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Le blog de Bernard SARLANDIE

Nouvelle journée aux archives de la CGT.

10 Janvier 2011, 22:56pm

Publié par Bernardoc

         Après avoir inventorié les mots clés existant dans le fichier de l’Institut d’Histoire Sociale au cours de mes deux premières séances, liste sur laquelle il reste beaucoup de travail à faire, ma journée d’aujourd’hui fut consacrée au « bulletinage ».

         « Bulletiner », qu’es aco ? C’est ce que j’appelais dans mon langage profane « dépouiller », c’est-à-dire prendre une publication et faire une fiche pour tout ce qui s’y trouve d’intéressant. J’ai fait cela pendant toutes mes années d’enseignement et même un peu plus, à partir de nombreux supports écrits très variés. Mais la variante était que je découpais les articles que je classais ensuite dans des pochettes sur lesquelles figurait un « mot-clé ». Et parfois j’avais des surprises en découvrant au dos de l’article répertorié, un autre article tout aussi intéressant, mais qui n’avait rien à voir avec le « mot-clé » de la pochette.

         Donc aujourd’hui, j’ai commencé le « bulletinage » des revues et bulletins de l’Institut Aquitain d’Etudes Sociales, dont le siège est aux archives départementales. Et j’ai été impressionné par la qualité des « plumes » qui contribuaient à ces revues et la variété des documents qui y figuraient.

         Un petit détail qui a permis aux copains (nous étions 7 à « travailler » aujourd’hui) de se payer –gentiment- ma tête : un bulletin n’étant pas paginé, j’ai demandé si je devais établir une pagination pour compléter les fiches de chaque article. La réponse était « non », comme j’aurais pu m’en douter, mais ils m’ont dit que j’étais pistonné car eux avaient dû compter les pages !

         Ce fut une journée agréable, conviviale, qui se déroula dans la bonne humeur.

Et ce n’est pas fini…

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La sekreto de la arbaro de Lasko

9 Janvier 2011, 16:14pm

Publié par Bernardoc

koverto

         Encore un titre en esperanto : Le secret de la forêt de Lascaux. En fait « Lascaux » n’a pas été écrit pour favoriser la prononciation en esperanto (une lettre, un son et vice-versa), mais a gardé son orthographe originale afin de ne pas dénaturer le lieu.        C’est une BD que l’on vient de m’offrir.

Originalement créée en 1990 par Thierry FELIX (textes) et Philippe BIGOTTO (dessins), préfacée par Yves COPPENS (c’est dire le sérieux de l’ouvrage), ce livre nous retrace la découverte (ou faut-il dire l’invention ?) de la grotte de Lascaux au début du mois de septembre 1940. Le Groupe Espérantiste Périgourdin (la Perigorda Esperanta Grupo) s’est attaquée à la traduction afin de diffuser cette histoire à l’ensemble de l’humanité. Ils ont été dix-neuf co-traducteurs à plancher sur cet exercice. Puis trois d’entre eux ont relu la traduction afin de corriger les fautes de frappe ou les erreurs éventuelles. Enfin, le manuscrit a été envoyé à trois autres espérantistes, qui n’avaient pas participé à la traduction, en France, en Pologne et en Hongrie pour la relecture finale avant la publication aidée par le conseil général de Dordogne.

J’ai parlé de BD, mais le livre comporte également une iconographie en noir et blanc (la photo couleur n’existait pas à l’époque), comme les images, où la couleur n’apparaît que pour donner une idée de la qualité des gravures découvertes.

Le livre est en vente au prix de 13 € et vous pouvez vous le procurer auprès de toutes les bonnes librairies espérantistes. Vous pourrez également en profiter pour acquérir les différentes aventures d’Asteriks, Tinĉjo (Tintin) ou Spiru : une agréable façon d’apprendre la langue universelle.

Et ce n’est pas fini…

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Et une promesse de plus, une !

8 Janvier 2011, 09:13am

Publié par Bernardoc

         Monsieur not’ Président a donc présenté ses vœux aux « forces vives » de la nation. Je dois dire que je suis très fier de militer dans la seule organisation qui a refusé d’aller cautionner cette manifestation (nous en aurons d’autres !!!).

         Et quelle « promesse » a-t-il faite lors de cette cérémonie ? Il a promis qu’il ne toucherait pas au pouvoir d’achat des salariés. Foutaise ! Souvenez-vous de son engagement « solennel » : « Je ne suis pas mandaté pour toucher à la retraite à 60 ans ». Des millions de personnes dans les rues pendant des mois et nous en sommes à 67 ans.

         Et là il s’agit d’un mensonge encore plus gros. En effet, les smicards d’abord, qui doivent attendre un an pour avoir droit simplement au rattrapage de l’inflation : aucune anticipation, aucun coup de pouce pour eux …mais peut être face aux chômeurs et aux travailleurs pauvres doivent-ils s’estimer heureux !  Les fonctionnaires ensuite, dont le salaire est gelé et les augmentations du début janvier (énergie, assurances, mutuelles,…) sont là pour nous rappeler que nous serons plus mal en décembre que nous ne le sommes en janvier. Et de façon assez surprenante, FO, dont les gros bataillons appartiennent à la fonction publique, a trouvé que les propositions du Président n’étaient pas négatives alors que la CFDT a laissé éclater son mécontentement à la sortie de l’Elysée : peut-être une réminiscence des combats unitaires de l’an dernier ou le regret d’avoir été moins clairvoyante que la CGT en ayant accepté l’invitation.

         Dans ses vœux à la nation Sarkozy a affirmé que nous ne sortirions pas de l’euro ; maintenant il vient de dire que le pouvoir d’achat sera maintenu ; peut-être qu’aux enseignants il parlera de la réforme de la syntaxe…A mon avis tout est à craindre et nous nous préparons à une rude année. RESISTONS !

Et ce n’est pas fini…

        

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Voeux au personnel

7 Janvier 2011, 08:40am

Publié par Bernardoc

         C’est une tradition qui existe dans toutes les municipalités, et le Haillan n’a, bien entendu, pas dérogé à la règle. L’ensemble des groupes du conseil municipal était présent derrière le maire, car ce moment de l’année doit dépasser les clivages politiques : il est question de faire le point sur l’année écoulée, d’envisager l’année à venir, mais surtout de témoigner notre reconnaissance au personnel de toutes les catégories pour  les services qu’ils rendent à l’ensemble de la population et que chaque citoyen est en droit d’attendre de la part de ceux qu’ils ont élus.

         Il y eut trois discours : celui de Nicole SAVIGNAC, élue en charge du personnel qui commença par présenter les nouveaux embauchés.

Puis ce fut le tour de Richard PERPERE, le Directeur Général des Services, qui intervint à un double titre : d’abord en tant que supérieur hiérarchique, puis en tant que porte-parole du personnel pour souhaiter la bonne année aux élus.

Enfin, le Maire, Bernard LABISTE, à qui incombait le discours politique, retraça les grands moments de l’année.

Les trois discours furent chaleureusement applaudis et innovation cette année, ils étaient illustrés par un diaporama.

Enfin, Nicole repris la parole pour appeler les récipiendaires de la médaille du travail qui ont ensuite fièrement posé avec le maire qui la leur avait remise.

Voeux perso 003

Cette cérémonie, à laquelle avaient été invités les citoyens associés, se termina par la traditionnelle « galette des rois », qui en fait devait être une galette républicaine car il n’y avait pas de fève.

Et ce n’est pas fini…

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Reclassement

6 Janvier 2011, 08:57am

Publié par Bernardoc

         Une ancienne secrétaire d’Etat à la ville (mais si peu) vient d’être récompensée pour sa soumission par sa nomination en tant qu’Inspectrice Générale. Ce genre de reclassement n’est pas nouveau et est appliqué par tous les gouvernements. Souvenons-nous par exemple d’ André HENRY, instituteur qui, après avoir déserté la FEN pour le gouvernement Mauroy en 1981, terminera sa carrière en tant qu’Inspecteur Général de l’Administration de l’Education Nationale. Mais de par ses fonctions syndicales il connaissait quand même la maison. Et au cours de son passage au Ministère du Temps Libre, il aura au moins laissé le chèque-vacances, dont j’ai pu un temps bénéficier, et qui était beaucoup plus avantageux à l’époque, même si on voit toujours un grand nombre de travailleurs les utiliser pour payer leur séjour en camping.

         Quelles sont les compétences de Madame Amara pour ce qui concerne les affaires sociales ? A-t-elle entendu parler de l’acronyme ITEP ? Connait-elle la façon dont fonctionnent les ARS (ça veut dire Agence Régionale de Santé, Madame l’Inspectrice Générale) ?

         Sûrement, les gens qui ont fait carrière dans les affaires sociales, qui ont gravi un à un les échelons après avoir étudié pour réussir des concours très sélectifs, vont être ravis d’assister à une telle promotion, non pas promotion-canapé, mais promotion trahison. Et pourtant, en fonctionnaires loyaux, ils appliqueront les directives ministérielles que leur Inspectrice tentera de mettre en musique.

         Enfin, après avoir été la championne dans la fuite des collaborateurs de cabinet et s’être révélée transparente dans son ministère précédent, elle va pouvoir continuer le sale boulot de la majorité à laquelle elle appartient en supervisant le démantèlement d’un des piliers issu du Conseil National de la Résistance qui avait fondé le pacte républicain : la Sécurité Sociale.

         Gageons qu’elle ne fera pas partie de ces courageux IG qui, tels ceux de l’Administration de l’Education Nationale, ont osé dénoncer les dangers résultant de la casse du système d’éducation, entre autres par la suppression massive de postes à laquelle nous assistons depuis trois ans. La sinécure de l’ancienne secrétaire d’état est destinée à acheter son silence.

Et ce n’est pas fini…

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Mes stages en entreprises (2)

5 Janvier 2011, 10:24am

Publié par Bernardoc

         Donc, au printemps 1993, j’ai passé un mois à la SNCF, en allant dans pratiquement tous les services. J’avais une mission : étudier les relations entre la SNCF et l’Education nationale. En effet, un accord-cadre avait été signé au niveau national, décliné par une convention au niveau régional. Les personnes avec lesquelles je m’entretenais me demandaient si elles pouvaient être honnêtes, ou si elles devaient édulcorer, ma réponse était : « Pas de langue de bois ». Dès le départ, je n’étais pas dans le moule d’un futur chef dont le principal objectif doit être : « Pas de vagues ! ». Donc je rédigeai un rapport, dont j’ignore s’il a été lu, et dont la conclusion était : « Ça ne marche pas…sauf avec un seul lycée de Bordeaux ». Mais il y a bien longtemps, et je suis sûr que maintenant tout fonctionne bien !

         J’ai rencontré de nombreux chefs d’établissement (train, fret, voyageurs,…) qui m’ont associé à certaines de leurs activités comme par exemple la rencontre avec les délégués du personnel, fonction qui n’existe pas dans l’E.N., ou qui ont répondu à mes questions. L’une d’entre elles a été : « Mais je vous empêche de faire votre travail avec mes questions ; comment allez-vous faire ? ». Et la réponse, qui m’a beaucoup marqué, fut : « Je reste après votre départ pour me mettre à jour pour la journée. » J’ai pu me rendre compte plus tard que c’était ce qui m’arrivait très souvent aussi, car j’ai toujours accueilli les gens quels qu’ils soient, parents, étudiants, élèves, enseignants, partenaires,…puisque c’était une des parties de mon travail que je considérais comme capitale. Et après, et bien j’avais bien du mal à rentrer dans les 48 heures hebdomadaires (5 jours x 11 heures) selon le protocole signé par un syndicat.

         Donc, depuis vingt ans, je reste pour le moins dubitatif sur l’utilité des stages en entreprise.

Et ce n’est pas fini…

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Mes stages en entreprises (1)

4 Janvier 2011, 09:20am

Publié par Bernardoc

         Il m’a été demandé de faire quinze jours de stage lorsque j’étais CPE stagiaire,  40 ans. J’étais au lycée Stendhal, à Aiguillon, dans le Lot-et-Garonne. Dans ce département existe un journal quotidien : Le petit bleu, qui possède également une imprimerie de labeur pour toutes sortes de publicités. Je leur avais proposé un canevas de stage pour les deux semaines : une serait consacrée au cheminement de l’information : son recueil, son traitement, sa publication ; l’autre à la partie commerciale : recherche de marchés, négociations commerciales,…Le petit bleu n’avait rien contre et il se proposait de m’accueillir…dix-huit mois plus tard ! Je me retrouvai donc pendant deux semaines au comité du tourisme de Lot-et-Garonne, qui avait bien voulu m’accueillir, mais sans trop savoir que me faire faire. Merci à eux ; j’espère que je ne les ai pas trop dérangés.

         Deux ans plus tard, en formation de personnel de direction, c’était un stage d’un mois que je devais effectuer. L’Inspecteur d’Académie nous avait recommandé de ne pas aller « buller » à la Mgen ou à la Maif, mais plutôt de nous tourner vers des entreprises privées. La seule entreprise qui ne m’ait pas répondu par la négative était la CGFTE (les bus bordelais). Je les appelais régulièrement, leur faisais parvenir les documents qu’ils me demandaient, leur parlais de mon projet de stage (éducation et sécurité dans les transports en commun) jusqu’à ce que deux semaines avant la date de début ils me déclarent qu’ils n’avaient nullement l’intention de m’accueillir. Patatras ! Je fis remarquer à mon interlocutrice, Nadia K., qu’elle aurait pu me le dire plus tôt au lieu de me mener en bateau pendant deux mois. Heureusement, dans le lycée que je venais de quitter, une prof d’espagnol était l’épouse du n°2 de la région SNCF de l’époque, et en huit jours le service formation de la SNCF m’avait monté un stage qui tenait la route.

Et ce n’est pas fini…

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Stages en entreprises ?

3 Janvier 2011, 16:11pm

Publié par Bernardoc

         C’était un des sujets du journal de France2 hier soir. Le journaliste parlait de la difficulté pour les jeunes de 3ème d’arriver à trouver une entreprise qui veuille bien les prendre pendant une semaine et on nous montrait une jeune fille en train de manier la fourche et de tirer la brouette. Curieuse façon d’« observer », car en 3ème il ne peut s’agir d’autre chose…à moins que le code du travail ait été révisé sur ce point pour les jeunes de moins de 15 ans. Cette jeune fille avait donc eu la chance de trouver un stage dans un centre hippique. D’après mon expérience c’est quasiment le souhait d’une jeune fille sur trois de travailler avec les animaux, le deuxième tiers se tournant vers les jeunes enfants, le reste se partageant entre la vente et la coiffure. Mais quel bénéfice pour l’orientation ? Cela va-t-il les aider à choisir les options en 2nde ? Je me souviens d’une élève pour qui le stage avait été utile : après avoir balayé les cheveux pendant une semaine dans un salon de coiffure, elle avait définitivement abandonné l’idée de jamais devenir coiffeuse !

         Il y a quand même une utilité à ces stages : c’est de pointer l’inégalité flagrante qui existe au « pays des droits de l’homme » en fonction du nom  et du quartier d’habitation : François ou Martine trouveront beaucoup plus facilement un stage que Mohamed, Sekou ou Karima. De même, à Bordeaux, les portes s’ouvriront plus facilement si vous habitez le centre-ville plutôt que Le Grand Parc.

         J’ai rarement vu un élève de 3ème revenir davantage motivé pour le travail scolaire après sa semaine de stage, et il m’est parfois arrivé de me demander ce que son stage avait pu lui rapporter et ce qu’il avait compris vu la pauvreté de son rapport et les difficultés orales qu’il avait à présenter son expérience.

         Mais (hélas ? ) les stages ne sont pas réservés aux seuls élèves de 3ème et je vous ferai part de mon expérience demain.

Et ce n’est pas fini…

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Bonne Année !

2 Janvier 2011, 18:30pm

Publié par Bernardoc

Liberecon, Egalecon, Fratecon

mondskale dum la jaro 2011.

Et ce n'est pas fini...

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