Refus de la misère ?
C'était hier la journée mondiale du refus de la misère. Je rêve de voir ma commune se mobiliser autant que pour le téléthon.
Je dis bien : "Je rêve !"
Et ce n'est pas fini...
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Pour éviter d'avoir à me répéter, notes en vrac d'un retraité, incorrigible militant.
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Pouvoir d'achat.
Pour ceux qui n'auraient pas eu le bonheur de nous voir hier, voici le lien (on commence à environ 30 minutes).
Très bon travail de la journaliste Margaux BOURDIN qui ne nous a pas trahis. Et l'émission m'a paru honnête.
Et ce n'est pas fini...
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Musée russe.
En cette deuxième matinée à Leningrad nous retournons sur la place des arts où se dresse le palais Michel, édifié au début du XIX° siècle et qui fut transformé en musée en 1898. A l'heure actuelle, ce dernier occupe plus de 130 salles du palais ; inutile de vous dire que, là non plus, nous n'en avons pas fait le tour.
Nous avons commencé par les salles qui présentent une grande collection d'icônes, une forme artistico-religieuse à laquelle je suis plutôt réfractaire, et j'ai trouvé le temps long. Alors je regardais les plafonds, dont les décorations me paraissaient fort intéressantes, mais elena ne nous a pas dit un mot sur cela. Dommage !
Nous traversons les salles consacrées au romantisme avant d'arriver aux œuvres des ambulants, artistes qui refusèrent le dogme officiel centré sur la mythologie en 1870 pour mettre l'art au service de la société, dénonçant la misère du peuple. 1870 : tiens, un an plus tard c'était la Commune de Paris !
Fin de la matinée au restaurant Puzata Hata, avec un personnel aussi souriant que des serveuses tahitiennes, si vous voyez ce que je veux dire.
Et ce n'est pas fini...
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Le métro.
A la fin de notre première journée, nous nous sentions trop fatigués pour rentrer à pied à l'hôtel par la perspective Nevsky et la rue Jean-Paul MARAT. Nous décidons donc d'aller balader en métro.
J'avais entendu parler du métro de Moscou, moins de celui de Leningrad, et là c'est le bon nom puisque la ligne que nous avons arpentée date de 1955. Et comme St Petersbourg était bâtie sur des marais, il a fallu parfois descendre jusqu'à 70 mètres sous terre pour pouvoir creuser les tunnels. Et certains escalators sont vraiment impressionants. Il s'agit de la ligne rouge, que nous avons prise à Vladimirskaya jusqu'au terminus du nord. Il n'est pas besoin de faire les trois dernières stations, très quelconques, mais les autres sont construites à la gloire des travailleurs, des révolutionnaires, des poètes, et méritent largement la visite.
Le lendemain nous sommes allés vers le sud, pour trouver des stations beaucoup moins intéressantes dans leur décoration.
Mais jugez plutôt sur les photos.
Et ce n'est pas fini...
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L'Ermitage.
Avec trois millions d'oeuvres d'art venant du monde entier, il paraît qu'il faudrait plusieurs années à 8 heures par jour, 5 jours par semaine pour en faire le tour. Nous n'avions qu'une après-midi, il a donc fallu faire des choix. Nous avons pris l'escalier des ambassadeurs, sur lequel nous avons même pu prendre une photo de groupe entre deux wagons de Chinois, pour aller au deuxième niveau et traverser les salles d'apparat et visiter les collections de peinture européenne.
Le palais d'hiver, commencé en 1754 dans le plus pur style baroque sur ordre de l'impératrice Elisabeth PETROVNA, commença à être habité par deux cents toiles acquises par Catherine II sur les conseils de Diderot : les Lumières arrivaient à St Petersbourg. Les façades du palais, jaunes à l'origine passèrent par le rouge avant d'être repeintes en vert.
Trois séries de photos vous présentent ce palais : l'extérieur, l'intérieur, avec notamment la salle Pierre-le-Grand, la salle des armoiries, la salle du trône, la salle St Nicolas avec la galerie des Romanov et la salle des concerts et enfin différentes vues depuis quelques unes des innombrables fenêtres du palais.
Notre visite fut grandement facilitée grâce à l'aide d'Elena qui, connaissant les habitudes touristiques, était capable de nous conduire pour nous faufiler aux bonnes places.
Comme vous pouvez vous en rendre compte, la prochaine fois que nous viendrons à Leningrad, nous passerons encore au moins une demi-journée à l'Ermitage.
Et ce n'est pas fini...
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Allez les vieux, encore une fois !
Mobilisation générale ! Nos pensions et retraites en danger Tous dans la rue le 18 octobre |
Retraites et pensions disparaissent,
une « allocation sociale » arrive !
Les dernières décisions du gouvernement concernant les pensions de retraite aboutissent à un recul social de plus de 70 ans. Dans le PLFSS 2019, la pension de retraite doit rester un droit, acquis par le versement des cotisations, et non devenir une simple « allocation sociale ».
Aujourd’hui ce gouvernement supprime la revalorisation annuelle des pensions. L’évolution des pensions, devenues allocations sociales, est désormais le fait du prince, des possibilités budgétaires, avec l’objectif de les faire baisser drastiquement.
Le Président Macron, élu en promettant que le « pouvoir d’achat des retraité-e-s serait préservé », nous considère comme des « nantis », diminue le pouvoir d’achat, voire les pensions et veut mettre fin à l’acquis des retraites.
Il applique maintenant aux personnes retraitées ce qu’il veut faire avec sa réforme de retraite à points en 2019. Tout le monde est concerné, actifs, futurs retraités, actuels retraités !
Il veut encore baisser
le pouvoir d’achat !
Il veut revaloriser les pensions, comme les prestations sociales, de seulement 0,3 % en 2019 et 2020, alors que les prix ont augmenté de 2,3 % ces 12 derniers mois.
Des prestations sociales, comme l’APL, ne suivront plus l’inflation et contribueront à la baisse du pouvoir d’achat.
Ce n’est pas acceptable !
En 3 ans, un mois de pension a été pris dans la poche du retraité Exemple concret d’un ou une retraitée qui percevait en décembre 2017 la pension moyenne de 1 376 € bruts. Sans compter les pertes du passé (gel des pensions, taxes CASA et CRDS), à partir du 1er janvier 2018, la perte est de : 1,7 point CSG équivaut à 25 % d’augmentation. + 1,7 % selon l’estimation de la hausse des prix pour 2018. = 561 € de perte de pouvoir d’achat pour l’année 2018. Si le gouvernement limite à 0,3 % la revalorisation des pensions, pour une inflation estimée à 1,7 %, ce sera une perte de 511 € par an en 2019 et autant en 2020.
Cela représente plus de 1 500 € sur trois ans ! Tout le monde perd plus d’un mois de pension. |
Frapper les retraitées et retraités :
un choix politique
Les millions d’euros pris dans nos poches ne sont pas perdus pour tout le monde :
suppression de l’ISF,
baisse de l’impôt sur les sociétés (jusqu’à 25 % en 2022),
baisse de 1,8 point de la cotisation famille,
baisse annoncée des cotisations patronales maladie de 6 points en 2019,
suppression de « l’exit taxe » (6 milliards d’euros),
etc.
Manifestons massivement le 18 octobre 10h30, place de la comédie |
En manifestant le 18 octobre, exigeons :
La suppression de la hausse de la CSG qui pénalise les retraités et retraitées de 4,5 milliards d’euros et fait baisser le taux de remplacement de 2,5 % en net pour les retraité-e-s depuis cette hausse. Nous demandons l’inscription de la suppression de cette hausse dans le PLFSS 2019.
La revalorisation de toutes les pensions, par la fin du gel des pensions, le rattrapage des pertes subies, le refus du 0,3 % 2019-2020.
L’indexation des pensions sur les salaires et un minimum de pension au SMIC pour une carrière complète.
Le maintien des pensions de réversion, sans conditions de ressources.
La prise en charge de la perte d'autonomie à 100% par la sécu et l’ouverture d'un droit universel dans le cadre du service public.
Exprimez votre colère, fâchez-vous :
Signez la pétition disponible sur internet pour exiger le retrait de l’augmentation de la C.S.G. http://www.retraitesencolere.fr/
Manifestez le 18 octobre pour exiger l’augmentation des pensions. Le futur Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2019 (PLFSS) doit prendre en compte cette exigence.
Et ce n'est pas fini...
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Pierre et Paul.
Cette forteresse fut fondée en 1703 par Pierre le Grand après une victoire sur les Suédois, pour protéger la voie maritime ainsi conquise via la Neva. 200 000 ouvriers y travaillèrent pour terminer sa construction en un an. Cette date marque également la fondation de St Petersbourg, nouvelle capitale de la Russie. Cette citadelle abrita une prison jusqu'à la fin du XX° siècle ainsi qu'un hôtel où l'on battait monnaie.
Au milieu trône une cathédrale affublée du même nom et dans laquelle sont enterrés la plupart des Romanov.
Lorsque nous sommes arrivés, une manifestation avait lieu dans la cour, mais nous n'avons pas vraiment su de quoi elle relevait : beaucoup d'uniformes (probablement des cadets de l'armée) mais aussi de nombreux fauteuils pour handicapés.
Nous sommes alors entrés dans la cathédrale qui nous éblouit par une iconostase (paroi qui sépare les fidèles de l'autel, là où se passent les mystères) de bois sculpté et doré. La plupart des tombeaux sont en marbre, ceux des souverains ayant régné sont décorés de l'aigle bicéphale. Les plafonds et les lustres sont également remarquables. Quant au clocher de 122,5 mètres, qui fut construit en premier, il demeura longtemps la plus haute construction du pays.
Après ces visites, c'est le restaurant U Gorchakova qui nous accueillit dans sa salle rustique.
Et ce n'est pas fini...
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Ouf !
De retour de Grèce ; après le Maroc, le Portugal et la Russie, ce fut une année très culturo-touristique.
Maintenant, il va falloir attendre l'année prochaine et la Roumanie (au moins !)
Et ce n'est pas fini...
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Leningrad 2.
Départ à 9 heures (tout le monde était à l'heure !) en minibus – nous n'étions que quatorze – pour un tour panoramique de la ville qui s'étend sur une multitude d'îles reliées entre elles par 360 ponts environ.
Après avoir emprunté la perspective Nevski (leurs Champs Elysées à eux), avoir fait un tour par la place des arts au milieu de laquelle trône une statue de Pouchkine, nous arrivons à l'église du Sauveur sur le sang versé, fermée à la visite à l'heure où nous y étions, mais dont la situation et le décor extérieur ont suffi à nous remplir les yeux.
De là nous allons jusqu'à la cathédrale St Isaac, immense construction au style beaucoup plus classique ; là encore, pas le temps d'y pénétrer.
Arrêt suivant : la cathédrale St Nicolas, toute bleue et soulignée de blanc ; elle est dédiée aux marins (d'où sa couleur). Nous y sommes entrés et avons pu vérifier qu'aucun siège ne se trouve dans les lieux de culte orthodoxes. L'intérieur est très riche, mais interdiction de photographier. Comme pour la cathédrale de Bordeaux, et pour les mêmes raisons, le clocher est séparé de l'église.
Nous terminons ce tour par la place de la bourse et ses colonnes rostrales, située à l'extrémité de l'île Vassilevski, entourée par deux bras de la Neva.
Nous quittons cette île par un autre pont qui va nous conduire jusqu'à la forteresse Pierre et Paul.
Et ce n'est pas fini...
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Leningrad.
Oui, je sais, ça ne s'appelle plus comme ça ; lors du référendum pour choisir le nom de la ville après la dislocation de l'URSS, l'ancien nom n'a obtenu que 48% des suffrages, mais on n'est pas allé jusqu'à changer les actes de naissance : il reste donc encore de nombreux Russes nés à Leningrad !
C'était notre premier voyage en Russie, et donc tous nos yeux (enfin, deux chacun !) étaient ouverts sur ces nouveaux paysages qui mêlaient, entre l'aéroport et notre hôtel les constructions austères qui dataient de l'ère soviétique, pour ne pas dire stalinienne, et l'envahissement des enseignes mondialisées qui montraient l'appartenance de St Petersbourg à l'Europe libérale. Nous avons tous été frappés par la taille des gouttières non reliées à des canalisations : c'est à cause du gel qui les rendraient inutilisables pendant de longues semaines.
Nous n'avions pas de roubles, et nous avons effectué du change en arrivant à l'aéroport ; grave erreur ! Si comme nous vous êtes directement conduits en ville sans prendre de taxi ou de transport en commun, allez dans une banque : vous toucherez environ 10% de plus.
Après une escale un peu longue à Amsterdam, nous arrivions par un beau soleil à notre destination. Déjà, au cours du transport en car, notre guide francophone Elena nous avait parlé de sa ville natale, du mode de vie.
Elle nous a assistés à l'arrivée et nous a fixé rendez-vous, relativement tôt le lendemain matin pour une visite en car de la ville.
Et ce n'est pas fini...
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