Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Bernard SARLANDIE

En ordre de marche

6 Novembre 2009, 08:51am

Publié par Bernardoc

         A une de ces demi-journées de post-rentrée, j’avais invité l’IEN (Inspectrice de l’Education Nationale) de la circonscription, car il me paraissait indispensable de pouvoir travailler avec les écoles primaires du secteur, ce qui devait être nouveau car plusieurs collègues déclarèrent qu’elles n’avaient pas à rencontrer les instituteurs plus d’une fois par an, au moment de faire les classes.  Cela était tellement aberrant que je fis répéter pour m’assurer que j’avais bien compris, tout en rappelant que la confection des classes était du ressort du chef d’établissement. Il allait y avoir du travail relationnel et pédagogique à faire ! En fait, l’espoir pointait vu les demandes de mutation et j’espérais vivement qu’elles puissent se réaliser ; en effet, un enseignant qui demande sa mutation pour tous les autres collèges de Mérignac, montrait un désir de fuite qui méritait d’être encouragé afin que l’affectation à Langevin n’apparaisse pas trop comme une contrainte, voire une punition. Il y avait aussi les trois départs en retraite programmés et j’avais bien l’intention de rendre hommage aux collègues qui quittaient le collège, dont une qui y avait passé vingt-neuf ans. J’interrogeais les collègues au cours de l’année, et les enseignantes me déclarèrent qu’elles ne souhaitaient pas de discours, vu que je ne les connaissais pas alors que le Directeur de la Segpa, lui, réclamait un discours et souhaitait y répondre. Ce fut donc le seul discours que j’aie jamais rédigé et lu.

         Mais avant d’en arriver là, il fallait préparer les années à venir et je m’appliquai à motiver les enseignants pour qu’ils participent l’année suivante à un ou plusieurs stages d’équipes, seul moyen selon moi de se connaître et d’apprendre à travailler ensemble. Le succès était au rendez-vous puisque je pus demander notre inscription à trois stages d’équipes.

         Entre-temps, je commençais à asseoir ma « notabilité » en participant, au titre de représentant de l’éducation nationale, à toutes les réunions auxquelles telle ou telle instance mérignacaise m’invitait.

         Puis vint la fin de cette première année pour laquelle je n’avais bien entendu préparé qu’un discours…au cours duquel j’ai brièvement rajouté quelques mots concernant une collègue qui venait de m’annoncer qu’elle allait me répondre. Et à la fin de ce pot de fin d’année qui marquait le départ en retraite de trois collègues, certains ont très mal vécu le fait que personne n’avait préparé de discours pour la documentaliste…qui avait refusé le mien. Ces fins d’années ne furent jamais très simples.

Et ce n’est pas fini…  

Commenter cet article