Nouvelle journée aux archives de la CGT.
Après avoir inventorié les mots clés existant dans le fichier de l’Institut d’Histoire Sociale au cours de mes deux premières séances, liste sur laquelle il reste beaucoup de travail à faire, ma journée d’aujourd’hui fut consacrée au « bulletinage ».
« Bulletiner », qu’es aco ? C’est ce que j’appelais dans mon langage profane « dépouiller », c’est-à-dire prendre une publication et faire une fiche pour tout ce qui s’y trouve d’intéressant. J’ai fait cela pendant toutes mes années d’enseignement et même un peu plus, à partir de nombreux supports écrits très variés. Mais la variante était que je découpais les articles que je classais ensuite dans des pochettes sur lesquelles figurait un « mot-clé ». Et parfois j’avais des surprises en découvrant au dos de l’article répertorié, un autre article tout aussi intéressant, mais qui n’avait rien à voir avec le « mot-clé » de la pochette.
Donc aujourd’hui, j’ai commencé le « bulletinage » des revues et bulletins de l’Institut Aquitain d’Etudes Sociales, dont le siège est aux archives départementales. Et j’ai été impressionné par la qualité des « plumes » qui contribuaient à ces revues et la variété des documents qui y figuraient.
Un petit détail qui a permis aux copains (nous étions 7 à « travailler » aujourd’hui) de se payer –gentiment- ma tête : un bulletin n’étant pas paginé, j’ai demandé si je devais établir une pagination pour compléter les fiches de chaque article. La réponse était « non », comme j’aurais pu m’en douter, mais ils m’ont dit que j’étais pistonné car eux avaient dû compter les pages !
Ce fut une journée agréable, conviviale, qui se déroula dans la bonne humeur.
Et ce n’est pas fini…