Années Trente entre le noir et l'espoir : un cycle à ne pas manquer
« Autour des années 30 »
Tous les mardi soir à partir du 5 octobre 2010 pendant 10 semaines
de 18h30 à 20h30,
Au centre social du Grand Parc à Bordeaux - Place de l’EuropeDétail des séances : voir site http//universitépopulairedebordeaux.asso-web.com
Ce cycle sera l’occasion de parcourir une autre crise, celle de 1929, au regard de notre expérience de la crise qui nous écrase aujourd’hui. Il s’agira au cours de dix séances, de retrouver une certaine histoire, un fragment de mémoire, qui n’a pas eu la diffusion qu’elle devrait. En effet, en se replongeant dans cette époque, c’est un hommage au mouvement ouvrier, aux luttes des femmes, mais aussi et surtout à cet espoir qui né de la réunion des exploités que nous souhaiterions aborder. Le cycle le permettant, les analogies entre les maux, et les mots, d’aujourd’hui et ceux d’hier ne manqueront sûrement pas. Espérons que nous serons nombreux à faire ce petit pas en arrière sur cette période pour joindre nos forces dans un saut en avant au cours d’un automne placé sous le signe de la lutte politique. (Extrait du site de l’UPBx)
L’IHS CGT 33 assurera l’animation de deux soirées :
- 1ère séance d’ouverture du cycle le mardi 5 octobre « Lutter en Aquitaine avant 1930 »
- 5e séance du cycle le mardi 2 novembre « Les années de tous les dangers pour les classes populaires en aquitaine : 1930 à 1937 »
Ces deux ateliers donnant à voir l’état du monde du travail, ses luttes, à ces époques et principalement en Gironde.
♦ Des convergences intéressantes pour les salariés
La rencontre entre L'Université Populaire de Bordeaux (UPBx) et l'Institut CGT d'Histoire Sociale de la Gironde (IHS 33) laisse apparaître des convergences intéressantes entre nos deux organisations qui se rejoignent sur plusieurs objectifs et plus particulièrement :
- une volonté de trouver des solutions aux "crises" actuelles, entre autre en investissant le terrain du savoir, avec l'objectif de mise à disposition pour le plus grand nombre d'éléments donnant à connaître et à penser par soi-même, éléments souvent confisqués par une minorité et réservé à une autre minorité.
- L'appropriation par tous de connaissances en matière d'histoire sociale dont le monde syndical est trop souvent le seul dépositaire.
Les pratiques de l’UPBx consistent à organiser des cycles de débat sur des thèmes précis, dont certains mêlant l'histoire et l'actualité, à partir d'éléments concrets et d'une mise en réflexion par groupe.
Elles sont de nature à favoriser des rapports entre les dits "savoir savant" et "savoir populaire", trop souvent séparés alors qu'ils sont en permanence en dynamique.
Le savoir dit "populaire", son rôle, trop souvent représentés comme ceux d'un monde du travail vu avec restriction, y gagneront une valorisation nécessaire et justifiée, tant à ses propres yeux qu'aux yeux des autres. Les formes de débat proposées, autant que les sujets traités étant de nature à faire sauter des barrières qui ne sont souvent que dans nos représentations respectives.
Au delà de la mise en lumière de connaissances diverses touchant à l'humain (faits sociaux, historiques, politiques, philosophiques, économiques, artistiques… etc.), ils sont aussi de nature à développer des pratiques collectives et individuelles permettant de réfléchir au présent et à l'avenir en construction par le rôle acteur de chacun et des luttes.
C'est une dynamique concrète pour dépasser ensemble les fatalités par une (ré)appropriation de son propre sens critique, de ses capacités, ouvrant des perspectives sur nos réalités diverses convergentes ou séparées.
Enfin, l’existence d’initiatives d'universités populaires, en France et dans le monde depuis la fin du 19e, le début du 20e siècle, ou à la Libération, montre des réalisations concrètes et positives, notamment entre la CGT et le milieu universitaire en direction du monde du travail, qui sont intervenues dans des périodes sociales d'ouverture et de développement.
Si rien n'est comparable car l'histoire ne se rejoue pas, on peut retenir la volonté de passage du négatif au positif des situations, le changement de regard "du noir à l'espoir" qui porte toujours ses fruits surtout quand elle passe par des actions dans l'Union.
♦ Modalités pratiques :
- Participation gratuite au cycle.
- Pas d’obligation de participer à toutes les séances mais c’est intéressant bien sûr pour saisir l’ensemble des questions se rapportant au thème.
- Chaque séance décline une approche particulière du thème général, à partir d’entrées diverses sur la problématique et animée par des intervenants différents.
C’est sous forme d’ateliers et de mise en recherche et en débat des participants avec les intervenants qu’elles se dérouleront.
- Mardi 5 octobre : Thème de la séance de 1917 à 1930 - l’IHS CGT 33 animera la séance (Anny Gleyroux, Bernard Sarlandie, Jean Lavie, Lucien Gay).
- Rendez-vous sur le site de l’UPBx pour voir le détail des séances et des quatre autres cycles qui se tiennent respectivement dans quatre lieux différents, un par jour de la semaine.
♦ Diffusez l’info, participez aux débats qui ont lieu à égalité entre intervenants et participants, mettant en jeu le savoir que chacun possède déjà et un savoir plus précis venant de recherches historiques. Pour cela alternance d’un magistral, d’un travail de recherche en groupe à partir de documents d’archives et débat collectif : la pédagogie mise en œuvre participant elle aussi à cette recherche de formes nouvelle pour que chacun s’empare du savoir qui l’intéresse.
Programme du second semestre de l’Université Populaire de Bordeaux
Les lundis : « Les petits ateliers d’auto-défense médiatique » au centre social Queyries, rive droite.
Les mardis : « Autour des années trente » au centre social du Grand Parc
Les mercredis : "L'engagement dans la culture latino-américaine" à l'Institut Cervantès de Bordeaux
Les jeudis : « Histoire des monde musulmans » au centre d’animation Saint Michel
Les vendredis : « Un vendredi sur le zinc » au centre social Paul Bert
Et ce n’est pas fini…