Fantasmes et frustrations.
C'est le titre de la comédie que je suis allé voir au Mélo d'Amélie (rue Marie Stuart) pour clôturer ma première journée à Paris. C'est un petit théâtre que j'avais déjà visité, et ce soir là il y avait environ une vingtaine de spectateurs. L'avantage de ces petites salles, c'est qu'on est pratiquement sur la scène et cela permet aussi aux acteurs d'économiser leur voix.
Quatre acteurs (deux couples) se rencontrent par hasard dans une location bretonne et vont devoir cohabiter pendant un week-end. La présentation indique : En plein mois de mai, sous des trombes d’eau bretonnes, la rencontre explosive de deux couples en escapade amoureuse. De confidences en confrontations, dans une comédie enlevée à la tension sexuelle aiguë, les désirs s’enflamment.
J'ai pris beaucoup de plaisir à ce spectacle qui laisse fort peu de répit à chacun des protagonistes et qui, à partir de situations parfois assez improbables, débouche sur des scènes tout à fait plausibles dans leur réalisme. Cela semble d'autant plus vraisemblable que les acteurs incarnent leurs personnages avec beaucoup de joie et de bonheur : on sentait le plaisir qu'ils avaient à jouer cette comédie.
La fin, en forme de coup de théâtre, m'a étonné : je ne m'attendais pas du tout à cela, et je me garderai bien de vous la dévoiler.
Il vous reste deux mois pour en profiter. Courez-y !
Et ce n'est pas fini...