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Le blog de Bernard SARLANDIE

Reprise.

20 Septembre 2012, 10:08am

Publié par Bernardoc

  Retour à la maison très tôt ce matin. En principe on reprend les articles demain.

Et ce n'est pas fini...

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Grèce.

12 Septembre 2012, 00:45am

Publié par Bernardoc

  Je vous raconterai ça dans quelques temps, une fois terminé le Vietnam et le Cambodge. Mais s'il y a de l'actu, ça peut rallonger le temps de publication.

Et ce n'est pas fini...

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Mai Chau : montara tribo.

11 Septembre 2012, 09:17am

Publié par Bernardoc

         Mai Chau était le nom de cette tribu montagnarde du nord du Vietnam : il s’agissait de Thaïs. Nous devions partir tôt le matin, si bien que les motos n’étaient pas encore garées sur le trottoir (on voit les bandes blanches qui délimitent le lieu de stationnement). Nous avons ensuite rencontré le dense trafic de Ha noi, apercevant au loin les gratte-ciel et les nombreuses constructions en cours.

         Les soixante nationalités n’étaient pas représentées dans notre autocar, mais je pense qu’il y avait les cinq continents. A l’arrêt café, nous fûmes abordés par des Sarrois curieux de voir qui portait « ce beau nom ». C’est une question récurrente lorsque je croise des Allemands en congrès.

         Sans doute à cause de la route, j’ai trouvé que notre chauffeur était plus prudent que celui que nous avions eu en arrivant au nord ; il valait mieux d’ailleurs, comme en témoigne ce camion croisé en mauvaise posture, mais c’est le seul accident que nous ayons vu.

         Le long de la route, devant les maisons, des aires étaient aménagées pour le séchage du maïs, des arachides ou d’autres produits. Nous découvrons aussi une nouvelle façon de cultiver le riz : en terrasses ; dans cette région du Vietnam, où il neige en moyenne une fois tous les deux ans, on ne fait qu’une récolte annuelle.

         Après cet arrêt, notre guide nous a avertis que le spectacle de danse, habituellement proposé par les villageois, n’était pas inclus dans le prix de l’excursion ; mouvements divers dans le car : normalement, dans les excursions qui se déroulent pendant le congrès, on ne doit rien débourser de plus. Finalement, la majorité des participants acceptera de voir le spectacle.

         Nous partageons un bon repas avec nos amis sarrois et une Italienne qui voulait tenter de parler anglais, ce qui était très mal vu à notre table ! A la fin du repas, nous passons à l’étage pour assister, et à la fin participer, au spectacle de danse qui se conclura par l’absorption, à la paille, d’alcool de riz.

         L’après-midi se prolonge par la visite de deux villages où des produits artisanaux ( ?) nous sont proposés. Nous y croisons Binh, qui était là avec un autre groupe de Français, à qui il faisait de la propagande pour l’Esperanto : nous l’avions séduit !

         Au retour nous nous arrêtons en haut du col où se tient un mini marché : cela permit de constater l’étrange façon d’emballer volailles et porcelets.

         Arrêt au même café qu’à l’aller où des pipes attendaient les amateurs ainsi que des bocaux d’alcool de riz dans lesquels marinaient toutes sortes de reptiles.

         Les photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/MaiChauMontaraTribo?authuser=0&authkey=Gv1sRgCIOsgM-_gcD5Gw&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Mardon, la 31an de Julio, posttagmeze.

10 Septembre 2012, 07:06am

Publié par Bernardoc

         En allant de notre hôtel au congrès, nous avions remarqué un bâtiment officiel : le musée des femmes vietnamiennes. Et comme souvent dans ces édifices culturels, les inscriptions et les commentaires étaient trilingues : vietnamien, anglais, français. Nous y sommes allés lors d’un trou dans nos occupations congressales ( ?).

         La première exposition concerne des scènes de vie, notamment de mariage, de naissance et de vie quotidienne, avec tous les outils et rituels y afférant.

         Une exposition temporaire était consacrée à la vénération d’une divinité, féminine bien entendu, avec tous les objets de papier, qui représentaient des heures de travail pour leur fabrication, destinés à être brûlés lors des prières.

         Enfin, et c’est sans doute la partie qui provoquait le plus d’émotions, tout un étage était consacré à la glorification des femmes combattantes et à leur implication pour la libération du pays. Mais y sont honorées également les épouses ou les mères qui ont perdu mari ou fils durant ces sombres années.

         Enfin, pour alléger à nouveau l’atmosphère, une exposition consacrée aux costumes traditionnels des 54 ethnies du Vietnam, d’hier à aujourd’hui.

         Un très beau musée-hommage à ne rater sous aucun prétexte.

         Le soir, après un film d’horreur qui se voulait parodique mais que j’ai trouvé très mauvais, nous assistâmes à un monologue déclamé par Amarilio Hévia de Carvalho, vieil espérantiste brésilien à tête de Christ qui nous raconta la tragique épopée de Tiradentes, premier Brésilien à s’être soulevé contre l’occupation portugaise de la reine Marie 1ère. Il a terminé sa prestation par un hommage vibrant à Ho Chi Minh, qu’il situait dans la droite ligne de ce martyr.

         Quelques photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/Kongreso4?authuser=0&authkey=Gv1sRgCNf15OfjqfDyxQE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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La rentrée est (bien) passée.

9 Septembre 2012, 15:52pm

Publié par Bernardoc

         Après le forum des associations la veille de la rentrée scolaire, la traditionnelle fête Le Haillan est dans la place (François MITTERRAND) s’est déroulée hier soir, une semaine plus tard.

         Beaucoup de monde, beaucoup, mais pas suffisamment, en bleu et blanc (dont la sécurité !), ont afflué dès 18 heures pour un moment intergénérationnel de grande convivialité.

         La première vue en arrivant était cet orchestre à vent féminin, toutes vêtues de robes de couleur éclatante qui étincelaient dans le soleil rasant.

         Une autre attraction était le manège mu par propulsion humaine (parents ou grands-parents), non pas en tournant en rond mais en actionnant tout un système dont la complexité valait à elle seule une photo. Et que serait une fête populaire sans pêche aux canards ? Rassurez-vous, elle était là.

Mais d’autres attractions apportaient l’indispensable touche de nouveauté : plusieurs animaux de ferme dans des mini-enclos, avec juste à côté un établi permettant aux enfants de s’essayer, grâce à des gants de caoutchouc, à la traite des vaches.

Tout ce spectacle entouré des multiples stands des associations, où l’on remarquait l’absence notoire et régulière du comité de jumelage avec l’Angleterre. On pouvait donc se restaurer dans de multiples lieux, discuter politique autour d’un mojito, se documenter et faire un geste solidaire envers le Burkina-Faso,…

Comme d’habitude, le plus difficile était de trouver une table et des chaises pour prendre son repas, moment privilégié pour échanger avec ses voisins, haillanais ou pas, car notre fête déborde largement des limites de notre commune.

Un orchestre nous permit d’attendre jusqu’au feu d’artifice (non, sur la photo, ce sont les arbres de la place, le feu était au-dessus des toits !) avant d’être remplacé par un DJ qui sonna pour nous l’heure du départ.

         Quelques photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20120909LHEDLP2012?authuser=0&authkey=Gv1sRgCLTq79bS3q2XKw&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Deuxième visite guidée de Ha noi : la matinée.

8 Septembre 2012, 09:28am

Publié par Bernardoc

         Le départ avait toujours lieu du lieu du congrès ; donc, le matin, nous assistions au petit-déjeuner des Vietnamiens qui allaient au travail.

         Cette matinée allait être consacrée à la visite du mausolée de Ho Chi Minh, puis de sa maison, très simple et sur pilotis a-t-on beaucoup insisté, et c’est vrai : l’oncle Ho avait refusé un palais digne d’un président et préféré une simple maison de bois dans laquelle apparemment ne figuraient ni cuisine, ni salle de bains, mais située au milieu d’un parc fort agréable avec son petit lac. Quant au mausolée, édifié malgré les dernières volontés de Ho Chi Minh, Binh avait émis des doutes. Nous sommes donc rentrés dans le mausolée, tout à fait dans les conditions décrites par les guides, et j’en ai même oublié de rechausser mes lunettes que j’avais enlevées à cause de la pluie, si bien que ce que j’ai vu pouvait être naturel ou pas, mais l’important est que le père de la nation guide toujours les destinées du pays. Si un jour je vais à Moscou, il faudra que j’aille voir le tombeau de Lénine.

         L’excursion se prolongeait pour se terminer par la visite du Temple de la Littérature. Datant de 1070, il est construit selon le plan traditionnel avec une succession de cinq cours, toutes différentes et avec autant de symbolismes différents. Je reste perplexe quant au nom de ce temple, si ce n’est que ce fut la première université du Vietnam, et ce jusqu’en 1802, ceci expliquant vraisemblablement cela. Sinon, comme le montrent les dernières photos (à voir sous le lien), l’enseignement était placé sous la haute autorité de Confucius.

         La dernière photo représente une autre vue de l’hôtel du congrès.

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/Kongreso3?authuser=0&authkey=Gv1sRgCPDMx4yAwIuaxwE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Villages artisanaux.

7 Septembre 2012, 07:56am

Publié par Bernardoc

         Lundi matin fut la seule excursion que nous ne fîmes pas en compagnie de Ĝojo, mais avec une autre jeune étudiante qui apprenait l’esperanto depuis deux mois seulement. Comme le jour précédent, le guide nous prenait pour des Etatsuniens et il a fallu le mettre au pli.

         Nous quittons Ha noi, découvrant au passage les nombreuses constructions qui s’élèvent, longeons la voie ferrée bordée de très près par des habitations, découvrons le quartier des marchands de bois avant d’arriver au village de Chuong  ou l’on fabrique des chapeaux coniques. Nous en avions déjà acheté à Hué, puisque c’est ce qu’indiquent les guides. En fait de village typique, nous n’avons vu qu’une ferme dans laquelle ces chapeaux étaient fabriqués. Notre « helpantino » avait compris que les prix étaient de 25 000 ndongs, ce qui paraissait normal (nous avions payé le nôtre 30 000 chez un revendeur) ; en réalité c’était 55 000 : bien trop cher selon moi ! Il a failli y avoir embrouille, mais ce fut fort bien géré par cette jeune fille.

         Ensuite, le car n’ayant pas trouvé le moyen de faire demi-tour, nous avons eu tout loisir pour faire le tour de ce village dans lequel nous causions des embouteillages ! Un coiffeur fort occupé à dormir sur un des sièges du salon, le réparateur de motos (ru’a xe), le dentiste qui tient boutique, le fleuriste marchand d’objets funéraires, le vélo-portefaix, la voiture garée dans la boutique, le vendeur d’essence, de charbon furent quelques images que nous avons eu tout loisir d’emmagasiner.

         La destination suivante se trouvait plus proche de Ha noi : c’était le village Van Phuc, village de la soie. Là aussi nous n’avons vu qu’un atelier en fonctionnement, le reste étant des magasins. Nous avons donc dépensé des sous – il y avait le choix ! -, mais la Visa a refusé de fonctionner, ce qui nous a donc aidé dans notre marchandage. Mais avant cela nous, pardon JE, ai goûté de l’alcool dans lequel étaient conservés les vers à soie, c’est-à-dire les chenilles.

         En retournant vers le lieu du congrès, nous avons vu un immense panneau vert l’annonçant (derrière la ronde des drapeaux rouges).

         Nous avons terminé notre matinée au restaurant Sonata, qui avait fait l’effort de mettre un panneau en esperanto sur sa devanture et qui avait fait traduire ses menus.

         Les photos de cette matinée sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/VillagesArtisanaux?authuser=0&authkey=Gv1sRgCNSovoDcl9PqPA&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Hanojo posttagmeze.

6 Septembre 2012, 09:30am

Publié par Bernardoc

         Après l’inauguration, nous nous étions inscrits pour une excursion d’une demi-journée, afin de découvrir Ha noi l’après-midi. C’est lors de cette première sortie que nous fîmes connaissance de Ĝojo, jeune étudiante en anglais et qui, au bout d’une seule année d’esperanto maîtrise déjà remarquablement la langue. Si elle continue sur cette voie, elle fera une espérantiste de haut niveau d’ici quelques années.

         En revanche, et c’était une des faiblesses du Vietnam par rapport à Cuba, il n’y avait pas de guide espérantiste. Tous ceux que nous aurons s’escrimaient à parler dans la langue majoritaire (pour le moment) des Etats-Unis d’Amérique (du nord). A chaque fois, il fallait mettre le holà et leur demander d’expliquer à Ĝojo dans leur langue, et notre accompagnatrice nous ferait la traduction universelle.

         Première visite : le musée ethnographique du Vietnam, en partie financé par la France et inauguré par Chirac en 1997, ce qui fait qu’il est possible de faire la visite en français. Musée très agréable, et qui aurait bien mérité une demi-heure de plus. Mais nous étions attendus pour une balade en cyclo-pousse dans les rues marchandes du vieil Ha noi. En chemin nous passons devant un des nombreux parkings à moto, que l’on quitte en se masquant. Nous voyons aussi une scène typique : le coiffeur installé sur le trottoir, et beaucoup sur le même trottoir, spécialisé dans ce genre de commerce.

         Ce fut une agréable balade, qui a donné lieu à plusieurs mini-films, et qui permettait de prendre suffisamment de photos : Legend beer, est le café où nous avions assisté à l’orage la veille, nous repassons devant le marchand chez qui Estelle avait acheté son sac à dos, nous découvrons un hôtel qui affiche l’étoile espérantiste, passons devant l’AJ (Auberge de Jeunesse) et le car nous entraîne ensuite devant Ga Ha noi qui, comme son nom l’indique, est la gare de Ha noi. Nous arrivons enfin vers un autre théâtre de marionnettes sur l’eau, qui fort heureusement n’est pas le même que la veille. Honnêtement, je dois dire que nous avons préféré le premier ; effet de surprise ? Mais ce dernier se laissait voir avec plaisir.

         Quelques photos de cet après-midi sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/HaNoiPm?authuser=0&authkey=Gv1sRgCOT8jZeY4ea9cA&feat=directlink

         La journée se termina par la nacia vespero au cours de laquelle nos amis vietnamiens nous ont présenté un spectacle de toute beauté, dont quelques films restitueront l’ambiance…un jour.

Et ce n’est pas fini…

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Rentrée.

5 Septembre 2012, 00:07am

Publié par Bernardoc

         Une ancienne collègue que j’ai retrouvée parente d’élèves quelques années plus tard, a dit à son fils lors de ma dernière année d’activité : « Profites-en bien, car tu ne retrouveras pas une rentrée Sarlandie ».

         Et qu’avaient-elles de particulier mes rentrées ? Rien de spécial ; en fait je me contentais de mettre en pratique les préceptes du recteur MONTEILH (un grand recteur de Bordeaux), principes adoptés ensuite lorsque Madame ROYAL était ministre de l’école (ou quelque chose d’approchant).

         Le premier principe concernait l’accueil des 6èmes : ces grands de CM2 qui d’un seul coup se retrouvaient « petits » sixièmes : nouvel environnement, nouvelle manière de vivre sa scolarité, nouvelle échelle d’établissement,…De nouvelles habitudes devaient donc être prises, l’établissement devait être apprivoisé, afin que l’année de 6ème se déroule au mieux.

         Le premier jour de classe était réservé aux 6èmes  : « Le collège est à eux ». Moment privilégié avec l’équipe éducative, même si certains profs râlaient car ce jour-là ils n’avaient que trois heures de cours, et non pas une journée. Découverte des lieux : CDI, infirmerie, vie scolaire, salles spécialisées, demi-pension,…repas pris en commun avec les adultes : tout pour établir la confiance entre ces nouveaux élèves et leur entourage.

         Le lendemain, alors que rentraient les 5èmes et les 4èmes , une demi-journée chacun, les 6èmes étaient en excursion, plus ou moins loin, afin de permettre soit de lancer des projets, soit tout simplement de voir les élèves comme des enfants, hors d’un environnement scolaire.

         Enfin, quand rentraient les 3èmes, les « petits » pouvaient souffler un jour avant d’entamer leur véritable emploi du temps, en même temps que l’ensemble des élèves.

         Oh bien sûr, ce n’était pas toujours l’enthousiasme généralisé, et certains collègues regrettaient cette perte de temps, comme ils n’appréciaient pas ces « heures de vie de classe », pourtant insuffisamment nombreuses à mon goût.

         Cela me rappelle mes courtes années de CPE lorsque, avec l’équipe des surveillants, nous avions réussi à convaincre la direction du lycée que l’accueil des 2ndes serait sans doute plus efficace et moins impersonnel si les profs principaux accueillaient leur classe et ne laissaient pas cette tâche aux surveillants ! J’étais à l’époque sidéré de voir le nombre de profs défiler dans mon bureau pour me demander ce qu’ils devaient faire pendant cette demi-journée.

         Souvenirs, souvenirs…Vous comprenez que j’apprécie ma retraite.

Et ce n’est pas fini…  

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Plaisir.

4 Septembre 2012, 07:26am

Publié par Bernardoc

         Au moment où j’entame ma quatrième année de repos, et où des centaines de milliers d’anciens collègues ou de petits jeunes qui y croient encore reprennent le chemin de l’école, il me plaît de faire appel à des souvenirs immédiats ou un peu plus anciens.

Au cours de mes journées militantes MGEN de rentrée, j’ai rencontré d’anciennes collègues de Zola qui m’ont dit tout le bien qu’elles pensaient du dernier adjoint (un « faisant-fonction») qui avait codirigé le collège pendant deux trimestres au cours de la dernière année scolaire. Ce collègue a d’ailleurs été reçu au concours et se retrouve maintenant dans l’académie d’Orléans-Tours. Mais pourquoi cela me fait-il plaisir ? C’est que ce collègue avait pris contact avec moi suite à la lecture de mon blog pour me dire que je l’avais peut-être aidé à accomplir au mieux sa tâche.

Un tel témoignage me fait énormément de bien, moi qui ai été massacré en fin de carrière, et je ne peux manquer de le rapprocher de celui d’une autre collègue qui est devenue chef d’établissement après avoir travaillé avec moi, et qui aurait même souhaité que je puisse être son tuteur. Mais j’étais déjà à la retraite et il aurait fallu passer le barrage du département, car si au niveau de l’académie on me reconnaissait certaines modestes compétences, il n’en était pas de même au niveau départemental, sauf peut-être au niveau politique.

C’est avec plaisir aussi que j’entends des camarades me rapporter des éloges fait par d’autres profs que j’ai dirigés : cela aide à effacer mes trois dernières années de lutte pour affirmer ma dignité de serviteur de l’Etat, ce qui n’avait rien à voir avec la veulerie que l’on aurait bien aimé me voir afficher.

A l’IUFM j’ai croisé une responsable, collègue qui avait travaillé « sous mes ordres » pendant trois ans. En prenant connaissance de la nouvelle ( ?) épreuve d’admission aux concours (notée 6 points) : « Agir en fonctionnaire de l’Etat et de façon éthique et responsable », je lui ai suggéré que sûrement j’aurai échoué à cette épreuve ; elle m’a regardé et m’a affirmé le contraire. Quel dommage que d’autres ne s’en soient pas aperçu !

Et ce n’est pas fini…

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