Premier contact avec les archives
Depuis que j’étais entré au bureau de l’Institut d’Histoire Sociale de la CGT, j’entendais parler du groupe archives, sans trop savoir ce que cela recouvrait, même si j’avais rencontré quelques participants.
Suite à un stage d’initiation auquel, malheureusement, je n’avais pu que partiellement participer, j’ai relevé le calendrier des « journées archives », et c’est ainsi que ce matin j’ai participé à ma première séance.
Nous étions environ une demi-douzaine, tous retraités sauf Mauricette, dont c’est le métier, et qui nous guidait dans le travail de dépouillement et de classement que nécessitent les dizaines de cartons conservés par les différents syndicats, mais qu’ils évacuent au bout d’un certain temps car ils ne savent pas quoi en faire.
Il faut éplucher revues, brochures et périodiques, les référencer à partir de mots-clés qui seront la voie d’entrée pour les recherches entreprises par ceux qui en auront besoin, historiens, chercheurs, syndicalistes, ou tout simplement curieux.
Nous avons la chance aussi de posséder d’innombrables témoignages iconographiques, et il faut profiter de nos anciens pour identifier les militants ou les personnalités qui se trouvent sur les photos, car même pour les gens de ma génération, tout jeunes retraités, c’est quelque chose que nous aurions du mal à faire.
Ce matin, comme un ordinateur était libre, ma tâche fut de commencer à faire un tableau de tous les mots-clés déjà enregistrés, ce qui devrait permettre à terme d’accélérer les recherches.
Et ce n’est pas fini…