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Le blog de Bernard SARLANDIE

A Carignan demain.

20 Avril 2013, 00:40am

Publié par Bernardoc

  Une fois de plus, la générosité de Choeurs et musique.

Photo0026

Et ce n'est pas fini...

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Pour ceux qui ne l'auraient pas entendu...

19 Avril 2013, 11:23am

Publié par Bernardoc

         Il y a un peu plus d'un an, le 6 avril 2012, je faisais partager la chronique de François MOREL, hommages croisés à Victor HUGO et Jean-Luc MELENCHON.       Aujourd'hui, moi qui ne suis pas descendu dans la rue pour soutenir le mariage pour tous, je me décide à contribuer à ce soutien en mettant à la disposition de chacun la chronique de ce matin sur France Inter.

 

http://www.franceinter.fr/emission-le-billet-de-francois-morel-complique-pas

 

Et ce n'est pas fini...

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AC.tonne 3ème.

18 Avril 2013, 08:18am

Publié par Bernardoc

         Ayant dernièrement croisé Jacques, l’animateur, je lui parlai du 65ème congrès de l’IFEF (Internacia Fervojista Esperanto Federacio). Il en profita donc pour m’inviter une fois de plus à l’émission qu’il anime depuis 14 ans tous les mercredi après-midi. J’étais moins stressé que la première fois, car je connaissais maintenant le fil conducteur de l’émission.

         Toujours les trois volets au cours de la 1ère heure :

-      L’actualité politique et sociale décapée par les invités (le second était Stéphane MAROLLEAU, directeur du centre social du Grand Parc).

-      Chômage, emploi, précarité, inégalité.

-      Résistances altermondialistes.

Nous intervenions à tour de rôle, avec Carl d’AC ! Gironde et Christopher qui allait être mon interrogateur.

Ensuite venait une demi-heure de magazine au cours duquel j’eus le loisir de présenter non seulement le congrès, mais aussi la langue qui allait permettre à ces 220 personnes, venant de 17 pays différents, de se comprendre et communiquer sans interprète.

Je profitai également du « spécial copinage culturel » pour annoncer le concert de dimanche prochain à Carignan de Bordeaux, au profit du Foyer occupationnel Jean RIVIERE.

Cette émission est téléchargeable avec le lien :

Actonne.2013-04-17-17h00.mp3

Et ce n’est pas fini…

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Rennes-le-Château.

17 Avril 2013, 07:47am

Publié par Bernardoc

         Deuxième destination après Carcassonne ; je n’avais jamais entendu parler de ce visage, sinon depuis qu’on avait parlé de ce voyage. Situé sur un promontoire dans la haute vallée de l’Aude, nous n’avons atteint ce charmant (et touristique) village au bout d’une bonne heure de trajet en car depuis la cité, le temps pour le soleil de se lever.

         Première surprise en arrivant, la grande plaque au bord de la route indiquant que « Les fouilles sont interdites sur le territoire de la commune de Rennes le château » depuis 1965. Il devait donc bien y avoir une raison. Après avoir déambulé dans LA rue du village, nous allions avoir une première explication par Guy, gendarme à la retraite, pendant l’apéro.

         Rennes-le-Château est donc devenu célèbre suite à la réussite indécente de l’abbé Bérenger SAUNIERE, bel homme à la conduite catholique que nous ne questionnerons pas, et qui a fait transformer son église et construire un superbe presbytère. Les moyens d’un curé de campagne de base, comme le denier du culte, ne permettaient sûrement pas de tels travaux dispendieux. D’où le mystère qui entoure le village avec des rumeurs de trésor caché que l’abbé aurait découvert.

Sa servante ( ?) Marie DENARNAUD aurait été mise au courant et elle avait promis de révéler le secret au couple à qui elle avait vendu en viager la maison dont elle avait héritée de l’abbé. Hélas, un infarctus l’emporta de façon impromptue sans qu’elle ait pu parler ! Le mystère demeure donc : or des Wisigoths ? Trésor cathare ? L’Arche d’Alliance ? Acte de mariage de Jésus avec Marie-Madeleine ? Conteurs, amateurs de story-telling, à vos plumes ! Il y a matière.

Des images de cette journée sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/RennesLeChateau?authuser=0&authkey=Gv1sRgCIrE17LZypHg3QE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Ciutat de Carcassona.

16 Avril 2013, 07:38am

Publié par Bernardoc

         Nous étions les derniers en ce samedi matin à rejoindre notre point de rendez-vous à Bouliac pour monter dans le car qui allait nous promener pendant deux jours. Après un arrêt pique-nique à Port Lauragais, nous poursuivons jusqu’à notre hôtel, juste en face de la citadelle, prenons possession de nos chambres et gravissons à pied le chemin qui monte jusqu’au château comtal où nous attendait Jean-Louis GASC, un guide conférencier qui nous a fait revivre les siècles d’histoire qui avaient jalonné la cité. En fait j’étais persuadé que ce lieu était le bâtiment original, alors qu’il n’en était rien. La cité avait commencé à être restaurée par Viollet-le-Duc au XIX° siècle pour s’achever en 1911. Et c’est en 1997 qu’elle est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco.

         Le guide conférencier savait mêler anecdotes et interpellations, récitant des fragments de poèmes en occitan ou sortant une tablette numérique pour illustrer ses explications. Nombre de membres de notre groupe s’exclamaient : « Ah ! Si nous avions eu de tels profs d’histoire ! » Il nous en a tellement dit en 1h30 que ma petite mémoire vive est loin d’avoir retenu toutes les précisions qu’il nous a assénées. Il nous a parlé des Cathares juste ce qu’il faut pour accompagner la visite, car le soir nous devions avoir une autre conférence sur le même thème.

         Le soleil était avec nous, et j’ai amèrement regretté de ne pas avoir pris de couvre-chef.

         A travers la cité, après un coup d’œil à la cathédrale St Nazaire où nous arrivions à la fin d’un concert de chœur d’hommes, nous sommes redescendus en ville, passant par notre hôtel pour nous rendre jusqu’au musée Joe BOUSQUET, situé dans sa maison. Nous commençons par une exposition de Cécile REIMS, une graveuse ( ?), avant de nous faire expliquer la place qu’avait occupée Bousquet dans le mouvement surréaliste. Debout depuis tôt le matin la plupart des visiteurs semblaient contents que la visite se limite à une heure.

         Quelques minutes dans la chambre avant de rejoindre le restaurant panoramique pour le dîner et la conférence ; mais ce sera pour une autre fois.

         Quelques photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/Carcassonne?authuser=0&authkey=Gv1sRgCN_Hzpq_j63eFw&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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les enfants des justes.

15 Avril 2013, 09:08am

Publié par Bernardoc

         C’est le titre du dernier livre de Christian SIGNOL, publié en octobre 2012, et c’est le premier que je lis. Situé pendant la guerre, autour de la ligne de démarcation en Dordogne, il s’agit d’un roman populaire, décrivant la vie de gens pauvres, simples et généreux qui vont se trouver embarquer quasi malgré eux dans la Résistance.

         Cela commence par l’accompagnement de clandestin lors du passage de personnes en danger qui veulent rejoindre la zone libre, puis l’accueil d’une petite fille juive, qui partira, sera remplacé par un garçon orphelin, qui sera rejoint par la première. Nous découvrons comment ce couple sans enfant, Virgile et Victoria, va apprivoiser puis aimer ces enfants qui vont devenir les leurs.

         Très intéressant de voir l’évolution des mentalités au cours de ces quelques mois d’une des périodes les plus sombres de notre histoire, avec la suspicion qui s’instaure entre les membres des communautés villageoises, jusqu’à ce que, lors d’une rafle, chacun s’étonne avec plaisir de voir que la majorité des villageois périgourdins sont engagés dans la lutte pour la Libération.

         Dans son avant-propos, l’auteur cite le président de la République qui, à propos de l’arrestation, l’internement et la déportation des juifs parlait de « crime commis contre la France par la France » pour le contester en écrivant « Ma France à moi n’est coupable de rien. », rappelant ainsi la chanson de Ferrat : « Celle qui chante en moi la belle la rebelle ». Et effectivement Signol nous montre sa France à lui, ou plutôt celle de ses parents, car comme moi lui n’a pas vécu cette guerre.

         L’épilogue voit revenir Victoria des camps d’extermination ; elle montre son numéro tatoué sur son bras et n’a que deux phrases pour décrire ce qu’elle vient de vivre : « J’ai bien pâti, tu sais. » et « J’en ai eu, de la misère. », ce qui suffit à résumer le caractère de cette femme.

         Un roman qui vous prend aux tripes et pourra même vous arracher quelques larmes.

Et ce n’est pas fini…

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Week-end.

14 Avril 2013, 23:11pm

Publié par Bernardoc

  Carcassonne, Rennes-le-Château, et un roman de Signol dans le car du retour. Je vous en parlerai dans les jours à venir.

Et ce n'est pas fini...

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Humour noir.

13 Avril 2013, 06:51am

Publié par Bernardoc

         Séance de lecture sur ce thème hier soir à la bibliothèque multimédia du Haillan devant un public nombreux pour ce genre d’évènement. Comme d’habitude, c’est Olivier DESMETTRE, représentant de Lettres du monde qui nous a présenté les recueils d’où les nouvelles étaient tirées, en insistant pour deux d’entre eux sur le fait qu’ils sortaient de maisons d’édition bordelaises. Il nous a fait également  la surprise et le plaisir de lire trois micro-nouvelles d’un livre qui n’était pas au programme. Et comme d’habitude, c’est Alexandre CARDIN qui nous a enchantés. Des innovations cette saison : il n’est pas resté assis à sa table pour les lectures, puisqu’il a commencé debout, puis derrière le public, assis à sa table pour les deux lectures suivantes, et debout à côté pour la dernière.

         Au programme donc hier soir : deux auteurs français, un Italien, un Argentin et un Espagnol. Des styles différents donc mais qui nous ont fait rêver grâce au talent du liseur. Si la lecture à haute voix n’est pas quelque chose de naturel à priori, c’est cependant le meilleur moyen de faire partager des textes qui nous ont plu, et je dois dire que je ne m’en prive pas moi non plus lorsque j’en ai l’occasion. Lorsque j’enseignais à BoraBora, et que j’étais le seul à posséder le livre que je voulais faire découvrir aux élèves, il fallait les captiver grâce à la lecture du maître, et je dois dire que je ne m’en sortais pas trop mal, et, ne soyons pas modeste, je crois que ça n’a pas changé.

         Quelques photos de la soirée sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/HumourNoir1?authuser=0&authkey=Gv1sRgCOf9g4vBpPO2aw&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Transformer le travail.

12 Avril 2013, 08:11am

Publié par Bernardoc

         C’est une ambition revendicative de la CGT, qui signifie, je vous le rappelle : Confédération Générale du Travail (et non pas des travailleurs).

         Une journée d’étude, programmée par le comité régional, animée par Alain ALPHON-LAYRE, membre de la commission exécutive confédérale et rythmée par des interventions de François DANIELLOU, ergonome s’est déroulée hier à la MPS d’Artigues.

         Peu de monde pour une réunion régionale, mais une population suffisamment variée, mêlant public et privé, avec une forte représentation de la santé, peut-être plus sensibilisée au problème.

         La journée s’ouvrit par la projection d’un court reportage documentaire de Marcel TRILLAT, qui permit de lancer le débat en mettant en valeur différents aspects du travail :

-      Le travail a d’abord une dimension anthropologique ;

-      Le travail est à la source de création de toutes les valeurs ;

-      Le travail est créateur de lien social ;

-      Le travail est un facteur essentiel de construction de soi ;

-      L’empêchement du « travail bien fait » est pathogène.

Pour éviter cette pathologie, la CGT propose d’agir sur le travail en :

·        Changeant les relations sociales ;

·        Transformant le contenu du travail ;

·        Agissant sur l’environnement physique ;

·        Modifiant l’organisation du travail ;

·        Ouvrant des possibilités d’évolution ;

·        Conciliant vie personnelle et vie professionnelle.

Un chantier loin d’être achevé, donc.

Et ce n’est pas fini…

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Madame la Députée...

11 Avril 2013, 08:10am

Publié par Bernardoc

 Nous lui avions écrit la lettre ci-dessous :

 

Les élus du groupe Front de Gauche du Haillan

 

à

 

Madame la Députée,

VI° circonspcrition de Gironde

 

Madame la Députée,  

                     L’Assemblée nationale et le Sénat vont être saisis pour transposer dans la loi l’ANI sur « la compétitivité des entreprises et la sécurisation de l’emploi », signé le 11 janvier 2013 par le MEDEF, la CFDT, la CFTC et la CGC.

Cet accord est présenté par les signataires comme un accord « équilibré », « gagnant-gagnant » pour les salariés et le patronat.

Nous considérons que c’est un accord qui va d’abord renforcer les droits du patronat, porter des mauvais coups au droit du travail et restreindre les droits collectifs et individuels des salariés. Ce qui est présenté comme de nouveaux droits est en réalité un trompe l’œil tellement ces mesures sont assorties de nombreuses dérogations et de dispositions qui en réduisent considérablement la portée. Le principe de faveur et la hiérarchie des normes, déjà malmenés par les lois Fillon de 2004 et de 2008, sont mis à mal.

La notion de « difficultés économiques conjoncturelles » dans l’entreprise va autoriser tous les chantages et permettre aux employeurs d’imposer des réductions de salaire et/ou des augmentations du temps de travail.

Le texte de l’accord libère le patronat de nombre d’obligations légales actuelles, notamment en cas de plans sociaux. En cas d’accord signé dans l’entreprise, les salariés qui refuseront un reclassement (pour lequel aucune limite géographique n’est fixée) seront licenciés pour « motif personnel », exonérant l’entreprise de négocier un plan social.

Le raccourcissement des délais en matière de recours aux prud’hommes et les limitations par avance des indemnités forfaitaires, les restrictions en matière d’expertise… sont autant de cadeaux faits aux desiderata du patronat.

En contrepartie d’une taxation des contrats précaires (estimée à 110 millions d’euros), limitée et avec de multiples dérogations, le patronat a obtenu une exonération pour l’embauche de jeunes en CDI estimée à 150 millions d’euros… Au bout du compte, c’est 40 millions de plus dans les poches du patronat !

Plus de 80 % des salariés à temps partiel sont des femmes. C’est un des facteurs structurants des inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes. Les mesures prévues par l’Accord ne règlent rien : certes, il est prévu que le temps partiel soit de 24h minimum par semaine, mais les possibilités de déroger à cette durée sont multiples. De plus, les règles permettant de moduler le temps de travail sont renforcées. L’accord ajoute une mesure, rejetée jusqu’à présent par les juges ou l’inspection du travail, dite des avenants temporaires ou compléments d’heures : les employeurs pourront aisément faire pression pour que les salariés acceptent des avenants augmentant temporairement leur temps de travail. L’objectif de l’employeur est de se dégager des limites fixées par la loi sur les heures complémentaires et leur paiement, et d’accroître la flexibilité du temps partiel.

Par ce courrier, nous vous demandons de ne pas transposer dans la loi cet accord néfaste. Il s’inscrit dans la logique des politiques appliquées partout en Europe : chantage à l’emploi et baisse des salaires, démantèlement des droits sociaux et du droit du travail… Ces politiques d’austérité provoquent partout de la récession économique, du chômage, des inégalités et de la pauvreté.

De plus, cet accord n’est pas représentatif d’une majorité de salariés alors même que l’exigence de démocratie est chaque jour plus forte dans notre pays comme ailleurs.

Le véritable courage politique serait de changer radicalement de logique. Il faut reprendre le chemin de la réduction du temps de travail avec embauches correspondantes, restaurer le partage de la valeur ajoutée entre salaires et profits, et instaurer un nouveau statut du salarié garantissant la continuité des droits sociaux pour l'ensemble des salariés des PME comme des grands groupes. Ce nouveau statut du salarié doit imposer au patronat, comme entité collective, le maintien du salaire entre deux emplois, une obligation de résultat des reclassements, dans l'entreprise, le groupe ou le bassin d'emploi, avec un financement par un fond patronal mutualisé.

Enfin, cet accord est illégitime. Il a été signé par trois confédérations syndicales représentant une minorité de salariés, alors même que les règles de représentativité syndicale sont sur le point de changer. Les parlementaires de droite se disent prêts à voter telles quelles les dispositions qu’il contient, Laurence Parisot, présidente du MEDEF, exige que vous transcriviez cet accord dans la loi sans en changer une virgule, mais ni le Président de la République, ni la majorité de l’Assemblée nationale n’ont été élus pour faire reculer les droits des salariés. Transposer ces reculs sociaux dans la loi représenterait donc un grave déni démocratique.

« Acceptez-vous d’obéir aux injonctions du MEDEF plutôt que de défendre la volonté du peuple que vous représentez ? Pour notre part, nous n’acceptons rien de tout cela. Nous vous demandons d’en faire autant».

 

Pour toutes ces raisons, nous vous demandons de ne pas cautionner cette grave régression sociale.

 

Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer, Madame la députée, l’expression de nos salutations les plus cordiales.

                                                                                                      Le Haillan, le 28 février 2013,

 Gauche Anticapitaliste : Philippe ROUZE :

 Parti Communiste Français : Jean-Claude CONTE :

                                               Erika VASQUEZ :

 Parti de Gauche : Bernard P. SARLANDIE

 Pas de réponse : où irait-on si les élus du peuple répondaient aux questions de leurs électeurs ? Un morceau de papier dans l'urne tous les cinq ans, cela suffit largement !

 Donc, nous nous sommes précipités lors du vote de la loi pour connaître la position de notre députée ; eh bien elle devait avoir piscine car elle n'apparaît ni dans les "oui", ni dans les "non", ni dans les "abstentions".

Et ce n'est pas fini...

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