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Le blog de Bernard SARLANDIE

En route pour Vinales

14 Août 2010, 14:56pm

Publié par Bernardoc

  

Pinar del rio       Première escale à Pinar del Rio où nous visitons une fabrique de cigares sise dans l’ancienne prison. Nous sommes en plein dans le Cuba typique (ou touristique ? ) : des portraits du Che partout (livres, T-shirts, produits dérivés,…), mais aussi une population très mélangée, jeunes ou vieux, hommes ou femmes, blancs, noirs et métis, travaillant sans distinction aux mêmes tâches de production ou de vérification. Il était interdit de prendre des photos à l’intérieur, nous visiterons donc une plantation de tabac où le paysan nous expliquera toutes les étapes de la culture et du séchage avant  la livraison à la fabrique.Cuba2 048

 

Le séchoir à tabac

 

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Le planteur et ses explications traduites par Marta

 

Cuba2 052

 

Les feuilles en train de sécher

 

Cuba2 054

 

En attendant d'être expédiées

 

Cuba2 055

 

Le roulage du cigare (toujours à la main)

 

En la valo de Vinales

 

Il ne pousse pas que du tabac à Vinales, on y trouve aussi des rizières.

 

         Ce jour-là nous avons dû traverser une grotte pour aller au restaurant (déjeuner en musique !) et ensuite c’est en bateau que nous avons visité la grotte de l’indien.Cuba2 031

 

L'entrée de la grotte

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Nous progressons

 

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Ca va : on ne s'est pas perdus !

 

Cuba2 038

 

Au restaurant

 

Kantoj kaj dancoj

 

En musique !

 

Cuba2 042

 

La grotte de l'Indien

 

Cuba2 043

 

A l'air libre

 


  Maurice 027        Arrêt à Viñales, presque en face de la loge maçonnique, dans laquelle nous pénètrerons le Maurice 026lendemain, devant laquelle est érigé un buste de Marti avec des inscriptions à la gloire de la franc-maçonnerie universelle sur les trois côtés de la stèle.


Cuba2 045

 

Rue principale de Vinales

 

Fresxa cxevalo k. malfresxa aùtomobilo

 Los Jazmines6        L’hôtel Los Jazmines, qui dominait la plaine parsemée de mogotes (sortes de protubérances en forme de pains de sucre), nous accueillit ensuite avec sa piscine et sa belle vue.

Cuba2 059

Et ce n’est pas fini…

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"L'insolite Pedro"

13 Août 2010, 20:51pm

Publié par Bernardoc


Orkideo         Le titre est emprunté au Guide du Routard. Suite à un mauvais mouvement, Rose marchait de guingois depuis le début du voyage. Marta avait promis de s’enquérir d’un masseur pour la soulager. Ce ne fut pas facile, mais avant cela, place aux visites prévues au programme, et notamment le jardin des orchidées, qui avait été légué à l’état par son créateur. Ce n’était pas la bonne saison pour les orchidées, mais il y avait de nombreuses plantes caribéennes…et bien entendu : de la musique !Cuba2 012

 Cuba2 016        Nous nous y rendîmes à pied car ce jardin-musée à flanc de colline était situé tout près de la Villa Soroa. La visite a duré une heure, et après avoir grimpé sur la colline, nous descendîmes les 278 marches jusqu’à la cascade El arco iris de Cuba. Tout le monde n’est pas descendu, mais je fus le seul de notre groupe à aller tester l’eau, surprenamment chaude, de la cascade. Je remontais pieds nus, beaucoup plus sûrement que j’avais descendu en tennis, pour retrouver le reste du groupe au restaurant El Salto où nous déjeunâmes en musique et où nous restâmes jusqu’à la fin de l’averse tropicale.

         L’après-midi nous profitâmes de la piscine avant de revenir jusqu’aux Baños Romanos où officiait Pedro. Il commença à masser Rose là où elle avait mal, puis me proposa ses massages ainsi qu’à Marta, avant de reveniSoroa 085r aux pieds de Rose ; et là, une seule manip’ et la douleur avait disparu et Rose se remit à marcher droit. Le prix demandé (10 CUC) nous a paru dérisoire pour une telle guérison instantanée, si bien que nous avons été généreux et le lendemain matin, jour du départ de Soroa, Pedro était là pour prendre de nos nouvelles.Maurice 004

 

Notre bungalow était celui du mileu, en bas à droite.

         Tiens, au fait, Soroa doit son nom à un immigré français, Jean-Pierre SOROA, qui avait quitté Haïti lors de la révolution et s’installa dans la Sierra del Rosario pour y planter du café.

Et ce n’est pas fini…

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Honte à eux !

9 Août 2010, 00:36am

Publié par Bernardoc

         Je me suis ensablé en sortant du stationnement sur un parking de la plage de la lagune, à La Teste de Buch. C’était juste en face d’un algeco devant lequel une dizaine de jeunes adultes prenaient l’apéro. Je ne sais pas s’il s’agissait des MNS ou des animateurs de Cap 33, mais ils se sont bien marrés en me regardant m’ensabler, et sans lever le petit doigt pour proposer leur aide. Un jeune qui revenait de la plage a demandé à deux ou trois badauds de venir lui donner un coup de main pour m’aider…et ce fut efficace au premier essai. Mais les quolibets ont à nouveau fusé lorsque je suis revenu pour récupérer un des deux patins métalliques que j’avais glissé sous les roues et qui s’était profondément enfoncé dans le sol. Comme je suis obstiné, j’ai creusé à la main ou avec un morceau de bois jusqu’à ce que je le retrouve, ce qui a bien pris une demi-heure.

         J’ai dit que je ne savais pas de qui il s’agissait. Mais si c’était des MNS, mieux vaut ne pas avoir besoin d’eux, et si c’était des animateurs, je me demande quelles valeurs ils transmettent aux jeunes qui leur sont confiés.

         Je ne peux m’empêcher de faire la comparaison avec ce qui nous arrive dans les transports en commun, où  ce sont toujours des « blacks » ou des « beurs » (ceux que notre Président voudrait renvoyer chez eux, car quand il parle des gens d’origine étrangère, je ne crois  pas  qu’il pense aux Hongrois, par exemple) qui se lèvent pour nous céder la place où qui se proposent pour aider Rose à porter ses bagages dans les escaliers du métro lorsqu’elle est seule. Quand je dis « se proposent », c’est qu’on n’a pas besoin de les solliciter : leur aide est spontanée. Cette solidarité est le résultat de l’éducation et du savoir-vivre, mais pour combien de temps encore ?

Et ce n’est pas fini…

 

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Lundi 12 juillet 2010

8 Août 2010, 12:00pm

Publié par Bernardoc


         Avec plus d’une demi-heure de retard, nous quittons l’hôtel Presidente, en direction de l’Ouest. Nous traversons La Havane et ses riches quartiers abandonnés par les suppôts de Batista à l’arrivée des guérilleros avant de prendre l’autoroute qui, après la traversée de la province de La Havane, nous conduira à la Biosphère de Las Terrazas (classée par l’Unesco).

         C’est quelque chose l’autoroute à Cuba : on y dépasse des calèches, des cyclistes, on y rencontre des auto-stoppeurs en masse sous les ponts…On sort de l’autoroute sans passer par un échangeur, mais à un croisement ordinaire…Plus on roulait, en ville ou bien à la campagne, plus je me disais que j’étais bien content de ne pas tenir le volant.Cuba2 009

 


Soroa 005 Las Terrazas.Rol7        Après deux heures de voyage, nous voila arrivés à Las Terrazas. Bien entendu cocktail de bienvenue en musique (et à chaque fois les groupes nous proposaient leurs CD). Puis visite de l’endroit : surprenant : des espèces de HLM en pleine verdure et avec une recherche architecturale certaine. Marta nous faisait les commentaires dans un excellent français alors qu’elle n’avait appris notre langue (la franca, ne l’esperanto) qu’à partir de l’université, et qu’elle n’avait jamais mis les pieds dans un territoire francophone. Cuba2 022

         Cette visite, qui nous a fait grimper et descendre plusieurs fois car le site se trouve sur des collines (nous sommes dans la Sierra del Rosario, dans la province de Pinar del Rio) se conclura par une spécialité de café, puisque ce fut une grande région productrice. Nous avons envahi une minuscule terrasse et chacun a pu choisir ce dont il avait envie ; moment convivial et fort agréable.Cuba2 027

         Ensuite, nous nous dirigeâmes vers une ancienne plantation de café, fondée par les français en 1802, et dont la demeure est maintenant transformée en restaurant : le Buenavista, car nous sommes dans le partie la plus étroite de l’île et par beau temps on peut voir la mer des deux côtés. Repas en musique, et comme nous l’avions découvert la veille au soir, chacun paie pour sa boisson. Cuba2 018

        Cuba2 028 C’est à la fin du repas que survint notre première averse tropicale, mais qui a duré plus que le quart d’heure annoncé dans les guides de voyage ! Marta en profita pour nous éclairer sur les fondements de la civilisation cubaine avant de nous emmener voir les vestiges de cette plantation de café. Cuba2 026

         Le soir, arrivée à la Villa Soroa, belle résidence constituée de nombreux bungalows autour d’une vaste piscine. Dîner en chansons jusqu’à ce que l’orage provoque une coupure de courant. Le groupe électrogène fut vite mis en route et produisit de l’électricité jusqu’à épuisement du carburant.

Et ce n’est pas fini…   

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Arrivée à La Havane

7 Août 2010, 15:34pm

Publié par Bernardoc

 

clip image002

  Arrivee-a-La-Havane-003-copie-1.jpg       Après les neuf heures de notre confortable voyage, nous atterrissons à l’aéroport international José MARTI, héros national. Attitude peu amène de la police des frontières (mais ça, comme en France, c’est la même chose dans tous les pays que j’ai visités) et nous voila à attendre nos bagages. Deux avions étaient affichés au dessus des tapis roulants, mais pas le nôtre. Nous gardions donc un œil sur chacune des deux sorties. Au bout de trois quarts d’heure Rose commençait à angoisser car ses piqûres étaient dans son sac et Cuba2 002il fallait en faire une le soir même. Finalement, deux heures après avoir atterri, nous franchissions la douane, fort aimable, et nous étions accueillis en français par Marta, qui allait être notre guide pendant toute cette première semaine. Elle nous indiqua le car de Transtur, un car de luxe chinois, conduit par Georges, grâce auquel nous allions visiter l’ouest du pays.

 Cuba2 008        Première étape cubaine : l’hôtel « Presidente » qui fleurait bon les années ’30. Dans le hall figuraient deux statues allégoriques d’un sculpteur français (Carrier, je crois) : l’air et le feu. J’ai vainement cherché la terre et l’eau qui devaient se trouver ailleurs je suppose. Cocktail de bienvenue en musique : ce sera le premier (et pas le dernier !) de cette semaine. Restauration très quelconque au buffet, mais petit déjeuner très copieux le lendemain.Cuba2 003

 Cuba2 011                  L’hôtel était situé à deux pas du Malecon (la digue), long boulevard le long de la mer, qui n’est pas sans rappeler la promenade des Anglais, et qui joue un peu le même rôle.Cuba2 013Cuba2 005

         De notre chambre nous pouvions découvrir une partie de la capitale, qui serait un vrai bijou si le blocus étatsunien n’empêchait pas Cuba de vivre comme une nation « normale ».

         Ce premier jour dans la chaleur humide des Tropiques fut l’occasion de commencer à faire connaissance avec nos samideanoj qui, comme nous, découvraient Cuba.Cuba2 004

 

Rose, sur la terrasse du Presidente, en attendant le car.

Et ce n’est pas fini…

 

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Départ pour Cuba

6 Août 2010, 14:34pm

Publié par Bernardoc

         Donc après la semaine parisienne consacrée à l’assemblée générale de la MGEN et au tourisme, après avoir récupéré Estelle, nous voici rendus à Charles de Gaulle (non pas la place de l’Etoile mais l’aéroport de Roissy). Nous avions prévu large et nous apercevions quelques étoiles vertes, mais nous n’en connaissions aucune…jusqu’à l’arrivée de Yannick et Jeannine, moment que nous choisissons pour nous faire reconnaître.

         Nous bénéficions d’un billet de groupe électronique et nous avions donc seulement besoin de nos passeports et de nos visas. Curiosité lors de l’enregistrement : Rose et moi avions un sac identique, et bien le mien est passé sans problème et il a été décrété que celui de Rose était trop grand ! Il a donc fallu le transporter jusqu’à un autre guichet où tout s’est bien déroulé. Mais allait-on les retrouver ensemble à La Havane ?

         Autre surprise, lors de l’embarquement, nos cartes d’embarquement sont déchirées et remplacées par trois autres. Qu’est-ce que ça voulait dire ? En fait, c’était une très bonne surprise : nous avions été surclassés en « classe affaires », au premier rang. Nous avons été surpris par la largeur et le confort des fauteuils, par tous les accessoires mis à notre disposition et last but not the least on nous a offert un verre de champagne juste avant le décollage.

         Puis vint le moment du repas ; on nous distribue le menu et on nous met une nappe sur notre tablette.

clip image002[1]         Je complète par les vins aux choix : Champagne, Languedoc blanc, Beaujolais rouge, Bordeaux rouge, le tout encadré par apéritifs et digestifs. Comme j’avais encore le goût du champagne dans la bouche, j’ai donc continué ainsi tout au long du repas et je me suis laissé tenter par un digestif à la fin.

         Ensuite, pour la durée du voyage, nous avions notre télévision individuelle, ce qui n’était pas le cas partout dans cet avion et le siège en position allongée nous permettait un massage automatique du dos, ma foi fort agréable, même si c’est mieux de sentir des mains.

         Nous ne sommes pas allés jusqu’à sortir les chaussettes de voyage qui se trouvaient dans le « baise-en-ville » mis à notre disposition par Air France.

         Et pour la collation avant l’arrivée, même service, avec déploiement de nappe et distribution d’une serviette chaude et parfumée à la fin. C’était donc le luxe réservé aux happy few. Mon seul regret, c’est que les photos prises au cours de ce vol sont restées dans l’appareil que m’a sauvagement arraché des mains un Cubain…sûrement un contre-révolutionnaire prêt à rejoindre les anticastristes de Miami.

Et ce n’est pas fini…  

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Aïe, aïe, aïe !

5 Août 2010, 22:02pm

Publié par Bernardoc

         Chiffre officiel tombé aujourd’hui : 256 100 emplois détruits au cours de l’année 2009. Et malgré cela, le gouvernement prétend « privilégier » ceux qui bossent en les obligeant à rester jusqu’à 67 ans pour une retraite à taux plein. Sans compter que 256 100 emplois en moins, c’est autant de cotisations sécu et retraites en moins ; un bon prétexte pour lubrifier le passage de la pilule en septembre.

         S’il ne s’agissait pas d’une action concertée du patronat, à quoi ont servi tous les cadeaux aux entreprises, cadeaux (exonérations diverses, suppression de taxes,…) qui étaient censés les aider à créer des emplois ?  La faute à la crise ? La rigueur ? La « rilance » ? Mais que fait notre Président à tous (normalement, si l’on en croit la Constitution), qui avait promis d’aller chercher la croissance avec les dents ? Sa mâchoire a des faiblesses ? Et avec les attaques multiples et répétées contre la Sécu il n’a plus les moyens de se payer une visite chez l’orthodontiste ? Peut-être qu’il faudrait encore augmenter son salaire pour qu’il ne soit plus obligé d’aller mendier une place en bateau ou en avion chez les riches ?

         Et à côté de ça, voila-t-y pas qu’il s’attaque à l’article 1 de la constitution. Un fameux slogan disait « Première, deuxième, troisième génération : nous sommes tous des enfants d’immigrés ». Que vont devenir les « délinquants » de troisième génération issus d’une union africano-indochinoise, du temps où ces gens-là (de l’empire) avaient, comme nous, des ancêtres gaulois ?

         Profitez-bien de vos vacances, mes chers compatriotes, et dès le samedi 4 septembre, à 14 heures, tous à la manif à l’initiative de la Ligue des Droits de l’Homme pour défendre la République, et le 7 on remet ça pour sauver nos retraites, et si on ne gagne pas le 7, continuons le 8, le 9 et les jours suivants.

         Et n’oublions pas (et c’est un avant-goût de Cuba) que : « Les idées justes sont invincibles ».

Et ce n’est pas fini…

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