Dimanche télé.
C’est une chose rare pour moi. Mais aujourd’hui j’ai commencé par Dimanche+, où la belle Anne-Sophie LAPIX interrogeait le facteur du NPA. J’ai eu l’impression que Besancenot était porteur d’une parole moins sectaire vis-à-vis d’un Front de Gauche élargi. Espérons que l’expérience du Limousin donne des idées à l’ensemble des composantes à gauche du Parti Socialiste. Ainsi, en Gironde, je crois qu’à Talence on s’achemine vers un ticket PCF/NPA soutenu par le PG.
Un vrai moment de bonheur dans cette émission : le fou-rire des deux interlocuteurs après la diffusion d’un reportage sur l’héritage Wildenstein (une espèce d’autre affaire Bettencourt). Nous n’avons pas su la cause de ce fou-rire, mais il aurait un rapport avec les visages assez peu naturels de la plaignante et de son avocate que je n’en serai pas surpris outre mesure.
En suivant, changement de chaîne et retour sur le service public où Drucker accueillait Mélenchon, pas très à l’aise. Mais heureusement ses invités lui évitaient la grande solitude de l’interrogé, même si l’état major du Parti de Gauche était au premier rang des spectateurs.
A l’occasion de la venue d’une sociétaire de la Comédie française, j’ai appris que Mélenchon avait, fort peu de temps, enseigné dans la filière professionnelle, et d’après ce qu’il a expliqué, ses méthodes n’étaient pas très différentes de celles que j’appliquais. Ce n’est donc peut-être pas un hasard que je me retrouve au PG.
Il n’est pas venu sur le plateau, mais Nicolas DOMENACH, directeur adjoint de la rédaction de Marianne – hebdomadaire peu suspect de bienveillance envers Jean-Luc MELENCHON – a tracé un portrait tout en finesse et somme toute assez élogieux de l’invité du jour.
Un autre invité, musicien (entre autre) militant celui-là, Yvan LE BOLLOCH, a offert non pas une veste mais un caban à JLM avant d’entraîner la salle à scander : « Tous ensemble, tous ensemble, ouais, ouais… ».
Agnès BIHL, une chanteuse dont à ma grande honte je n’avais jamais entendu parler, est venue aussi illuminer cet après-midi en chantant, accompagnée d’une troupe d’enfants – dont sa fille – la solidarité.
Au cours de cet après-midi, tout homme politique qu’il fût, JLM nous a quand même parlé d’amour et de rire, ce qui est plutôt rare de la part des hommes politiques fréquentant ce plateau.
Le soir, puisque l’émission se déroule en deux parties, j’ai cru que ça allait déraper avec les questions de Claude SERILLON, mais finalement il n’y eut pas d’incident, et même cela a débouché sur une belle profession de fidélité de JLM pour la mémoire de François MITTERRAND.
Et ce n’est pas fini…