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Le blog de Bernard SARLANDIE

Une école vivante

18 Février 2010, 17:02pm

Publié par Bernardoc

         J’ai coutume de dire que tous les collèges se valent et que ce qui fait la différence ce sont les cours d’arts plastiques, de musique et d’éducation physique. En effet, ces cours, sans doute moins « classiques » que les cours académiques traditionnels permettent à certains élèves de se mettre en situation de réussite, qui les amènera finalement à des progrès dans les autres disciplines.

         schoolcrestLe collège de Tulla en était bien conscient, comme vous pouvez le voir sur son logo. D’un côté (pardonnez-moi de ne pas utiliser de vocabulaire héraldique) un violon, qui symbolise toute la richesse et toute l’ouverture que peut développer l’éducation musicale. N’oublions pas que le violon est un des instruments de base de la musique traditionnelle irlandaise. Et, comme dans les écoles anglaises dans lesquelles j’avais travaillé précédemment, les cours d’instrument étaient dispensés au sein de l’établissement. A l’opposé, un livre ouvert : ceci pour l’éducation artistique, notamment le théâtre. Et lors de mon séjour, j’ai eu la chance d’assister à une représentation qui mêlait les deux arts puisqu’il s’agissait d’une célèbre comédie musicale : The sound of music. Je n’ai pas fait qu’y assister d’ailleurs, puisque j’avais été promu « photographe de plateau » et donc j’ai pu m’intégrer de cette façon à l’équipe qui menait ce projet. Ce fut un beau succès, mais j’ai rarement vu des élèves être « mauvais » au théâtre. Il me semble que c’est Cocteau qui disait : « Tous les enfants ont du talent…sauf Minou Drouet ».

         La diagonale qui sépare le blason est une crosse de hurling, le véritable sport national irlandais. Cela ressemble un peu à une crosse de hockey sur gazon, mais plus aplatie à l’extrémité, si bien qu’il est possible d’y faire tenir la balle dessus et de progresser ainsi, non pas en la poussant, mais en la portant. Je n’ai assisté qu’à un match de « notre » équipe, mais le stade était déchaîné, et n’avait rien à envier au Stade de France lors d’une finale de coupe. Ne m’en demandez pas plus, car il y avait un certain nombre de règles spécifiques que je suis loin d’avoir totalement assimilées. Contrairement à ce que j’avais fait lors de mes séjours anglais, je n’ai pas tenté de le pratiquer. A noter que ce sport existe aussi pour les filles, mais il s’appelle alors « camogie » ; c’était une des passions de Kathleen, mais il avait fallu qu’elle m’explique de quoi il s’agissait car mes modestes dictionnaires ignoraient ce mot.

Et ce n’est pas fini…

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