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Le blog de Bernard SARLANDIE

Merci ARTE.

22 Décembre 2011, 00:31am

Publié par Bernardoc

          Hier soir en début de soirée la chaîne nous proposait une émission réalisée par William KAREL, consacrée à la vision qu’avait la presse étrangère de Sarkozy. Quel beau morceau de télévision, qui n’est pas perdu puisque le DVD est déjà en vente à la boutique de la chaîne. Looking for Nicolas Sarkozy faisait intervenir des journalistes européens (allemands, anglais, espagnol, italien), américains et une seule journaliste africaine.

         Première remarque de ces professionnels : comment les journalistes français peuvent-ils faire correctement leur métier en restant si déférents face au président ? Le fait que ce dernier nomme ou supervise l’ensemble des médias n’y est sans doute pas étranger.

         Plusieurs extraits de discours (Dakar, Latran, Grenoble,…) entrainaient chez ces correspondants étrangers en France des termes tels que : « mépris », « ignoble », « dégueulasse ». Le cultissime « Casse-toi pov’con ! » avait provoqué la réprobation générale de ces étrangers habitués à une autre tenue de la part d’un président de la République Française.

         De même les mises en scène familiales n’étaient pas ce qui passait le mieux à l’étranger.

         La réflexion unanime de ces experts en politique était que Sarkozy n’avait aucune vision de l’Etat et qu’il gérait la France au jour le jour, tentant de rattraper ses bévues, comme par exemple lors des printemps arabes qu’il n’avait pas vu venir, par des actions guerrières comme en Lybie ; là encore il fallait se dédouaner de l’accueil du bédouin à Paris trois ans plus tôt.

         En revanche, une autre unanimité s’est faite pour admettre que la présidence française de l’Europe avait été un succès. Le reportage était parsemé de couverture ou d’articles des différents journaux pour lesquels travaillaient nos journalistes, et qui donnaient une bien piètre image de la France à l’étranger.

         Parmi les mots gentils, le président sortant a été comparé à « un bateleur de foire », et donc tout à fait capable de gagner à nouveau les prochaines élections. Pourvu qu’ils se trompent !

Et ce n’est pas fini…

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