Haillan, apporta une touche d'humour à cette après-midi. Enfin, car ce fut la dernière que nous pûmes entendre, Marie-Pierre RIOTON, pédagogue de la voix fut très encourageante pour les vieux qui ne doivent pas abandonner l'entretien de leur voix, quel que soit l'âge.

Une après-midi profitable donc, mais qui a révélé des lacunes dans la formation initiale.

Et ce n'est pas fini...

Hier la MGEN créait l'évènement.Hier la MGEN créait l'évènement.Hier la MGEN créait l'évènement.

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