Un viatge de mots e de musica.
Un premier dimanche de vacances, à 16 heures, Le théâtre du Pont-Tournant était comble pour assister à un spectacle de la compagnie Gric de Prat intitulé Bordèu, contes et musiques du Bordeaux gascon.
Après une arrivée de la troupe au son des fifres et tambours, la ripataulèra, le spectacle proprement dit pouvait commencer. Eric ROULET (et sa famille !) fit dérouler devant nous quatre tableaux qui retracèrent l’histoire de la disparition programmée de l’usage courant de l’occitan alors que le Bordeaux populaire était toujours gascon. Puis il nous fit découvrir la musique à Bordeaux au XVIII° siècle, notamment au travers de Franz BECK, compositeur allemand qui n’a plus jamais quitté Bordeaux après qu’il l’eût découverte. Un bond en arrière dans le temps nous ramena à la cour d’Henri de Navarre avant que nous nous intéressions à Bordeaux, ville de voyage et de rencontres. Enfin, le spectacle se terminait, troubadours obligent, par une séquence intitulée « Inventer l’amour ».
Le spectacle était entièrement bilingue, sauf la dispute avec la recardèira qui aurait perdu toute sa saveur. J’étais content car je me rendais compte que j’avais compris environ 80% du texte occitan. Et la musique a permis, au cours d’une scène très émouvante de nous faire découvrir la cornemuse occitane.
Un spectacle d’une excellente qualité et qui illustrait bien l’exposition La Gironda occitana aux archives départementales. Au fait, pour ceux qui ne l’auraient pas encore vue, je vous rappelle qu’elle est visible encore dix jours.
Et merci à mon ami Facebook l’Ostau occitan de m’avoir prévenu de ce spectacle.
Et ce n’est pas fini…