C’est la 31ème édition de ce festival des arts, du mime et du geste de Périgueux, mais c’est la première fois que j’y participais, et je me suis trouvé rajeuni de plus de quarante ans, lorsque j’avais participé au festival d’Avignon : la même foule cosmopolite, la course entre les différents lieux des différents spectacles ou expositions et…la chaleur. Une différence cependant : une très grande présence d’enfants à Périgueux, ce dont je ne me souviens pas à Avignon, mais peut-être cela a-t-il également évolué.
Nous avons alterné spectacles officiels (gratuits car en plein air) et off (avec gratification « au chapeau).
Le premier spectacle, qualifié de théâtre de rue burlesque, nous fut proposé « in » par la troupe bretonne Fracasse de 12, qui nous a « embalais » avec son ballet de poubelles musicales, réglé au millimètre et à la seconde près, sans un temps mort : quel boulot ! Le lendemain, et j’ai trouvé ça sympa, l’un des acteurs se mêlait au public pour assister aux spectacles d’autres artistes.
Le lendemain fut notre grosse journée avec pas moins de quatre spectacles et une exposition.
A midi, dans le cadre de Mimoff, Carole FAGES nous fit vivre les déboires d’une secrétaire aussi stressée qu’acrobatique dans un spectacle intitulé « A vau l’eau ».
Après le déjeuner au Café de la Place, Quittant le off, nous nous retrouvâmes dans l’espace culturel François MITTERRAND pour assister à une courte et brillante danse de la Coréenne Sun-A Lee, où l’on vit véritablement la chrysalide se transformer en papillon, passant d’une position au sol où seuls les doigts commençaient à bouger jusqu’à la position verticale où elle déployait ses membres, le tout en parfaite synchronisation avec la musique.
C’est à la fin du spectacle que nous avons visité, sur le même lieu, l’exposition Catherine GUERARD, une sculpteuse qui donnait une impressionnante vie à ses statues modèles réduits.
Retour au « off » : le Cirque Content Pour Peu nous fit une éclatante démonstration de ses prouesses acrobatiques dans une prestation « Entre le Zist et le Geste ». C’est à ce moment que nous avons rencontré le seul spectateur qui semblait prendre un extrême plaisir à emmerder les autres en refusant de s’asseoir.
Toujours dans le « off », la Cie Frask nous a montré le résultat d’un atelier de l’acteur, avec les différentes expressions exprimées sans paroles et portées par la musique d’un accordéoniste-guitariste.
Enfin, dernier spectacle « in » : « Dis-le moi », spectacle prétendument pour « tout public », mais dont tout un passage consacré à des scènes de violence serait plutôt à déconseiller aux jeunes enfants. Ce théâtre d’images chorégraphiques a été primé en Belgique, mais il fut loin de faire l’unanimité des spectateurs et un bon nombre a déserté avant la fin du spectacle.
Deux journées bien remplies, donc, illustrées sous le lien :
https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/MimosBlog?authuser=0&authkey=Gv1sRgCM2RhPz3gtuqkwE&feat=directlink
Et ce n’est pas fini…