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Le blog de Bernard SARLANDIE

A la découverte de la Sculpture Sonore...

18 Juillet 2019, 14:39pm

Publié par Bernardoc

Avant-hier, nous nous sommes rhabillés pour aller jusqu'au musée de Soulac qui abrite, jusqu'à la fin du mois prochain, outre une partie des collections permanentes de peinture, une exposition consacrée aux sculptures sonores.

S’inspirant des recherches initiées par Miller Puckette et développées dans les années 1990 par l’IRCAM, le travail de recherche des Sculpteurs de Sons se poursuit parallèlement par la création d’une famille de méta-instruments numériques dont la particularité est d’être joués à distance, sans contact tactile. Confronté aux mêmes obligations que la lutherie traditionnelle (son, physique, esthétique, technique de jeu), le travail des Sculpteurs de Sons cherche à s’en affranchir en centrant ses recherches sur le geste musical : ici, le geste musical est nouveau, et assumé comme tel, pour un public qui découvre le jeu et le son simultanément, sans formation préalable...

Nous nous sommes régalés : enfin une exposition où on pouvait, non, on DEVAIT toucher les œuvres exposées : imposition des mains, jeu avec les doigts humides, frappe avec des petits maillets : chacun était libre de sa création.

Il faisait chaud et l'endroit est climatisé. Alors, pour la modique somme de 3 €, précipitez-vous y, il paraît que la canicule revient la semaine prochaine !

Et cela me conforte dans l'idée que, quelle que soit la taille de la ville, un musée représente vraiment une ouverture nécessaire à la culture

Et ce n'est pas fini...

A la découverte de la Sculpture Sonore...
A la découverte de la Sculpture Sonore...
A la découverte de la Sculpture Sonore...
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A la découverte de la Sculpture Sonore...
A la découverte de la Sculpture Sonore...
A la découverte de la Sculpture Sonore...
A la découverte de la Sculpture Sonore...

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Augmentation des dividendes, coup de pouce pour le pouvoir d’achat… des plus riches !

17 Juillet 2019, 21:45pm

Publié par Bernardoc

Le Pôle éco de la CGT vous ouvre les yeux.

L’INSEE publie chaque trimestre une note de conjoncture pleine d’informations. Dans celle de juin 2019, on remarque notamment que le calcul des dividendes versés aux ménages pour l’année 2018 révèle de bonnes surprises pour les actionnaires. En effet, les dividendes versés aux particuliers ont crû de 24% en 2018 or cela ne reflète en aucun cas l’évolution des résultats des entreprises.

Comment expliquer ce bond des dividendes ? Dès son arrivée au pouvoir, Emmanuel Macron a abaissé la fiscalité sur la rémunération du capital. Ainsi en 2018, le capital a été imposé selon le prélèvement forfaitaire unique également appelé « flat tax » à hauteur de 30%. Auparavant ces revenus étaient imposés de deux façons. Il y avait tout d’abord des prélèvements sociaux à hauteur de 15,5%, secondement ces revenus étaient taxés selon le barème de l’impôt sur le revenu. Ainsi, en cumulant les prélèvements sociaux et l’impôt sur le revenu, la taxation pouvait monter à 60,5% pour les plus riches. Au contraire, pour les citoyens ayant un revenu inférieur à 27 000€ par part fiscale, la taxation étaient inférieure aux 30% du Prélèvement Forfaitaire Unique. Ce sont donc les épargnants les plus modestes les perdants de cette réforme.

Afin de profiter au maximum de cette nouvelle fiscalité plus que généreuse pour les plus riches, les actionnaires se sont donc octroyé une forte augmentation des dividendes, qu’ils avaient immobilisés l’an dernier en prévision de ces cadeaux fiscaux.

Les plus riches, qui ont financé la quasi-totalité de la campagne électorale d’Emmanuel Macron ont donc un retour sur investissement immédiat.

Quel impact sur le pouvoir d’achat ?

Dans son discours de politique générale, Edouard Philippe s’est vanté d’une dynamique du pouvoir d’achat sans précédent depuis 10 ans. Certes le pouvoir d’achat des ménages augmente de plus de 1% pour la troisième année consécutive mais ces trois années de hausse ne sont pas non plus extravagantes (2016 : + 1,6% ; 2017 : +1,4% ; 2018 : +1,2%). De plus, pour comprendre le décalage entre ces chiffres et le ressenti de la population il convient de s’intéresser rapidement au calcul du pouvoir d’achat.

Pour rappel, l’évolution de pouvoir d’achat correspond à la différence entre l’évolution du Revenu Disponible Brut1 (RDB) et l’évolution de l’Indice des Prix à la Consommation2 (IPC). Ainsi, en 2018 le revenu disponible brut a augmenté de 2,7% tandis que l’Indice des prix a augmenté lui de 1,5% ce qui donne une augmentation du pouvoir d’achat des ménages de 1,2%.

1 Revenu Disponible Brut : Revenu dont disposent les ménages pour consommer ou investir, après opérations de redistribution. Il comprend l’ensemble des revenus d’activité (rémunérations salariales y compris cotisations légalement à la charge des employeurs, revenu mixte des non-salariés), des revenus de la propriété (intérêts, dividendes, revenus d’assurance-vie…) et des revenus fonciers (y compris les revenus locatifs imputés aux ménages propriétaires du logement qu’ils occupent). On y ajoute principalement les prestations sociales en espèces reçues par les ménages et on en retranche les cotisations sociales et les impôts versés.

2 Indice des Prix à la Consommation : L'indice des prix à la consommation (IPC) est l'instrument de mesure de l'inflation. Il permet d'estimer, entre deux périodes données, la variation moyenne des prix des produits consommés par les ménages. C'est une mesure synthétique de l'évolution de prix des produits, à qualité constante.

Cependant ces chiffres sont à nuancer. En effet, parmi les 2,7% d’augmentation du revenu disponible brut, 0,5 point (soit près de 20 % de cette augmentation) s’explique par l’augmentation des dividendes expliquée précédemment. Or ces dividendes ne sont évidemment pas distribués de façon égale dans la population. Les revenus de la propriété (loyers, dividendes, intérêts) représentent en moyenne 14% du revenu disponible brut des 20% plus riches (ce chiffre augmente de façon exponentielle lorsque l’on s’intéresse aux ultra-riches) contre 0% du revenu des 60% les plus pauvres.

Sans cette augmentation des dividendes qui n’a concerné que les plus riches, l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages n’a augmenté que de 0,7%, de quoi nuancer l’autocongratulation du Premier Ministre.

Ce chiffre, déjà peu réjouissant est lui-même à prendre avec des pincettes puisqu’il s’agit de l’augmentation du pouvoir d’achat de l’ensemble des ménages, mais qui ne prend notamment pas en compte l’augmentation du nombre de ménages. Pour simplifier, en langage macronien, la taille du gâteau augmente certes, mais le nombre de convives également ! La part de chacun augmente donc relativement peu.

La mise en perspective de ces différents éléments permet donc de mieux saisir le décalage chronique entre les chiffres mis en avant par le gouvernement et le ressenti des français. L’exécutif ferait donc mieux de privilégier l’écoute des citoyens plutôt que la gouvernance par les chiffres.

Et ce n'est pas fini...

 

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Vous faites partie du tiers des Français qui partent en vacances ?

13 Juillet 2019, 09:16am

Publié par Bernardoc

Article tiré de l'actu radins.com du 12 juillet 2019

Oublier un objet à l’hôtel ou dans sa location de vacances au moment de repartir, l’idée hante plus d’un vacancier. Et pourtant, cela arrive souvent. Voici donc les objets les plus oubliés.

Selon un sondage réalisé par YouGov pour Homerez en juin 2019 après de propriétaires de locations de vacances, l’objet qu’ils retrouvent le plus souvent est le chargeur de téléphone ou d’ordinateur (33% des trouvailles). Et ce n’est pas étonnant, vu la profusion de ces petits objets, souvent de couleur blanche (ce qui fait qu’ils se fondent facilement dans le décor).

La vraie surprise, ce sont les jouets et les doudous. On pensait qu’ils avaient une valeur affective pour leurs propriétaires (surtout les enfants), et pourtant, ils sont le deuxième objet le plus oublié (29%). 19% des vacanciers laissent des chaussures au moment de repartir. Plus incongru, un quart des propriétaires retrouvent de la lingerie ou des préservatifs. Enfin, 12% des locataires n’emmènent pas leurs souvenirs de vacances… sans doute parce qu’ils ne rentrent pas dans la valise ?

Ce sondage fait écho à une étude réalisée par l’agence de voyages TUI auprès de ses hôtels adhérents en septembre 2018. On y apprend que l’objet le plus oublié est le téléphone portable, le deuxième étant le passeport. Les hôtels retrouvent aussi des valises pleines d’effets personnels, oubliées sans doute par de grandes familles suite à un quiproquo au sujet de qui prend quoi. Le palmarès se poursuit avec des maillots de bain (laissés sécher sur le balcon), des clés, des bijoux, des jouets et des lunettes de soleil.

En 2016, la chaîne d’hôtels britannique Travelodge publiait d’ailleurs un palmarès assez proche. Les objets que ses résidents oublient le plus souvent sont les chargeurs, les tablettes, les téléphones portables, les livres, les cravates, les produits d’hygiène, les peluches et les pyjamas.

Et ce n'est pas fini...

 

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1936 : les congés payés.

12 Juillet 2019, 13:20pm

Publié par Bernardoc

Voilà où nous en sommes 80 ans plus tard...

Article tiré de l'actu Radins.com du 12 juillet 2019

Une étude réalisée par une agence d’intérim digitale montre que les vacanciers ont de plus en plus de mal à couper avec leur vie professionnelle.

sont régulièrement perturbées par les téléphones portables. Appels, courriels, SMS : il est de plus en plus difficile de se couper complètement de sa vie professionnelle. De quoi énerver quelques fois ses proches. 

Les vacances sont souvent attendues avec impatience, mais savez-vous vraiment vous coupez de votre travail ? Selon une étude de Qapa, une agence d’intérim digitale, 67% des Français ne savent pas décrocher de leur travail pendant les vacances. 

Selon l’enquête, ce sont surtout les femmes qui ont du mal à se détacher de leur vie professionnelle (73%), alors que les hommes ne sont que 61%. La raison principale est la crainte de perdre son emploi pour 27% des sondés. Seules 29% des femmes déconnectent totalement des appareils numériques. 

Le smartphone est le principal outil responsable de ce phénomène, pour 93% des personnes interrogées, même si 78% d’entre-elles ne comptent pas répondre aux appels professionnels. Le lien avec le travail se pérennise surtout avec les courriels, où 63% des personnes prennent le temps d'y répondre. Le phénomène s’accentue d’année en année pour 87% d’entre eux.

Et ce n'est pas fini...

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Prépa.

11 Juillet 2019, 11:36am

Publié par Bernardoc

Voici l'accroche d'un article de lemonde.fr du 11 juillet.

« Au début, en prépa, je me demandais : mais qu’est-ce que je fous là ? »

Annelyse vient de passer deux années en prépa littéraire. Malgré des notes « qui blessent l’ego », elle dit n’avoir jamais « autant appris ». « Nous étions tous dans les mêmes difficultés, donc on se soutenait », écrit-elle.

« Un 10 en prépa, c’est bien »

 

Lorsque j'étais en Philo au lycée Jean Aicard à Hyères, je n'ai jamais entendu parler de classe prépa littéraire. Je me souviens que deux élèves de Math élem allaient tenter de s'inscrire en Maths sup, mais c'est tout. Pour nous, la poursuite d'études, c'était la fac de Nice qui allait ouvrir pour nous...et qui signifiait aussi la liberté.

Je fus surpris en deuxième année de voir arriver dans notre amphi des Toulonnais après leur année d'hypokhâgne, qui me révélèrent l'existence de ces classes post-bac. Etaient-ils meilleurs que nous ? Je n'en ai pas le souvenir. Et finalement, je ne pense pas que cette orientation m'ait désavantagé, et j'ai coûté moins cher à la nation pour mes études.

Guilhem, notre fils, connaissait l'existence de ces classes, et lui a fait de la résistance : il voulait intégrer Sciences Po directement après le bac, ce qu'il a fait.

Je sais qu'un certain nombre de mes collègues PLP sont passés par des classes prépa ; moi je suis passé par l'ENNA (eux aussi pour la plupart) et la formation était remarquable pour le public spécifique à qui nous devions transmettre les connaissances et les valeurs républicaines.

Donc, pas de regret.

Et ce n'est pas fini...

 

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Pas de quoi être fier !

10 Juillet 2019, 12:25pm

Publié par Bernardoc

Le quotidien régional cite notre ville au milieu d'autres communes dirigées par la droite ou la gauche. En principe, c'est bon pour la cité d'apparaître dans le journal sauf que ce qui est pointé est l'amende que nous allons devoir payer pour défaut de logements sociaux. Pourtant, les services

de l’État ne s’arrêtent pas à une lecture comptable et prennent en compte l’intention et la progressivité de la construction de logements sociaux.

Que se passe-t-il au Haillan, ville dirigée par le PS depuis plus de 30 ans ? Les logements sociaux sont-ils considérés comme source potentielle de problèmes ?

Les constructions se sont pourtant multipliées depuis notre arrivée en 2006 et j'en ai vu disparaître des espaces verts ou boisés au profit d'immeubles ou de lotissements. Mais visiblement ce ne sont pas les logements sociaux qui sont privilégiés. Pourtant il y a dans la majorité des élus « Front de Gauche » dont on peut ainsi mesurer le poids tout à fait relatif de leur influence.

Avec ces nouveaux logements haut de gamme, la population évolue, les habitants changent. Aux trois dernières élections, c'est la droite extrême macroniste qui est arrivée largement en tête sur notre commune. Qu'en sera-t-il à la prochaine, la municipale de 2020 ? Les loups sont sortis du bois.

Et ce n'est pas fini...

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Notes inventées ?

9 Juillet 2019, 11:42am

Publié par Bernardoc

Les témoignages ont été nombreux sur les réseaux sociaux. Ben oui, il fallait bien trouver un moyen, hors LBD, de contrer les « preneurs d'otages », comme a osé le méprisant de la République.

Mais en fait, ce n'est pas nouveau. Ma dernière année avant ma retraite, j'ai découvert, en allant sur un site administratif que j'avais complété (partiellement !) que l'on m'avait attribué des commentaires que je n'avais jamais écrits. Je fais alors une copie d'écran que je corrige et envoie au rectorat pour signifier que je n'acceptais pas la responsabilité de quelque chose que je n'avais pas commis. Peine perdue. Je saisis alors le juriste du rectorat pour solliciter avis et conseils : silence radio. J'ignore si l'internaute en charge du serveur avait reçu des ordres ; honnêtement je pense qu'il s'agissait de quelqu'un qui avait pour seule consigne « ne pas faire de vagues » et c'est le moyen qu'il avait trouvé. Peut-être suis-je trop naïf ?

Lorsque je mentionnais ce fait dans mon rapport annuel, ce fut très mal perçu (c'est un euphémisme) par mon supérieur hiérarchique.

Heureusement qu'à cette époque-la on avait la chance (?) de pouvoir prendre sa retraite complète à 60 ans, sinon les années suivantes auraient été très pénibles, surtout avec l'arthrose qui m'attaquait la hanche.

Et ce n'est pas fini...

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Surprise pour Tsipras ?

8 Juillet 2019, 10:44am

Publié par Bernardoc

Le peuple grec se souvient ! Syriza avait fait naître un immense espoir alors que la Grèce était étranglée par les institutions politico-financières européennes et mondiales.

Il fallait aller négocier, et Tsipras, désirant être clairement mandaté, organisa un référendum qu'il remporta largement en juillet 2015. Las, une semaine plus tard, il fit exactement le contraire de ce qui avait été proclamé. A l'époque j'avais dit que Tsipras se « hollandisait ».

J'ai eu l'occasion de rencontrer des Grecs, soit chez eux, soit au Haillan (puisque nous sommes jumelés avec Kalambaka) depuis cette époque, et tous nous ont dit les souffrances qu'ils enduraient avec ce gouvernement qui les avait trahis : baisse des pensions, baisse du traitement des fonctionnaires,...

Maintenant on entend des voix dire que cet ancien premier ministre avait fait ce qu'il fallait pour sortir son pays du marasme. Pourtant, même L'Huma-dimanche de cette semaine prend ses distances vis à vis de celui qu'elle avait toujours soutenu bec et ongles.

Un autre pays du sud de l'Europe, le Portugal, qui était dans une situation proche, a eu une tout autre attitude. Il a envoyé paître l'Europe et a mené une politique de gauche qui a porté ses fruits. Comme quoi c'est possible, à condition de le vouloir.

Et ce n'est pas fini...

 

 

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Une saison de passée.

7 Juillet 2019, 16:35pm

Publié par Bernardoc

Je parle de la saison du CTL-Théâtre. Oserai-je dire une fois de plus que les absents aux diverses représentations ont eu tort ?

Personnellement j'ai assisté à trois représentations et joué dans la première qui s'est déroulée le lendemain du lancement de la saison à venir de L'Entrepôt, dans lequel nous serons présents le VENDREDI 26 et le dimanche 28 juin 2020. Ce serait bien si nous pouvions jouer ailleurs le samedi, ce qui n'a pas été possible cette année, car il est très frustrant de travailler toute une année pour seulement une représentation, toujours de qualité si j'en crois les spectateurs.

Je n'avais pas de photographes dans la salle le vendredi soir, dommage, et les films sont trop lourds pour être intégrés à ce blog.

Le dimanche après-midi j'ai assisté aux spectacles proposés par les enfants et les ados : des talents certains dans les deux groupes, mais j'ai préféré les plus jeunes, même si les ados n'ont pas démérité.

Le soir, c'était le deuxième groupe d'adultes (un atelier de 9 personnes) qui nous a offert Quel scandale ! de Franck MORELLON. Là aussi, c'est une pièce qui ne prêtait pas à la mélancolie.

Je rappelle que les ateliers sont limités à douze acteurs, il reste donc de la place et nous serons prêts à vous inscrire le samedi 7 septembre entre 10 heures et midi à Bel Air.

Et ce n'est pas fini...

Une saison de passée.
Une saison de passée.
Une saison de passée.
Une saison de passée.
Une saison de passée.
Une saison de passée.
Une saison de passée.

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Ballade en novembre.

5 Juillet 2019, 00:25am

Publié par Bernardoc

Qu'on me laisse à mes souvenirs,
Qu'on me laisse à mes amours mortes,
Il est temps de fermer la porte,
Il se fait temps d'aller dormir
Je n'étais pas toujours bien mise
J'avais les cheveux dans les yeux
Mais c'est ainsi qu'il m'avait prise,
Je crois bien qu'il m'aimait un peu

Il pleut
Sur le jardin, sur le rivage
Et si j'ai de l'eau dans les yeux
C'est qu'il me pleut
Sur le visage.

Le vent du Nord qui s'amoncelle
S'amuse seul dans mes cheveux
Je n'étais pas toujours bien belle,
Mais je crois qu'il m'aimait un peu
Ma robe a toujours ses reprises
Et j'ai toujours les cheveux fous
Mais c'est ainsi qu'il m'avait prise,
Je crois que je l'aimais beaucoup

Il pleut
Sur le jardin, sur le rivage
Et si j'ai de l'eau dans les yeux
C'est qu'il me pleut
Sur le visage.

Si j'ai fondu tant de chandelles
Depuis le temps qu'on ne s'est vus
Et si je lui reste fidèle,
A quoi me sert tant de vertu?
Qu'on me laisse à mes amours mortes!
Qu'on me laisse à mes souvenirs
Mais avant de fermer la porte,
Qu'on me laisse le temps d'en rire
Le temps d'essayer d'en sourire...

Il pleut
Sur le jardin, sur le rivage
Et si j'ai de l'eau dans les yeux
C'est qu'il me pleut
Sur le visage.

 

Anne Vanderlove

Et ce n'est pas fini...

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