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Le blog de Bernard SARLANDIE

Pensée de Montesquieu.

11 Janvier 2015, 12:14pm

Publié par Bernardoc

         « Si je savais une chose utile à ma nation qui fût ruineuse à une autre, je ne la proposerais pas à mon prince, parce que je suis homme avant d’être Français (ou bien) parce que je suis nécessairement homme, et que je ne suis Français que par hasard. »

         A méditer en ce 11 janvier 2015, ce propos qui date du début du XVIII° siècle.

Et ce n’est pas fini…

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Et maintenant ?

10 Janvier 2015, 11:57am

Publié par Bernardoc

  Les derniers assassins ont été passés par les armes. Apparemment ils l’avaient cherché, comme l’autre sinistre il y a trois ans. Un procès aurait-il servi à quelque chose ? Je n’en suis pas persuadé, car comment arriver à rééduquer des gens si imprégnés d’un ami imaginaire, qui arrive à leur faire faire n’importe quoi, y compris les crimes les plus sanglants ?

         De plus, ils n’auront pas droit aux 70 vierges, car cela n’existe pas. Et ils ne pourront même pas s’en rendre compte puisqu’ils sont morts et  redeviendront poussière. Je ne pense pas qu’à l’instar des pharaons, de Lénine ou d’Ho Chi Minh, ils soient embaumés ; ce qui veut dire que la nature et ses animaux souterrains vont faire leur œuvre et les faire disparaître à jamais, tandis que l’oubli s’installera.

         Les martyrs de Charlie-hebdo, eux, ont laissé des traces. D’ici quelques années je fais le pari qu’un musée leur sera consacré et qu’on y emmènera les enfants des écoles publiques pour leur apprendre à réfléchir sur l’humour et la tolérance, valeurs essentielles pour vivre ensemble en harmonie. 

Tout le contraire de ces chauffeurs de taxi qui pratiquaient la discrimination en refusant de prendre Charb en charge à cause de son talent, ou ces kiosquiers qui refusaient de mettre Charlie-hebdo à disposition du public par peur de son humour iconoclaste.

La République fait front et Houellebecq n’y pourra rien, même s’il continue à écrire que nos valeurs sont au bout du rouleau.

Et ce n’est pas fini…

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Où s'est-on planté ?

9 Janvier 2015, 12:09pm

Publié par Bernardoc

         Après 40 ans passés dans l’éducation nationale, dans six métiers différents, je n’arrive pas à comprendre comment des petits Français, qui ont bénéficié de l’école de la République, ont pu se transformer en monstres barbares et sanguinaires. Ils ont appris à lire sans doute, ils ont appris à discuter, à argumenter, à écouter l’autre, j’espère. Alors pourquoi ?

         Je l’ai sans doute déjà écrit, mais dans mon enfance parisienne, entre Barbès, Château rouge et la Goutte d’or, la population était déjà très mélangée et on se foutait de savoir si notre copain était juif, catho, protestant ou musulman. On s’invitait les uns chez les autres sans que cela pose problème. D’ailleurs, lorsque j’accompagnais mon père pour faire signer la pétition contre la loi Debré et pour la défense de l’école publique laïque, les signatures recueillies émanaient de toutes origines.

         J’espère que tous ces copains de mon âge conservent toujours ces mêmes souvenirs, qu’ils ont élevé leurs enfants dans l’esprit républicain et qu’eux aussi vont manifester pour défendre la République.

         Mais il est bien tard désormais : toute une génération de dessinateurs de talent a été massacrée en même temps. Ils n'avaient pourtant pas fini leur salutaire travail d’éducation populaire qui se bornait seulement ( ?) à tenter d’apporter un éclairage différent sur tout ce que la plupart des autres média tentait de nous faire avaler.

         La France, pays des Lumières, ne laissera pas l’obscurantisme prendre le dessus. Nous sommes debout et nous n’avons pas peur !

Et ce n’est pas fini… 

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Contre la barbarie.

8 Janvier 2015, 08:53am

Publié par Bernardoc

         Une seule réponse :

LIBERTE

EGALITE

FRATERNITE

Vive la République

LAIQUE !

Et ce n’est pas fini…

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Retraites : pas d'austérité.

7 Janvier 2015, 00:48am

Publié par Bernardoc

Mé­mo­ran­dum re­ven­di­ca­tif des re­trai­tés pour 2015.

Madame la députée,

                                   Depuis plu­sieurs an­nées, les 16 mil­lions de re­trai­tés de ce pays, du sec­teur public comme du pri­vé, cons­ta­tent que leur si­tua­tion ne cesse de se dégra­der. Ils sont en co­lère et dé­ter­mi­nés à ne pas lais­ser se pour­sui­vre la dé­gra­da­tion de leur pou­voir d’achat, de leurs droits et ga­ran­ties en ma­tière de re­traite et de pro­tec­tion so­ciale. Ils pré­sen­tent aux élus, au ni­veau na­tio­nal, ré­gio­nal et dépar­te­men­tal, un mé­mo­ran­dum de leurs reven­di­ca­tions.

Nous ne pou­vons ac­cep­ter que 10 % des re­trai­tés vi­vent sous le seuil de pauvre­té, ni que cette si­tua­tion s’ag­grave en­core du fait des po­li­ti­ques d’aus­térité.

Nous ne pou­vons ac­cep­ter que 7 % des re­trai­tés de 60 à 69 ans oc­cu­pent un em­ploi en 2012, chif­fre qui a dou­blé de­puis 2006. La moi­tié d’en­tre eux y sont con­traints par le mon­tant in­suf­fi­sant de leur pen­sion. 

Les re­trai­tés sont des ci­toyens à part en­tière et ont con­tri­bué au dé­ve­lop­pement éco­no­mi­que et so­cial de ce pays. Ils ne de­man­dent pas la cha­ri­té, mais la dignité.

En con­sé­quence, ils re­ven­di­quent :

- retour à la re­va­lo­ri­sa­tion an­nuelle de tou­tes les pensions et retraites au 1er jan­vier et le rat­tra­page des 30 mois sans re­va­lo­ri­sa­tion,

- indexa­tion sur l’évolution des sa­laires,

- retour au droit à la re­traite à 60 ans et à un dé­part an­tici­pé pour les mé­tiers pé­ni­bles ou in­sa­lu­bres,

- mini­mum de re­traite équi­va­lant au SMIC pour tout retrai­té ayant une car­rière com­plète,

- le réta­blis­se­ment de la demi-part fis­cale sup­plé­mentaire pour tous les pa­rents iso­lés ayant éle­vé un enfant et le retour à l’exo­né­ra­tion fis­cale des ma­jo­rations fa­mi­lia­les de pen­sion pour les re­trai­tés ayant eu 3 en­fants, sans attendre une véri­ta­ble ré­forme fis- cale qui ga­ran­tisse l’éga­li­té en­tre les ci­toyens tout en fi­nan­çant les ser­vi­ces pu­blics.

- main­tien et l’amé­lio­ra­tion des pen­sions de ré­version et la sup­pres­sion des con­di­tions de res­sour­ces,

- la prise en charge de la perte d'autonomie par la Sécurité Sociale et donc la suppression de la CASA. Esti­mant in­suf­fi­sante la loi sur l’adap­ta­tion de la so­ciété au vieillis­se­ment, ils re­ven­di­quent une aug­men­tation des moyens per­met­tant l’amé­lio­ra­tion de la prise en charge, que ce soit à do­mi­cile ou en éta­blis­sement.

         Ils sou­hai­tent qu’en 2015 soit por­té un coup d’ar­rêt aux po­li­ti­ques ré­tro­gra­des qui entendent réduire de 50 milliards les prestations sociales. Ils sont dé­ter­mi­nés à mo­bi­li­ser les re­trai­tés pour la dé­fense de leurs pen­sions et de la pro­tec­tion so­ciale col­lec­tive.

Et ce n’est pas fini…

 

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Vous avez dit fraude ?

6 Janvier 2015, 08:23am

Publié par Bernardoc

Rien de moi, mais un condensé de deux articles de planet.fr que j’ai trouvé assez éclairants : CE NE SONT PAS LES MALADES QUI FRAUDENT !

Bercy estime que la fraude à la Sécurité sociale représente la somme de 636 millions d’euros pour l’année 2013. Soit une hausse de 13% par rapport à l’année précédente.

C’est la délégation nationale à la lutte contre la fraude (DNLF)  qui a fait le calcul. Et selon ses conclusions, la fraude aux prestations (famille, maladie, retraites) représente une somme de 327.3 millions d’euros à laquelle s’ajoute la fraude aux cotisations et au travail au noir dont la facture s’élève à quelques 308.8 millions d’euros.  

Cette somme "ne pèse qu’un millième des dépenses d’assurance-Maladie constatée". Les Echos pointent une "poussée" de la fraude dans le domaine des transports sanitaires (ambulances, taxis) dont le taux d’irrégularités a augmenté de 18% en 2013 ainsi que chez les infirmiers libéraux pour lesquels le montant de la fraude a triplé (6.1 millions en 2012 contre 18.3 millions en 2013).

La Cour des Comptes a publié son rapport annuel dans lequel elle évoque l'étude qu'elle a commandée à l'Acoss (Agence centrale des organismes de sécurité sociale). Selon cette étude, en 2012, les fraudes aux cotisations sociales ont représenté entre 20 et 25 milliards d'euros, soit environ 5% des cotisations. Cette somme aurait presque doublé depuis 2004.

Ce sont surtout les secteurs de la construction et du commerce qui sont à l'origine de ce manque à gagner pour l'Etat, puisque qu'ils représentent respectivement 3,8 milliards d'euros et 3,3 milliards d'euros de fraude en 2012. 

La première cause de fraude serait le travail dissimulé. Mais selon la Cour des Comptes, il reste sous-évalué, faute "d'évaluations régulières", et à cause du "renouvellement rapide de ses formes".

Les contrôles déjà effectués ne permettent pas de récupérer de grosses sommes, puisque seulement 1 milliard d'euros a pu être récupéré en 2012. Mais, selon la Cour des Comptes, "certaines cotisations, comme celles des régimes de retraite complémentaire de salariés, ne font toujours l'objet d'aucun contrôle, la lutte contre la fraude aux cotisations dues au régime social des indépendants reste inexistante", bien que la "sous-déclaration" de leurs revenus soit 'importante".

Et ce n’est pas fini…

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L'intégrale du président.

5 Janvier 2015, 18:28pm

Publié par Bernardoc

         Pour ceux qui n’auraient pas pu écouter le président ce matin sur France-inter, voici ce qu’il a dit :

         MEDEF

                            MEDEF

                                               MEDEF

                                                                  MEDEF

                                                                                     MEDEF

                                                                                                       MEDEF

Et ce n’est pas fini…

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Inferno.

4 Janvier 2015, 19:32pm

Publié par Bernardoc

         Auteur : Dan BROWN ; ça ne vous dit rien ? Da Vinci code ? Ce dernier titre était son premier succès. Je ne l’ai pas lu, ni même les suivants ; pour moi c’était donc la découverte d’un auteur, et je dois dire qu’il est très efficace pour nous tenir en haleine tout au long des 476 pages de l’ouvrage. Malgré le beau soleil qui régnait sur le Var, j’ai passé deux jours enfermé tant il m’était impossible de décrocher de ma lecture et des nombreux rebondissements qui parsèment les 24 heures que durent l’aventure du héros Robert LANGDON. Nous étions loin cependant des critères de la tragédie classique (« Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli », Nicolas BOILEAU), car si la plus grosse partie se déroule à Florence, le roman se termine à Istanbul après un passage par Venise.

         En plus, le père noël m’avait offert l’édition illustrée, ce qui permettait de visualiser les lieux des tribulations des protagonistes. Je ne connais pas encore Florence, mais j’ai l’impression qu’il sera possible de faire une visite de cette ville sur les traces de Robert. En revanche, les lieux et les images de Venise et Istanbul étaient très parlants pour moi et ravivaient de nombreux souvenirs.

         Je ne suis pas sûr d’avoir tout compris : je m’interroge notamment sur la mention d’une relation homosexuelle masculine qui m’est apparue plaquée et pas forcément reliée avec la fin de l’histoire. J’ai peut-être lu un morceau dans un demi-sommeil - non, je n’ai pas dit entre deux vins ! – et ma compréhension était émoussée…il faudra que j’y revienne.

         Un regret : ne pas avoir lu le livre en V. O., mais la traduction m’a paru tout à fait correcte.

         Ah, j’allais oublier : pourquoi Inferno ? C’est un des livres de La divine comédie de Dante, le personnage principal de ce polar.

Et ce n’est pas fini…    

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Instructif.

3 Janvier 2015, 19:34pm

Publié par Bernardoc

         J’ai appris deux choses au cours de cette semaine :

-      Si une clinique (certaines préfèrent se nommer « hôpital privé ») souhaite s’adjoindre les services d’un médecin spécialiste, on lui demande, pour satisfaire les actionnaires, du moins je le suppose, un droit d’entrée de plusieurs dizaines, voire centaines de milliers d’euros. Etonnez-vous après cela que ces toubibs pratiquent allègrement les dépassements d’honoraires : ils ont un emprunt à rembourser !

-      Sur le chemin du retour, arrêt au relais des Corbières (je crois), sur l’autoroute entre Narbonne et Toulouse. Prix affiché d’un œuf dur : 1 €. Mettez-le dans une coupelle, cela devient une petite entrée et le prix passe à 4,90 €. Le convive qui faisait la queue devant moi a essayé, très poliment, d’expliquer à la caissière que ça ne tenait pas debout, elle n’a rien voulu entendre. Il a donc laissé le tout sur le comptoir de caisse. Si vous passez par-là, faites le test et dites-moi s’ils sont devenus moins cons.

J’ai aussi découvert Dan BROWN et son roman Inferno, Mais ça je vous en parlerai plus tard.

Et ce n’est pas fini…  

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2015.

1 Janvier 2015, 00:24am

Publié par Bernardoc

BONA ANNADA A TOTEIS !

Et ce n'est pas fini...

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