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Le blog de Bernard SARLANDIE

Et si on voyageait ?...

8 Octobre 2012, 00:28am

Publié par Bernardoc

         Beau titre, et qui ne peut que m’attirer, puisqu’il s’agit d’un échange vrai et concret : la dentelle, comme la musique ou l’esperanto, sont des langages universels. Ce ne sont donc pas moins d’une douzaine de pays, issus de quatre continents (manquait l’Océanie) qui avaient répondu à l’appel des Fuseaux d’Aliénor pour illustrer cet art et le décliner sous les différents aspects qu’il revêt dans leurs pays respectifs. C’est avec plaisir que nous avons retrouvé les brodeuses de Kalambaka qui nous avaient accueillis le mois dernier. Des pays ou des peuples qui n’avaient pu se déplacer figuraient quand même, par l’exposition d’ouvrages traditionnels : c’était le cas de l’Ouzbékistan et du peuple Hmong. D’ailleurs, les élus ne s’y étaient pas trompés, puisque, à part le maire, ils n’étaient pas moins de quatre à être présents lors du vernissage.

         Ce qui rendait cette magnifique exposition encore plus vivante, c’était le nombre d’artistes en train d’exécuter un ouvrage sous les yeux des visiteurs, qui ont été plus de cent cinquante rien que le premier jour. Béatrice, la Présidente de l’association ainsi que Corinne, la vice-présidente, étaient venues m’en parler il y a un an, mais elles travaillaient sur le projet depuis un an déjà. Je n’avais pu que les encourager et j’ai regretté d’être obligé d’annuler une deuxième réunion que j’avais provoquée, le service « vie locale » ayant programmé postérieurement une autre réunion à la même heure.

         A l’entrée de la salle du Forum se trouvait également tout ce qui était nécessaire à la réalisation de ces véritables tableaux de fil ; il y avait même un artisan qui tournait en direct des fuseaux, outils indispensables pour créer ces broderies.

         La Présidente, la première adjointe et le maire y allèrent chacun de leur bref discours de remerciements et de félicitations ; puis la Présidente nous invita à nous diriger vers le pot de l’amitié, dont vous ne verrez pas de photos ; mais les autres sont sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20121006Dentellieres?authuser=0&authkey=Gv1sRgCPri5ufB3MCk3QE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Visita del Bordeù gascon.

7 Octobre 2012, 07:50am

Publié par Bernardoc

         Dans le cadre du festival occitan qui se déroule sur la CUB pendant une quinzaine de jours, de nombreuses conférences, expositions, baletis,…étaient proposés. Ainsi, hier après-midi, une visite du Bordeaux gascon devait partir à 14 heures de la place Fernand Lafargue.

         Déjà, quelle surprise en arrivant sur la place de voir les nombreux stands occitans et un chanteur faisant chanter les spectateurs, avant de laisser place aux danseurs, d’abord « folkloriques » puis ordinaires.

         Nous partons donc à l’heure dite, une quarantaine de personnes – il n’en aurait pas fallu plus – sous la houlette de Julien PEARSON dont l’érudition aura emballé tout le monde.

         Première halte : le coin de la place, qui s’appelait jadis la plaça del vielh mercat, et qui fut le témoin de sanglantes bagarres entre familles pro-françaises ou pro-anglaises. Nous remontons ensuite la rue St James, ainsi dénommée parce qu’elle était une partie de la route de St Jacques de Compostelle. Petit arrêt devant la grosse cloche, dont les deux tours sont les seules qui restent des six qui existaient à l’origine, avec d’un côté l’église St Eloi (à la sinistre renommée de nos jours) et le cimetière aujourd’hui disparu, et de l’autre les bâtiments où siégeaient les édiles municipaux (les jurats). Nous longeons la rue Teulère (celle des couvreurs) avant de tourner à droite dans la rue Bouquière (des bouchers) et de rejoindre le cours Victor Hugo, qui s’est d’abord appelé la rue del  fossats (des fossés). Nous descendons ce dernier jusqu’à la rue des Menuts (les frères mineurs, qui occupaient un couvent dans lequel j’ai terminé ma carrière d’enseignant lorsque ce lieu était occupé par le lycée professionnel. Un peu plus loin se trouve la rue Saumenude (couvent des sœurs). A cette époque, il y avait une quarantaine d’édifices religieux pour 40 000 habitants ! Mais nous laisserons la rue des Menuts pour emprunter la rue des Faures (les forgerons) jusqu’à la rue Gensan qui nous ramènera sur le cours. Nous évitons ainsi la rue Maubec (mauvaise langue). Nous suivrons la rue de la Rousselle (spécialisée un temps dans la vente de poissons marins), remonterons la rue du soleil (déformation de Soler, du nom d’une famille qui y habitait) et dans laquelle se trouve sans doute la plus vieille maison de Bordeaux. A droite, la rue du Puits des Cazeaux (les jardins) nous conduira, après la place Colon (autre nom de famille) jusqu’à la rue de la porte St Jean (dont il ne reste rien), d’où nous remonterons le cours d’Alsace-Lorraine, qui bien entendu ne s’appelle ainsi que depuis 1919. Une petite halte devant l’impasse poitevine (qui recouvre le Peugue) avant de retrouver notre point de départ.

         Pas de photos au cours de la promenade, mais la place et les animations sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/BordeauxGascon?authuser=0&authkey=Gv1sRgCLTfhKLxkeK3Yg&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Rentrée littéraire à la bibliothèque du Haillan.

6 Octobre 2012, 11:15am

Publié par Bernardoc

         Une bonne affluence hier soir, pour cette première rencontre de l’année avec Alicia GIMENEZ BARTLETT qui venait, pour la première fois depuis quatre ans nous présenter sa ville, Barcelone, siège de la plupart de ses romans, notamment les polars. En effet, cette année, le festival Lettres du monde avait décidé de rendre Hommage à la Catalogne. Après notre ville, elle participera sur des thèmes voisins à des rencontres à La Bastide puis à Gradignan.

 

         Animée par Christophe DUPUIS, un libraire qui connaît son métier et qui nous l’a prouvé tout au long de la soirée, cette rencontre m’a permis de découvrir une auteure dont, je dois l’avouer, je n’avais jamais entendu parler. Elle aussi a remarqué la qualité de son interlocuteur, car, vu les détails qu’il citait pour amener ses questions, elle pouvait bien se rendre compte qu’il avait tout lu, et pas seulement la 4ème de couverture.

         Je m’apprête donc à lire deux des romans qui étaient en vente à la fin de la soirée : Un bateau plein de riz et Un vide à la place du cœur. D’après ce que j’ai entendu, la noirceur des descriptions, non exagérées, est compensée par un humour présent tout au long des romans, qui mettent en scène tous les deux l’inspectrice Petra DELIGADO et son adjoint Fermin GARZON…Mais je vous raconterai cela plus tard.

         Comme on sait recevoir au Haillan, et notamment à la bibliothèque multimédia, un apéro nous attendait pour clôturer la rencontre.

         Quelques photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20121006Alicia?authuser=0&authkey=Gv1sRgCK7h-LSMtL_aDQ&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Sur le chemin de Kalambaka.

5 Octobre 2012, 08:36am

Publié par Bernardoc

         Il avait été décidé de profiter de cette première journée pour visiter le mont Pélion, lieu de villégiature préservé, situé au sud-ouest du port de Vólos (celui auquel nous avions accosté lors de notre croisière, pour notre première visite aux Météores).

         Partis d’Athènes, nous prenons l’autoroute en direction du nord, nous passons à côté de Thèbes pour rejoindre la côte que nous allons longer jusqu’à Vólos en passant par Lamia. En chemin nous apercevons au loin sur la gauche le mont Parnasse, avant de traverser le défilé des Thermopyles (qui n’en est plus un). C’est au cours de cette portion du voyage que nous avons pu nous rendre compte de la grande culture d’Andreas, notre guide, qui nous a replongés dans la mythologie avec le récit de Jason, parti de cette région à la recherche de la toison d’or.

         De Vólos, une pittoresque route en lacets nous conduisit jusqu’aux villages de Makrinista et Portaria où nous déjeunerons. Comme partout en Grèce, nous aurons l’occasion de le vérifier tout au long de notre voyage, des fontaines jalonnent le bord des routes, et, beaucoup plus nombreux, des mini sanctuaires entretenus par les riverains, édifiés à l’endroit où quelqu’un a trouvé la mort.

         Autre découverte : les terrasses ombragées par des treilles ainsi que le nombre d’herboristeries, mais ceci surtout sur ce mont.

         De ces villages typiquement alpins, entourés d’une grande variété d’arbres fruitiers, la vue était magnifique sur le golfe de Vólos. Dommage que le temps était brumeux.

         C’est à travers la plaine de Thessalie et ses champs de coton qui commençaient à fleurir au pied de carrières de marbre que nous nous dirigeons vers Kalambaka, en traversant Larissa, plus proche ville où habitent des espérantistes, inexistant dans notre ville jumelle.

         Quelques photos de ce premier jour en Grèce en suivant le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/ArriveeAKalampaka?authuser=0&authkey=Gv1sRgCO_G4NGS09_zHg&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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La reculade.

4 Octobre 2012, 21:55pm

Publié par Bernardoc

         Ça n’aura pas mis longtemps ! Lors de la première présidence socialiste, il avait fallu attendre deux ans avant que le gouvernement ne fasse les yeux doux aux patrons. Aujourd’hui, alors que le gouvernement Ayrault envisageait d’instaurer une mesure « socialiste » de répartition des richesses, quelques patrons ont râlé ; et ils ont bien fait puisque le gouvernement les a entendus et a décidé de répartir les rentrées fiscales sur un plus grand nombre de personnes via la CSG, qui bien entendu n’a rien à voir avec la TVA dite « sociale », sinon un résultat similaire pour notre pouvoir d’achat. Sûrement, notre naïf gouvernement espère ainsi convaincre les patrons de voter pour lui en 2017. Personnellement, j’en doute (ça n’avait pas marché en 1986). Mais en se mettant à dos les franges les plus modestes de la population, il ne peut espérer un soutien quelconque de leur part, le jour où la droite ne se contentera plus de résister mais passera à l’offensive.

         Denis KESSLER, ancien mao de la gauche prolétarienne devenu un temps n°2 du Medef, avait déclaré il y a quelques années : la lutte des classes existe toujours, mais moi j’ai changé de camp. Et cette guerre ils sont en train de la gagner, encouragés par le PS au pouvoir qui ne fait qu’appliquer les recettes de son réservoir de pensées (think tank dans la langue de Cameron) qui lui avait bien recommandé de ne pas se soucier de la classe ouvrière : pas d’augmentation significative du Smic, refus d’envisager une loi contre les licenciements boursiers,…

         A côté de cela les média se répandent avec complaisance sur le bonheur fiscal à émigrer, sur les champions qui se disent français mais refusent de participer à la solidarité nationale, la volonté des patrons de se faire appeler « entrepreneurs », voire « créateurs de richesse » (en fait il s’agit surtout de la leur).   

         Nos parents ou grands-parents qui avaient vécu 1936, puis construit un environnement social progressiste et protecteur au sortir de la Résistance, doivent se retourner dans leurs tombes en voyant la façon dont tout ce qu’ils nous avaient légué est détruit, non pas dans l’indifférence générale, mais sous les yeux d’un peuple tétanisé et impuissant devant la trahison des représentants qu’ils ont contribué à élire, dans l’espoir que « Le changement [ce serait] maintenant. »

Et ce n’est pas fini… 

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"Quoi de neuf ? Molière !"

3 Octobre 2012, 00:52am

Publié par Bernardoc

         C’est du Guitry, bien sûr, mais hier soir, au Pin Galant, c’était du Morel. La salle était comble, peuplée de jeunes de 8 à 88 ans. Il y avait des ados, qui étaient venus conseillés pars leurs profs, des grands parents qui accompagnaient leurs petits-enfants, et des couples de tous âges attirés à la fois par notre grand classique et par l’interprète du Bourgeois gentilhomme, car c’est de cette pièce qu’il s’agissait.

         Sans attendre que la salle soit éteinte, des acteurs (ils étaient 21) commencent à occuper la scène, déclenchant déjà les premiers rires. Puis arrive l’orchestre (un clavecin, deux violons, une basse de gambe et une mandoline), car, ne l’oublions pas, il s’agit d’une comédie ballet. Les costumes ressemblent à ceux de l’époque, mais pas les intermèdes dansés, résolument modernes, où se mêlent hip-hop et capoeira. Un des premiers se termine par une véritable représentation picturale en fond de scène qui a déclenché les applaudissements.

         François MOREL habite Monsieur JOURDAIN, et il n’hésite pas à en faire des tonnes, frisant quelquefois le grand guignol, pour mettre le public dans sa poche, et il y arrive très bien. Mais il n’est pas le seul : la bagarre entre le maître de philosophie et ceux de musique, danse et armes, bien que cachée, est absolument remarquable et entraîne aussi force éclats de rire.

         Nicole, la servante, habillée en Bécassine, s’en donne également à cœur joie en découvrant le ridicule habit de « gentilhomme » de son maître. C’est elle qui est la plus extravagante dans ses réactions, mais après-tout, c’est bien là le rôle de la servante.

         Après l’entracte, car je ne vais pas vous faire l’injure de raconter la pièce, c’est le fameux épisode du grand Turc, et là aussi c’est un ballet très moderne qui entoure un Monsieur JOURDAIN en tenue d’Adam, avant qu’il ne soit habillé en Mamamouchi. Et la fin est complètement délirante, avec notre héros en lévitation qui se met à flotter au-dessus des nuages en pleine béatitude.

         Un excellent spectacle pour une excellente soirée, mais hélas, à plus de 40 € la place, on ne peut pas parler de culture populaire, et c’est bien dommage.

Et ce n’est pas fini…

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Dernières nouvelles du CoREM.

2 Octobre 2012, 07:37am

Publié par Bernardoc

         Nous venons de recevoir « le bilan annuel et personnalisé », ainsi que Dialogue, la quinzième lettre des « adhérents », j’aurais plutôt tendance à penser « clients », mais là n’est pas mon propos. Et que nous apprennent ces documents ?

         Tout d’abord, ce que je regarde en premier : quelle sera ma rente l’an prochain : déception !  Aucune augmentation ! Je vérifie alors depuis 2010, et je constate qu’en quatre ans j’aurai bénéficié d’une augmentation de 0,42%. J’ose espérer que les cotisations des jeunes n’auront pas augmenté plus que cela, sinon cela confirmerait l’arnaque et il faudrait voir les salaires des dirigeants et les jetons de présence des administrateurs qui eux sont sans doute loin d’avoir stagné, mais ce ne sont pas des choses auxquelles nous avons accès. En effet il n’y a que 90 délégués convoqués à l’assemblée générale annuelle et qui sont censés nous y représenter. Le hic, c’est que, alors que je participe régulièrement aux assemblées départementales MGEN, que j’ai participé à plusieurs AG nationales de ma mutuelle, je n’ai jamais vu à l’ordre du jour de celles-ci un point concernant le CoREM. Alors comment nos délégués prennent-ils leurs décisions ? Cela demeure pour moi un mystère.

         Bien sûr, il y a des assemblées régionales, qui rassemblent parfois jusqu’à deux douzaines de participants (pour 5 départements !), mais la parole, si elle n’y est pas muselée, ne sort pas de l’enceinte de la salle, et les intervenants prennent très mal les remarques des adhérents, qui sont captifs ; je viens de le découvrir même si ce n’est pas nouveau : « L’adhérent ne peut pas mettre fin à son adhésion… ». Curieuse conception que je ne partage pas.

         Enfin, last but not the least : le CoREM est largement en avance concernant les retraites, puisqu’il propose de cotiser jusqu’à…74 ans ! Belle anticipation, non ? Espérons qu’il ne donnera pas des idées à ce gouvernement !

Et ce n’est pas fini…

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Saison culturelle 2012-13.

1 Octobre 2012, 09:08am

Publié par Bernardoc

         Bon nombre de Haillanais, élus, dirigeants associatifs, citoyens associés, employés,…avaient répondu « Présent ! » à l’invitation de la municipalité pour la présentation de cette nouvelle saison culturelle. Il faisait beau et les gens ne semblaient pas pressés de s’engouffrer dans la salle de spectacles.

         Comme habituellement lors des évènements municipaux, un somptueux buffet nous attendait dans le hall de l’Entrepôt. Pas de discours, juste une invitation à « passer à table », moment de rencontre très convivial au cours duquel les gens évoluaient, des groupes se formaient, puis éclataient pour se reformer dans une configuration différente. C’est que c’était non seulement la rentrée culturelle, mais la rentrée tout court, plus intimiste que le forum des associations ou Le Haillan est dans la place.

         Vers la fin de ces joyeuses agapes arrivaient les spectateurs venus assister au concert de Duende, un des derniers spectacles gratuits proposés par Scènes d’été en Gironde puisque le Conseil général patronnait cette manifestation. Curieusement si la députée était présente, le conseiller général-maire-député suppléant n’était pas là. C’était assez amusant de voir ces nouveaux venus regarder et hésiter devant la nourriture abondante qui restait encore sur les tables, avant de se dire qu’ils pouvaient bien en profiter eux aussi.

         Vint le temps d’investir la salle de l’Entrepôt, une des soirées concédées gratuitement à la municipalité. Le maire a cité les grands moments de la saison dans la salle « pour le moment » gérée par un délégataire de service public. Puis Andréa a présenté le programme strictement haillanais, comme d’habitude proposé par les services municipaux, mais aussi par les associations.

         Il était maintenant temps de laisser place au concert. Groupe sympa, très pro, mais quel bruit ! Quand je pense qu’il y en a qui ne supportent pas les avions ! Et je ferai la même remarque que j’avais faite lors de La piste sous les étoiles à Créon : pourquoi un groupe français s’obstine-t-il à chanter dans une langue étrangère, en l’occurrence, vendredi, en espagnol ? Nous les avons néanmoins encouragés à la sortie.

         Quelques photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20120929Duende?authuser=0&authkey=Gv1sRgCKjS0q2lv9yTIw&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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